Le cyberblog du coyote

 

Extra

Editorial

Ce blog a pour objectif principal d'augmenter la culture informatique de mes élèves. Il a aussi pour ambition de refléter l'actualité technologique dans ce domaine.

mercredi 31 juillet 2019

L’informaticien qui a stoppé la propagation de WannaCry échappe à la prison

Poursuivi dans une affaire de logiciel malveillant, l'informaticien a finalement échappé à la prison aux États-Unis. L'abandon de ses vieilles pratiques et son rôle dans la lutte contre la propagation du malware WannaCry ont joué en sa faveur.

Lire l'article de Julien Lausson sur Numerama

lundi 29 juillet 2019

Apprendre à coloriser des images

La colorisation d’archives est couramment utilisée dans le milieu audiovisuel pour restaurer et rendre plus réalistes des vidéos anciennes. Elle nécessite un travail manuel fastidieux qu'il est actuellement difficile d'automatiser. Quelles en sont les raisons ?

Lire l'article d'Aurélie Bugeau & Nicolas Papadakis sur Interstices

dimanche 28 juillet 2019

Départs en vacances: comprenez comment se forment les bouchons avec ce simulateur

DÉPARTS EN VACANCES - Au coeur de l’été, bloqué en voiture sur une autoroute bondée... En ce week-end de traditionnel chassé-croisé entre “juillettistes” et “aoûtiens”, les grands serpents de bitumes qui sillonnent la France se retrouvent encombrés de dizaines de milliers de voitures. Et inévitablement, cela finit par coincer. Ce samedi 27 juillet, Bison Futé voit rouge pour les vacanciers dans le sens des départs.
Mais pourquoi, au fait? Si l’on comprend parfaitement qu’un accident puisse créer un gros ralentissement, certains bouchons semblent parfois surgir de nulle part. En fait, leur apparition est logique. Elle est même physique, et plusieurs scientifiques ont déjà réalisé de nombreuses simulations pour les expliquer.


Le chercheur allemand Martin Treiber a lui carrément mis au point un simulateur de trafic que tout un chacun peut ajuster pour se rendre compte des conditions de formation des embouteillages.
Sur trois situations différentes (un circuit fermé, une bretelle d’autoroute et une diminution du nombre de voies), il est possible de voir le comportement des voitures petit à petit, selon des règles statistiques. Des curseurs permettent de changer le nombre de voitures sur la route, le pourcentage de camions, la vitesse, mais aussi l’accélération ou encore la distance entre deux véhicules.
Regardez dans notre vidéo en haut de l’article quelques exemples de formations de bouchons ou amusez vous à créer vos propres simulations pour passer le temps pendant les embouteillages.

Source : Matthieu Balu, Huffpost

samedi 27 juillet 2019

Les 7 thématiques de l'enseignement SNT décortiquées

A l’occasion de l’ouverture du Mooc SNT (Sciences Numériques et Technologie), l’Université de Nantes et Class’Code Pays de la Loire organisent une série de conférences permettant de découvrir les 7 axes thématiques abordés dans le programme scolaire. Il est intéressant de voir ce que nos voisins français font chez eux.

Voir tout cela sur Pixees

vendredi 26 juillet 2019

Cette intelligence artificielle transforme votre visage en portrait façon Van Gogh ou Rembrandt

FaceApp n’a (déjà) plus la cote et les réseaux sociaux ont peu à peu été dépeuplés des photos d’internautes "vieillis" par l’application russe. Mais une autre pourrait prendre sa place en haut du podium. La plateforme aiportraits.com propose également de transformer les visages grâce à l’intelligence artificielle. Mais il s’agit ici de les transformer en peintures anciennes, rapporte The Verge.
L’algorithme d’Aiportraits s’est entraîné sur une base de données de 45.000 portraits peints à l’huile, à l’aquarelle ou à l’encre. Et les styles sont très divers: de Rembrandt à l'impressionniste Van Gogh.
Il existe déjà des applications qui permettent de créer un effet "peint" ou "dessiné" sur une photographie. Mais de la même manière que FaceApp ne se contente pas d’apposer un filtre unique à tous, Aiportraits analyse chaque élément du visage pour générer une image unique.


Le succès d'Aiportraits semble avoir eu raison de l'application car mardi après-midi, il était impossible de l’utiliser. "Nous connaissons une surcharge de trafic. Veuillez essayer dans quelques minutes." Quelques heures plus tard, le service était toujours indisponible.

