À bien des égards, le comportement en ligne du suspect américain de l'affaire des colis piégés ressemblait davantage à celui d'un robot qu'à celui d'une véritable personne.
Nous savons de source sûre que Cesar Sayoc, suspecté d’avoir envoyé des colis piégés à des personnalités politiques démocrates fin octobre aux États-Unis, n’est pas un robot russe. Sa photo d’identité judiciaire prouve qu’il s’agit d’un être humain, fait de chair et d’os, et non d’un programme informatique.
Mais si l’on se contentait de lire les messages qu’il a postés sur son compte Twitter, aujourd’hui fermé, il n’aurait pas été si évident d’en arriver à cette conclusion: on aurait très bien pu en déduire que Sayoc était en réalité un robot. Et cela pose problème.

Lire l'article de Charles Seife, traduit par Florence Delahoche, sur Slate.fr