Le blog-notes mathématique du coyote

 

Extra

Editorial

Ce blog a pour sujet les mathématiques et leur enseignement au Lycée. Son but est triple.
Premièrement, ce blog est pour moi une manière idéale de classer les informations que je glâne au cours de mes voyages en Cybérie.
Deuxièmement, ces billets me semblent bien adaptés à la génération zapping de nos élèves. Ces textes courts et ces vidéos, privilégiant le côté ludique des maths, pourront, je l'espère, les intéresser et leur donner l'envie d'en savoir plus.
Enfin, c'est un bon moyen de communiquer avec des collègues de toute la francophonie.

mardi 23 mars 2010

Le paradoxe du menteur


Le paradoxe du menteur
de Martha Grimes (Auteur), Dominique Wattwiller (Traduction)
Pocket (14 janvier 2010)

Présentation de l'éditeur
Momentanément écarté de Scotland Yard, le commissaire Jury se morfond. En attendant d'être fixé sur son sort, il traîne, désœuvré, dans les pubs londoniens. Un soir, son voisin de comptoir l'aborde et lui raconte l'histoire d'une incroyable disparition. Celle d'une femme, de son fils et de leur chien. Tous trois se sont volatilisés au cours d'une promenade. Seul le chien a réapparu, un an après. Intrigué, Richard Jury décide de mener l'enquête. Il commence par rendre visite au mari de la disparue, un brillant mathématicien, spécialiste de la question des paradoxes.

lundi 22 mars 2010

GSolaar

GSolaar est un logiciel open source qui manipule des polyèdres. Ses principales fonctionnalités sont :

  • la visualisation, la manipulation, la navigation de ces solides,
  • le traitement de polyèdres uniformes non convexes étoilés,
  • la génération de patrons pour des constructions papier (au format ps ou svg),
  • la génération de scripts Ruby dans le but de retrouver les solides dans SketchUp.

dimanche 21 mars 2010

La vache - Pi

samedi 20 mars 2010

Le prix du millénaire pour Grigori Perelman

Génie des maths ou savant fou?

Il a résolu l'un des problèmes de mathématiques les plus difficiles posés au 20e siècle, tellement dur que tout le monde s'y est cassé les dents. Pourtant le Russe Grigori Perelman refuse tous les honneurs et vie reclus. Il n'ira pas chercher son million de dollars de récompense.

Il est l'un des plus grands mathématiciens de notre époque. Grigori Perelman a cumulé les plus grands honneurs dans sa discipline. Et, jeudi, l'Institut Clay pour les mathématiques, basé aux Etats-Unis, l'a de nouveau récompensé car il a résolu la "conjecture de Poincaré", listée par l'organisation comme l'un des sept problèmes de maths les plus difficiles posés au 20e siècle, dans le cadre de son "Prix du Millénaire". L'initiative, lancée en 2000, avait pour but de mieux faire connaître au grand public cette discipline et ceux qui l'exercent. Ainsi, au-delà de la récompense, chaque mathématicien récompensé recevra la somme d'un million de dollars. Mais le Russe, âgé de 43 ans et première personne ainsi gratifiée par le concours, n'ira pas les chercher.
Car Grigori Perelman n'est pas un mathématicien comme les autres et n'a jamais obéi aux canons de la science. Décrit par ses collègues comme timide, presque muet, ne pensant qu'au travail, cet expert en "topologie géométrique" a travaillé dans l'ombre pendant de nombreuses années et trouvé la solution de la conjecture de Poincaré en 2002. Le problème avait jusque là résisté depuis son énonciation en 1904 par Henri Poincaré, l'un des plus grands savants français. En résumé, il s'agit d'une hypothèse qui traite des propriétés des sphères à trois dimensions. En l'écrivant pour la première fois, son auteur, qui n'en avait pas lui-même la solution, estimait déjà que "cette question nous entraînerait trop loin". En un siècle, tous les plus grands mathématiciens s'y sont cassé les dents, personne n'arrivant à confirmer ou à infirmer la conjecture. Grigori Perelman a donc bien réalisé une prouesse. Il "a développé ses nouvelles idées et ses méthodes avec une grande maîtrise technique et a décrit les résultats obtenus avec élégance et concision. Les mathématiques en ont été grandement enrichies", explique ainsi l'Institut Clay dans un communiqué.

