Le cyberblog du coyote

 

Extra

Editorial

Ce blog a pour objectif principal d'augmenter la culture informatique de mes élèves. Il a aussi pour ambition de refléter l'actualité technologique dans ce domaine.

mercredi 30 mars 2011

Décès de Paul Baran, un des pionniers d'Internet

L'ingénieur américain Paul Baran, qui a contribué à la création de l'Arpanet, le précurseur de l'internet, est mort samedi 26 mars à l'âge de 84 ans. Il a succombé des suites d'un cancer du poumon à son domicile de Palo Alto, en Californie, selon le New York Times de lundi, qui cite son fils.
Dans une série de documents techniques publiés dans les années 1960, il avait suggéré de bâtir un réseau de communications qui serait moins vulnérable à des attaques ou à des perturbations que les réseaux conventionnels, d'après le New York Times.
Avec son invention faite au milieu des années 1960, il était tellement en avance sur son temps que lorsqu'il a présenté à AT&T son idée, cette compagnie américaine de téléphonie l'a rejetée, ajoute le journal.
"Paul n'avait pas peur de suivre des directions contraires à ce que tous les autres considéraient comme la bonne ou seule chose à faire", a expliqué au New York Times Vinton Cerf, un vice-président de Google et ami de longue date de M. Baran.
L'Arpanet a été mis en place en 1969 par le ministère américain de la Défense, rappelle le quotidien. Il a été en fin de compte remplacé par l'internet.

Source : AFP

lundi 28 mars 2011

Le robot mouette hyper-réaliste

Voici un des drones volants les plus étonnants du moment. Il est capable de voler et de se poser de manière autonome. Il peut aussi bouger sa tête et son empennage pour se diriger. L'oiseau robot est modélisé pour voler comme le vrai. Il a été conçu par la firme allemande Festo dans le cadre de son Bionic Learning Network program qui implique différentes universités américaines et européennes afin d'utiliser les atouts de la nature pour le développement de systèmes mécatroniques. Le prototype est encore bien plus grand que le modèle biologique avec ses deux mètres d'envergure.


Les ailes battent de bas en haut, mais un système de levier permet un degré de déflexion. L'aile conserve toujours un angle d'attaque positif. L'empennage agit à la fois pour l'orientation verticale et latérale.

Source : Sur-la-Toile

dimanche 27 mars 2011

Des robots-souris résolvent des labyrinthes complexes

Connaissez-vous la Micromouse Robot Competition ? Elle se tient tous les ans au Japon et récompense de petits robots qui doivent retrouver le plus rapidement possible leur chemin dans un labyrinthe composé de cases.
Depuis les années 1970 sévit une discipline à peu près inconnue en France : la micromouse. Cette compétition est pourtant très populaire au Royaume-Uni, au Japon, en Inde et en Corée du Sud. L’épreuve consiste à fabriquer un petit robot, la souris (mouse), qui doit trouver le centre du labyrinthe le plus rapidement possible. La compétition se déroule en deux étapes : l’apprentissage et le run. Mais regardez plutôt en image.


Les « souris » sont extrêmement rapides et fluides. © RobolaBon, Youtube

Le labyrinthe est un grand plan carré de 2,88 mètres carrés composé de seize cellules de 180 millimètres de côté par 50 millimètres de hauteur. Les cellules ont tendance à se multiplier avec les années, complexifiant la compétition. Le petit robot ne doit pas excéder 250 millimètres de large et de long. En revanche, il n’y a pas de hauteur limite. Il ne peut pas endommager les murs (ce qui serait trop facile) et il doit utiliser des sources d’énergie non polluantes.

Comment font-ils pour reconnaître leur chemin?

