Le cyberblog du coyote

 

Extra

Editorial

Ce blog a pour objectif principal d'augmenter la culture informatique de mes élèves. Il a aussi pour ambition de refléter l'actualité technologique dans ce domaine.

vendredi 27 mai 2011

Chine: des prisonniers condamnés à jouer à World of Warcraft

C'est moins amusant qu'on pourrait le penser. Le travail forcé est de moins en moins rentable, certains pays n'acceptant plus d'importer des produits fabriqués dans des conditions proches de l'esclavagisme. C'est tant mieux, sauf que du coup des prisons chinoises se tournent vers l'économie virtuelle et le gold farming en particulier. Des prisonniers sont forcés de jouer 12h par jour pour ramasser de l'or virtuel dans des MMORPG, qui sera ensuite revendu pour de l'argent réel à des joueurs qui veulent gagner du temps en avançant plus rapidement dans le jeu.
Liu Dali, 54 ans, était un de ces prisonniers-joueurs, condamné pour avoir accusé le gouvernement de corruption. Selon son témoignage, 300 prisonniers de son camp de rééducation se relayaient pour jouer constamment, rapportant jusqu'à 650 euros par jour, presque le salaire mensuel moyen en Chine. S'ils n'étaient pas suffisamment performants, les gardiens les battaient.

Sources : Sur-la-Toile, The Guardian

mercredi 25 mai 2011

Filtrage internet du contenu sexuel grâce au bruit

L'oreille humaine repère vite le son d'une vidéo pornographique. Il n'y a pas de raison qu'un logiciel n'en soit pas non plus capable. Il existe déjà des systèmes d'analyse d'image pour repérer ces vidéos et images licencieuses avant qu'elles n'atteignent l'affichage sur l'écran. Ces logiciels ont toutefois des défauts ; ils ont du mal à distinguer une image de nudité (érotique ou pornographique) d'une personne en maillot de bain ou encore d'un visage pris de près.
Repérer les gémissements de l'acte sexuel permettrait une meilleure nuance. Des chercheurs coréens ont réalisé cette idée. Ils ont remarqué que les signaux normaux sont normalement d'un ton assez bas et que les clips musicaux ont divers niveaux de hauteurs. Les sons pornographiques sont plutôt aigus et répétitifs...
Le logiciel a été capable pour l'instant de repérer 93 % des contenus pornographiques de test. Certaines fois, le logiciel est perturbé par la musique de fond ou des rires aigus dans des spectacles sont mal interprétés. L'idéal est donc d'avoir un logiciel qui combine analyse de l'image et du son en même temps. Pas de souci : vous pourrez regarder « Quand Harry rencontre Sally » sans censure !

Sources : Sur-la-Toile, New Scientist

vendredi 20 mai 2011

Quelles règles les programmeurs débutants devraient-ils toujours respecter ?

Quelles règles les programmeurs débutants devraient-ils toujours respecter ?
Un développeur expérimenté livre ses 7 règles d'or


A ses débuts, le programmeur inexpérimenté a tendance à fixer son attention sur la fonctionnalité à produire, quelque soit la quantité de ligne de code, les procédures et les fonctions utilisées pour produire le résultat final. Et ceci sans comprendre (parfois) ce qu'il fait vraiment ou les spécificités du langage.
Paul Vick, un développeur reconnu et spécialisé dans les bases de données et les langages, a travaillé sur plusieurs produits Microsoft dont SQL Server, Visual Basic ou le runtime .NET. Dans un billet de blog, il s'est inspiré des « sept règles pour les écrivains débutants » pour en proposer une version aux jeunes développeurs et leur éviter de faire trop d'erreurs. Les voici.

Règle numéro 1, le programmeur débutant ne doit pas écrire de longues procédures. Une procédure ne devrait pas avoir plus de dix ou douze lignes de code.

Deux, chaque procédure doit avoir un objectif clair. Un bon programme doit avoir des procédures claires, sans cumul.

Trois, les programmeurs débutants ne doivent pas utiliser les fonctions fantaisistes du langage. Pour Paul Vick, il est mal pour un débutant d'utiliser autre chose que des déclarations de variables, les appels de procédures, des opérateurs (arithmétiques, comparaisons, etc.) et les fonctions de contrôle de flux. Selon lui, l'utilisation des fonctions simples oblige à réfléchir à ce que l'on écrit.

Règle numéro 4, ne jamais utiliser les fonctionnalités du langage dont vous n'êtes pas sûr(e) du résultat ou du rôle. Une règle d'or indépassable pour Paul Vick, qui estime que si elle n'est pas respectée par un débutant, il devrait purement et simplement changer de métier.

Règle numéro 5, les débutants doivent à tout prix éviter le copier/coller. Sauf, évidemment, s'ils veulent copier le code d'un programme qu'ils ont écrit.

Six, le débutant doit éviter l'abstrait, et toujours opter pour le concret.

Et enfin la règle numéro 7 : appliquer les six règles ci-dessus chaque jour pendant au moins six mois.

La pratique de la programmation en suivant ces 7 règles d'or peut s'avérer très gênant reconnaît Paul Vick. Mais pour lui, c'est un excellent moyen d'apprendre un langage de programmation.

Sources : Developpez.com, Blog de Paul Vick

jeudi 19 mai 2011

Facebook : gare au spam "qui regarde mon profil"

Sur Facebook, les spams touchent de plus en plus les utilisateurs non avertis. Depuis quelques temps, des messages circulent sur le réseau social proposant aux internautes de connaître les personnes qui consultent leur profil. Une curiosité qui se paie par le prix de l'embarras une fois les données piratées.

Les spammeurs ont trouvé leur nouvelle cible : les réseaux sociaux. Facebook, plus particulièrement, se retrouve en proie aux nombreuses menaces de hackers. La dernière en date consiste à proposer aux utilisateurs de voir qui consulte leur profil. Un piège habilement élaboré qui se base sur la tendance des internautes à vouloir à tout prix savoir qui s'intéresse à leurs informations.
Le site begeek en fait d'ailleurs la surprenante constatation. Pour en faire l'expérience, il propose de taper dans barre Google "savoir qui". Les suggestions proposées par le moteur de recherche, basées sur le nombre de requêtes, font apparaître en troisième position "savoir qui consulte mon profil facebook". Il est pourtant impossible d'obtenir de telles informations, comme le rappelle Facebook qui précise qu'aucune application de ce type ne verra le jour pour conserver le principe même du réseau.
Au lieu d'assouvir la curiosité des internautes, la fausse application les redirige vers une page hébergée à l'étranger sur laquelle il est demandé de coller une ligne de code dans sa barre d'adresse avant de répondre à un questionnaire de sécurité. Une opération aux nombreuses conséquences comme le piratage de ses informations personnelles et la propagation de nouveaux liens piégés sur les profils de ses amis.
Selon une récente étude réalisée par BitDefender, 68% des utilisateurs de Facebook estiment ne pas avoir conscience des menaces liées aux publications douteuses sur leur profil. L'ignorance de ces risques est responsable des nombreux clics générés sur ces liens malveillants.

Source : MaxiSciences

jeudi 5 mai 2011

Les temps changent


Source : Geek & Poke