Rétif aux prix

Mais là où ses confrères auraient convoqué une foule de spécialistes pour évoquer une telle réussite ou auraient tenté de publier les résultats dans les plus grandes revues scientifiques, comme c'est le cas pour ce genre de découverte, le Russe a simplement publié son texte sur Internet. Le 11 novembre 2002, les 39 pages de sa démonstration sont déposées - sans aucun commentaire - sur une plateforme gratuite, destinée aux scientifiques. Perelman n'avait alors plus donné signe de vie depuis sept ans, disparaissant totalement du milieu scientifique. Il sortit de son silence un an plus tard pour donner des conférences de presse, afin de s'expliquer, ce que tout le monde attendait. Ses pairs ont alors mis à peu près trois ans pour vérifier ses conclusions, toutes justes.
La suite n'est qu'une histoire de fuite. En 2005, il démissionne de l'institut russe dans lequel il travaillait depuis plus de 15 ans. Il a toujours évité les médias, vivant dans l'ombre et cultivant un style hirsute. Selon ses proches, il a toujours préféré les balades en forêt à la compagnie des hommes. Pour la résolution de ce problème réputé insoluble, le milieu lui a fait les plus grands honneurs. Il fut ainsi récompensé par la plus haute distinction pour les mathématiques, la médaille Fields, peut-être plus prestigieuse qu'un Nobel (le prix Nobel de mathématiques n'existe pas) car délivrée seulement tous les quatre ans. Mais, il ne se rendit jamais à la cérémonie et refusa la médaille. Nul doute qu'il n'ira pas non plus chercher son chèque d'un million de dollars, qui doit lui être remis début juin à Paris.

Vivien Vergnaud, le 19 mars 2010 - leJDD.fr

vendredi 19 mars 2010

À quel âge la jeunesse s'arrête-t-elle ?

La réponse : tout dépend de l'âge de la personne qui répond bien sûr, mais aussi du pays et de son climat. Une étude réalisée sur 40 000 personnes dans 31 pays demandait simplement : “A quel âge la jeunesse s'arrête-t-elle et quand la vieillesse commence-t-elle ?”.
Pour les Anglais, en moyenne, la jeunesse s'arrêterait à 35 ans et on commencerait sa vieillesse à 58 ans. Toutefois, alors que les 15-24 ans pensent que la jeunesse s'arrête à 28 ans et que la vieillesse commence à 54, les personnes de plus de 80 ans voyaient la fin de la jeunesse à 42 ans et la vieillesse à 67. Chez les Portugais, on arrivait à 29 ans pour la fin de la jeunesse, mais c'était 45 ans pour les Chypriotes ! Il s'avère que dans les pays plutôt chauds (Portugal, Slovaquie, etc.), la jeunesse s'arrête plus tôt (et la vieillesse commence plus tôt également) par rapport aux pays plus froids (Royaume-Uni et pays nordiques).

Source : Sur-la-Toile

jeudi 18 mars 2010

La pornographie aurait-elle un effet positif sur la société ?

Le magazine The Scientist s'est intéressé aux études liées à la pornographie et à ses effets sur la société. Il en ressort notamment que très peu d'études trouvent une corrélation positive entre la consommation de pornographie et la propension aux crimes sexuels. Au contraire, il semble que dans de nombreux pays le taux de viols ait diminué proportionnellement à la disponibilité de sites pornographiques.
Une étude réalisée dans les prisons a montré que les violeurs ont plus souvent été punis pour avoir consommé de la pornographie durant leur jeunesse que le reste de la population carcérale, qu'ils y ont été exposés plus tard dans leur vie et y ont moins souvent recours. En fait, c'est plutôt un style de vie stricte, répressif et religieux qui est corrélé avec la probabilité de perpétrer des crimes sexuels.
Par ailleurs, aucun lien n'a pu être fait entre la consommation de porno et la misogynie.