Ils se basent sur un algorithme. Le A*(A star) est un algorithme de recherche de chemin. Il l’indique d’ailleurs très rapidement mais n’indique pas nécessairement la solution optimale. Autrement dit, pour aller d’un point à un autre, le robot commence par se diriger vers le point d’arrivée. Il choisit donc la cellule la plus proche de l’arrivée au détriment d’autres cellules. Cependant, il les garde quand même en mémoire pour les utiliser en cas d’impasse. La méthode de l’algorithme de remplissage par diffusion est différente. Chaque case possède une valeur au départ qui est égale au nombre minimal de cases à parcourir pour rejoindre l’arrivée s’il n’y avait pas d’obstacles. En avançant dans chaque case, l’algorithme recalcule la valeur de la case en fonction des obstacles et des cases voisines. Donc, quand il a parcouru la totalité du labyrinthe, il donnera le chemin le plus faible, autrement dit celui qui aura la valeur la plus faible.

Source : Futura-Sciences

vendredi 18 mars 2011

GNU/Linux HS 53


Disponible dans les kiosques

Communiqué de presse

jeudi 17 mars 2011

Des physiciens trouvent l'algorithme manquant à l'ordinateur quantique

Une équipe internationale de physiciens a trouvé un important algorithme manquant aux futurs ordinateurs quantiques: la version quantique de l'algorithme de Metropolis. Cette découverte, publiée dans la revue Nature, permettra aux futurs ordinateurs quantiques de simuler la nature ou encore l'évolution de systèmes quantiques avec bien plus de précision et plus efficacement qu'il ne sera jamais possible de le faire avec des ordinateurs conventionnels.

Une astuce mathématique de plus de 80 ans

Provenant de l'Allemagne, de l'Autriche et du Canada, les chercheurs butaient depuis quelques années sur un problème d'irréversibilité typique de la physique quantique. Parmi ceux-ci, le professeur David Poulin, de l'Université de Sherbrooke, a exploité une astuce mathématique pour sortir de l'impasse.
«Lors d'un séminaire avec mes collègues à Vienne, j'ai réalisé qu'un lemme mathématique de 1928 pourrait résoudre le problème, se souvient le physicien de la Faculté des sciences. Une demi-heure plus tard, nous avions intégré cette formule à notre travail et l'essentiel était réglé.»
Le pendant classique de l'algorithme de Metropolis est largement utilisé pour résoudre des problèmes d'optimisation courants dans l'industrie. Cette version quantique permettrait de prédire le comportement de tout système physique régi par les lois de la mécanique quantique.
Les spécialistes anticipent déjà de nombreuses applications, notamment la mise au point de nouveaux médicaments et matériaux chimiques par l'étude du comportement de certaines molécules. Ils pensent aussi aux découvertes de nouvelles particules pour des systèmes de haute énergie ou encore à l'augmentation de la température d'utilisation des matériaux supraconducteurs.

La promesse d'un prix Nobel enfin tenue

L'histoire de cet algorithme est liée à l'un des rares physiciens connus du grand public: celui qui a révélé l'origine de l'accident de la navette spatiale Challenger, le Prix Nobel de physique Richard Feynman. En 1982, Richard Feynman proposa de construire un ordinateur quantique afin de simuler la nature. À partir de là, les physiciens ont formalisé assez rapidement comment un tel ordinateur pourrait simuler la dynamique d'un système quantique. «Mais le gros problème demeurait d'initialiser l'ordinateur quantique, affirme David Poulin. Par exemple, comment préparer l'état d'énergie minimale du système sur l'ordinateur quantique?»
Avec la découverte de cet algorithme, tous les outils sont maintenant là pour bien préparer l'ordinateur quantique à faire des simulations. «La promesse de Feynman est dorénavant remplie", déclare le professeur Poulin. "C'est un gros morceau pour l'informatique quantique et je suis persuadé qu'il reste d'autres algorithmes à découvrir pour d'autres types d'applications», conclut-il.

Une performance épique

Cette avancée scientifique majeure est loin d'être un cas isolé pour l'Équipe de recherche en informatiquequantique de l'UdeS (EPIQ), qui réunit les professeurs Poulin, Blais, Pioro-Ladrière, Reulet et leurs collaborateurs. En effet, en l'espace d'un an, ces chercheurs ont déjà publié 18 articles dans des revues scientifiques très prisées: Science, Nature Communications, Nature Physics, Physical Review Letters...