Source : Sur-la-Toile

mercredi 17 mars 2010

L'équation de Kolmogoroff


Le mathématicien d'origine allemande, mais travaillant en France, Wolfgang Doeblin est né le 17 mars 1915.
Fuyant le nazisme, il sera naturalisé français en 1936 et changera son prénom en Vincent. Le 21 juin 1940, voyant son bataillon encerclé par la Wehrmacht, pour ne pas tomber aux mains des nazis, il s'est suicidé à vingt-cinq ans. Le pli cacheté 11-668 qu'il envoya à l'Académie des sciences lorsqu'il se trouvait sous les drapeaux, à la mi février 1940, ne fut ouvert qu'en 2000. Il contenait des travaux sur la résolution de l'équation de Kolmogorov (théorème démontré indépendamment en 1965).

C'est cette histoire que raconte avec talent le livre de Marc Petit "L'équation de Kolmogoroff : Vie et mort de Wolfgang Doeblin, un génie dans la tourmente nazie."

Source : Almanach mathématique

mardi 16 mars 2010

Euclide

Un article sur le site Images des mathématiques fait le point sur ce que nous savons aujourd’hui sur le personnage et les ouvrages d’Euclide. Il indique quelques pistes qui font aujourd’hui l’objet de recherches.

lundi 15 mars 2010

Citation de Pascal


Le calcul des probabilités : Ainsi, joignant la rigueur des démonstrations de la science à l’incertitude du sort, et conciliant ces deux choses en apparence contradictoires, elle peut, tirant son nom des dieux, s’arroger à bon droit ce titre stupéfiant : «La géométrie du hasard».

Blaise Pascal

dimanche 14 mars 2010

La vache - La prairie roulante (2)

vendredi 12 mars 2010

Des statistiques chocolatées

Découvert sur l'étonnant blog Cocina y Matematicas.

jeudi 11 mars 2010

Concours ASRO 2010

Le concours ASRO est réservé aux étudiant(e)s des gymnases de Suisse.
L'ASRO encourage les étudiant(e)s à implémenter un modèle ou un programme informatique visant à trouver la meilleure solution. Néanmoins une recherche «manuelle» est également admise. Seules les réponses reçues dans les délais (6 juin 2010) seront prises en considération.

mercredi 10 mars 2010

100 choses fondamentales dont vous ignoriez que vous les ignoriez


Un livre de John Barrow (traduction Jean-Louis Basdevant)
Editeur : VUIBERT (février 2010 - 288 pages)

Ce petit livre est fait de bric et de broc : ce sont de petites histoires sortant de l'ordinaire de l'application des mathématiques à la vie quotidienne, et d'autres histoires qui n'en sont pas très éloignées. On peut lire ces cent histoires dans l'ordre qu'on veut : il n'y a aucun ordre caché ni fil d'Ariane sous-jacent. On ne rencontrera le plus souvent que des mots, mais quelquefois aussi des nombres et, de temps en temps, de petites explications qui révèlent les formules dissimulées sous les apparences. Devant les profondeurs de la physique fondamentale et l'immensité de l'univers astronomique, on est habitué à l'idée que les maths sont indispensables. On découvrira très vite ici que des idées simples peuvent mettre en évidence quantité de faits qui, autrement, sembleraient d'une banalité assommante ou passeraient même inaperçus.

Lire un extrait sur le site de l'éditeur.

lundi 8 mars 2010

Les mathématiciennes

Aujourd'hui 8 mars, c'est la journée de la Femme. Les mathématiciennes sont très peu connues, pourtant il y en a ! Seshat en recense 31 (pour l'instant). Les plus célèbres sont probablement Sophie Germain et Sofia Kovalevskaya.

dimanche 7 mars 2010

La vache - Division par zéro

samedi 6 mars 2010

Le défilé Issey Miyake inspiré par l'abstraction mathématique

Le styliste d'Issey Miyake, Dai Fujiwara a présenté vendredi au Louvre une collection automne-hiver 2010-2011 inspirée par la géométrie et les mathématiques.

Dai Fujiwara, styliste de la marque japonaise Issey Miyake, s'est inspiré de l'abstraction mathématique pour sa collection colorée et originale présentée vendredi au Louvre, devant le monde de la mode mais aussi plusieurs scientifiques prestigieux, les yeux écarquillés.
"C'est ravissant, très intéressant", s'étonne auprès de l'AFP Joel Lebowitz, mathématicien à l'université américaine de Rutgers, près de New York, venu en compagnie de sa femme. Le lauréat du prix Poincaré de mathématiques a bien vu sa discipline défiler: "C'était abstrait, tout à fait géométrique".
C'est en regardant à la télévision un documentaire évoquant le mathématicien américain William Thurston que le styliste japonais a vu la lumière: l'univers se composant de seulement huit formes géométriques dans l'espace, selon Thurston, le défi serait de concevoir une collection autour de ces formes.
Après plusieurs rencontres, Dai Fujiwara a utilisé des cordes qu'il a enroulé autour de bustes, avant d'imaginer avec son équipe des lignes des vêtements. "M. Thurston nous parle de forme et d'espace. C'est comme de la science fiction, on a l'impression qu'il nous envoie une corde pour nous mener vers un autre monde", explique à l'AFP le styliste, qui voit aussi dans cet échange quelque chose de "spirituel".
Dans certains manteaux, d'énormes poches en cachent de toutes petites pour pouvoir "contenir tout l'univers". Sur la scène du carrousel du Louvre, des mannequins arrivent de différents coins, portant des étoles de toutes les couleurs autour du buste qui finissent par former une veste. [...]


Photo: CubistLitterature!

Source : Next Libération

vendredi 5 mars 2010

Règle d'Oughtred

On appelle ainsi un procédé de multiplication abrégée qui permet d'obtenir, à une unité près d'un certain ordre, le produit de deux nombres entiers ou décimaux, et qui est devenu classique. Nous le reproduisons ici, d'après Serret, sous une forme qui répond à presque tous les cas se présentant dans la pratique, et qui du reste peut être aisément modifiée :

On écrit le chiffre des unités du multiplicateur au-dessous du chiffre du multiplicande qui représente des unités cent fois plus petites que celle qui exprime le degré d'approximation demandé; on écrit ensuite les autres chiffres du multiplicateur dans l'ordre inverse de l'ordre ordinaire, c.-à-d. les dizaines, centaines, etc., à droite du chiffre des unités; les dixièmes, centièmes, etc., à gauche du chiffre des unités. On multiplie ensuite le multiplicande par chaque chiffre significatif du multiplicateur, en commençant chaque multiplication par le chiffre du multiplicande qui est au-dessus du chiffre du multiplicateur. On écrit tous les produits partiels les uns au-dessous des autres, de manière que les derniers chiffres à droite se correspondent, et on les ajoute. On supprime les deux derniers chiffres à droite de la somme, et l'on augmente d'une unité le chiffre précédent. Enfin, on fait exprimer au résultat des unités de l'ordre de celle qui exprime le degré d'approximation demandé.

Par exemple, soit à multiplier 31,415926535897 par 986,96070733, le produit devant être obtenu à 0,001 près. L'opération se disposera comme il suit :

  31415926535897
33707069689


 2827433385
  251327408
   18849552
    2827431
     188490
       2198
         21

 3100628485
Le produit cherché est 31006,285 à 0,001 près.
Source : www.cosmovisions.com/regleOughtred.htm

jeudi 4 mars 2010

Histoires de mathématiques et de populations


Histoires de mathématiques et de populations
Nicolas Bacaër
Cassini (2009)