Source : Techno-Science

lundi 14 mars 2011

Pierre - papier - ciseaux

Après le robot qui gagne à Jeopardy, voici le robot qui vous bat à pierre, papier, ciseaux. Et il est plutôt fort, le simulateur du New York Times. Dans le mode difficile, il s’appuie sur une base de données de 200'000 parties enregistrées, et surtout la séquence des «armes» choisies, pour prédire votre prochain coup. Dans le mode facile, il apprend en fonction de vos choix. Mais au-delà des premières manches, difficiles de l’avoir!

vendredi 11 mars 2011

Le Prix Turing 2010 au vainqueur du Jeopardy

Leslie Valiant, dont les travaux ont notamment servi à mettre au point Watson, l’ordinateur d’IBM qui a gagné contre des humains au jeu télévisé Jeopardy, vient d’être récompensé par l’ACM Turing Award 2010, considéré comme la plus haute distinction pour les informaticiens.
Comme nous l’assurait Bruno Bonnell, la victoire de l’ordinateur Watson au jeu télévisé Jeopardy, équivalent américain de notre Questions pour un champion, représente un exploit important dans l’histoire de l’informatique, du même ordre que celle de Deep Blue contre Gary Kasparov, champion du monde d’échecs, en 1997.
Derrière cette puissante machine se trouvent des logiciels capables de comprendre une question exprimée en langage courant et d’en extraire les mots les plus significatifs. Pour parvenir à cette avancée, les ingénieurs d’IBM se sont appuyés sur les travaux théoriques du Britannique Leslie Valiant. Depuis plus de trente ans, ce mathématicien, qui professe aujourd’hui à l’université Harvard, aux États-Unis, a plusieurs fois été récompensé pour ses travaux en mathématiques et en informatique, qui ont eu des implications en matière d’intelligence artificielle. On lui doit notamment les algorithmes holographiques (un concept de mathématique), la démonstration d’un théorème important de la théorie de la complexité, depuis appelé théorème de Valiant–Vazirani, et l’introduction de la classe #P, qui permet de classer les problèmes selon la complexité à les résoudre.

Apprendre à un ordinateur… à apprendre

Les travaux de Leslie Valiant ont notamment fait progresser les outils logiciels pour permettre à un ordinateur d’engranger des connaissances, ce qui a conduit à la victoire de Watson. Leslie Valiant vient de recevoir une récompense supplémentaire et non des moindres : celle délivrée par l’ACM (Association for Computering Machinery), considérée comme l’équivalent d’un prix Nobel ou de la médaille Fields (en mathématiques).
Baptisée Turing Award, cette récompense (assortie de 250.000 dollars) rend ainsi hommage à Alan Turing, mathématicien britannique que l’on peut qualifier de génial et qui a posé les bases de la programmation et de l’algorithmique avec des « calculateurs universels programmables », que l’on appellera plus tard ordinateurs.

Source : Futura-Sciences

vendredi 4 mars 2011

Le robot basketteur

mercredi 2 mars 2011

Simulateur de Dauphin - Comprendre les microprocesseurs

En 1977, le professeur Jean-Daniel Nicoud crée le Dauphin, un génial petit ordinateur livré en kit, qu’il fallait construire soi-même. Cette sympathique machine a rencontré un grand succès en Suisse romande, permettant à de nombreux passionnés de s’initier à cette nouvelle discipline.
Aujourd'hui les PC sont développés par de grandes équipes d'ingénieurs, mais les principes de base sont restés les mêmes. Pour fêter les 30 ans d'EPSITEC, nous avons développé un ordinateur Dauphin virtuel, accompagné d'un manuel didactique. Tous les deux sont gracieusement mis à votre disposition.
Avec ce simulateur, vous vous trouvez face à un ordinateur rudimentaire, vierge de tout logiciel, qui ne sait strictement rien faire, exactement comme à l’époque des pionniers de l’informatique. C’est vous qui lui donnez toutes les instructions qu’il doit exécuter. Même les tâches les plus simples telles qu’afficher la valeur correspondant à la touche pressée doivent être programmées. Vous acquerrez ainsi les bases de la programmation en « langage machine », une chose presque totalement oubliée de nos jours.

mardi 1 mars 2011

Différence entre un chercheur et un ingénieur informaticien


Source : Les céréales du dimanche matin