Présentation de l'éditeur
Les mathématiques ont fait preuve d'une efficacité presque déraisonnable, selon l'expression d'Eugène Wigner, dans le domaine des sciences physiques et de leurs applications technologiques. Leur rôle en biologie et en sciences sociales a été plus modeste, mais tend actuellement à se développer grâce aux possibilités de simulation qu'offrent les ordinateurs. Nicolas Bacaër retrace une partie de cette histoire, l'étude de la dynamique des populations, un domaine à cheval entre la démographie, l'écologie, l'épidémiologie et la génétique. On y retrouvera notamment la genèse de quelques thèmes célèbres : la croissance exponentielle, depuis Euler et Malthus jusqu'à la politique chinoise de l'enfant unique ; l'intervention du hasard, depuis les lois de Mendel et la question de l'extinction des noms de famille jusqu'aux modèles de percolation pour la propagation des épidémies ; les modèles de populations chaotiques, entre hasard et déterminisme. Le lecteur de ce livre verra désormais sous un jour différent les problèmes rencontrés par les scientifiques lorsque les politiques ou la société leur demandent des prévisions fiables sur des questions d'actualité telles que le contrôle des épidémies (SRAS, chikungunya, grippe aviaire), la gestion des ressources naturelles (quotas de pêche, diffusion des OGM), les évolutions démographiques (vieillissement de la population, immigration)...

mercredi 3 mars 2010

Les hommes intelligents trompent moins leurs compagnes

Des chercheurs anglais ont trouvé que les hommes qui avaient les plus grands QI valorisaient davantage la monogamie et l'exclusivité sexuelle. Il n'y a pas réciprocité de l'effet avec l'autre sexe toutefois : les femmes intelligentes ne sont pas plus susceptibles de rester fidèles que les autres.
Lors de l'étude, on a en effet analysé les résultats de divers sondages américains auprès des adolescents et adultes afin de regarder s'il existait des liens entre les attitudes sociales et le QI. Il est probable que le fait statistique découvert est motivé par l'Évolution. L'exclusivité sexuelle est vraiment nouvelle sur ce plan. Pour les premiers hominidés, ce n'était pas un grand avantage. Dans notre monde moderne, cet avantage n'est plus aussi marqué, mais les hommes intelligents sont plus rapides à intégrer ce fait. Les autres nouveautés pour les hommes dont le QI est élevé sont le libéralisme et l'athéisme. L'homme moyen est en effet davantage tenté par le conservatisme et la croyance en une entité supérieure.

Source : Sur-la-Toile

mardi 2 mars 2010

Code 777 - Tricoda

Les amateurs de jeux de déduction vont avoir l'occasion de revoir "Code 777", cette année, chez deux éditeurs différents. Ce jeu, signé Alex Randolph et Robert Abbott, fête cette année ses 25 ans et les deux éditions proposeront un matériel luxueux pour fêter l'événement.
Les Européens pourront profiter d'une édition néerlandaise multilingues dont le français signée King International et le reste du monde, ainsi que ceux qui ne voudront que celle-ci, pourront profiter de l'édition que concocte Stronghold Games, un nouveau venu sur le marché. Seule certitude actuellement, la version néerlandaise s'appellera "Tricoda".


Autant le dire tout de suite : il ne faut envisager de faire une partie de Code 777 que quand on est en pleine forme intellectuelle. Il s'agit en effet d'un jeu de déduction qui réclame toute votre attention pour gagner. La moindre erreur peut vous faire perdre un temps précieux, et donc la victoire.
Vingt-huit cartes représentent les chiffres de 1 à 7, en sept couleurs différentes. Les valeurs et les couleurs ne se recouvrent pas. Il y a un 1, deux 2, etc. jusqu'à sept 7. Les couleurs, en revanche, sont toutes en quatre exemplaires. Les joueurs voient un code de trois chiffres chez chacun de leurs adversaires. Ils ne connaissent pas leurs trois cartes ni, bien sûr, les cartes qui n'ont pas été attribuées. À tour de rôle, les joueurs tirent une carte, posent la question (il y en a vingt-trois différentes) et y répondent. Par exemple, à la question : « Combien voyez-vous de chevalets qui totalisent 12 ou moins ? », ils répondent « Aucun », « Un », « Deux » ou « Trois ». Chaque renseignement est scrupuleusement décrypté et noté par les joueurs. Le premier qui a trouvé trois fois ses cartes cachées gagne la partie.

Sources : TricTrac.net (20.100), jeuxsoc.fr (François Haffner)

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