Source : BFMTV

jeudi 25 juillet 2019

Rutger Hauer, la dernière larme dans la pluie

L'acteur du robot humanoïde de «Blade Runner» (un de mes films cultes) est décédé à l'âge de 75 ans, en cette année 2019, qui est celle durant laquelle se déroule le film. Il y restera associé à jamais, pour l'un des plus beaux monologues du cinéma:

«J’ai vu tant de choses que vous, humains, ne pourriez pas croire. De grands navires en feu surgissant de l’épaule d’Orion. J’ai vu des rayons fabuleux, des rayons C, briller dans l’ombre de la porte de Tannhäuser. Tous ces moments se perdront dans le temps. Comme les larmes dans la pluie…
Il est temps de mourir.»



Lire l'article de Nicolas Dufour sur letemps.ch

mercredi 24 juillet 2019

Apollo Guidance Computer, l'ordinateur qui a aidé les hommes à aller sur la Lune

Voici comment l'ordinateur d'Apollo, appelé en anglais "Apollo Guidance Computer" (AGC), a façonné le monde d'aujourd'hui, bien qu'étant des millions de fois moins puissant qu'un smartphone de 2019.

Lire l'article de Sciences et Avenir

mardi 23 juillet 2019

Au Rubik's Cube, l'IA est beaucoup plus efficace que l'être humain

Vingt-huit mouvements et 1,2 seconde, c'est ce qu'il a fallu à l'intelligence artificielle de DeepCubeA pour résoudre un Rubik's Cube. Boostée au deep learning, l'IA a tout appris d'elle-même.

Lire l'article de Louis Neveu sur Futura

lundi 15 juillet 2019

Fake nudes et environnement 3D : l'avenir de l'IA

dimanche 14 juillet 2019

Comment l’ordinateur d’Apollo 11 a préparé l’arrivée de nos smartphones

Malgré sa puissance extrêmement limitée, l’ordinateur embarqué aux côtés des astronautes de la mission Apollo 11 a marqué une profonde rupture dans la création, la miniaturisation et l’utilisation de composants informatiques.

Lire l'article de Raphael Grably sur BFMTV

samedi 13 juillet 2019

Facebook gardera secret le code de son robot joueur de poker car il serait trop puissant

Des chercheurs ont mis au point Pluribus, un bot qui a battu plusieurs joueurs pro de poker en même temps. Une première qui pourrait changer la scène professionnelle du poker.

Noam Brown, un chercheur de Facebook, et Tuomas Sandholm, un chercheur de Carnegie Mellon, ont développé un bot capable de battre plusieurs joueurs professionnels de poker en même temps, et ils l’ont présenté le 11 juillet 2019 dans un billet de blog. Ils ont également publié leurs résultats dans la revue académique Science.
Il s’appelle Pluribus et il a été testé sur plusieurs joueurs reconnus, dont deux qui ont gagné le championnat World Series. « C’est la première fois qu’une intelligence artificielle a battu la crème de la crème des joueurs dans un jeu complexe avec plus de deux joueurs ou équipes », vante la publication. Il s’agissait de parties de la version la plus classique du jeu, « hold’em no limit » à 6 joueurs. L’un d’entre eux, Darren Elias, a confié à Wired que l’algorithme avait un style plus « audacieux » que les humains, n’hésitant pas à augmenter énormément les mises. Le bot blufferait également très bien.

« IL S’APPREND TOUT SEUL À GAGNER »

Contrairement à certaines manières d’entraîner les algorithmes, le robot n’a pas appris en s’inspirant de parties existantes : « Il s’apprend tout seul à gagner en se jouant lui-même, et il ne s’appuie pas sur des exemples, des conseils ou des stratégies qui existent » précise Noam Brown, l’un des chercheurs, qui fait partie de la division IA de Facebook.
C’est lui qui, lorsqu’il était encore doctorant à l’université de Carnegie Mellon, qui avait co-développé Ligatus, l’intelligence artificielle capable de battre des joueurs de poker. La différence avec Pluribus, c’est que Ligatus avait réussi à l’emporter en matchs face à face, tandis que Pluribus est capable de battre ses multiples adversaires en simultané, ce qui est plus difficile.
Comme l’a fait remarquer la MIT Technology Review, une telle technologie serait à ce jour trop puissante pour être libérée dans la nature, car elle pourrait « détruire l’industrie du poker ». Noam Brown, le co-créateur de Pluribus, l’a confirmé dans une interview à Business Insider, ajoutant que son bot allait « changer la manière dont on joue au poker professionnel », notamment parce qu’il va à l’encontre de certains codes établis dans les parties.

Sources : Numerama, Le Figaro

vendredi 12 juillet 2019

IBM Watson : tout savoir sur le superordinateur IA et Big Data

IBM Watson est un superordinateur créé par IBM, combinant intelligence artificielle et analyse de données pour répondre aux questions plus rapidement qu’un humain. Découvrez tout ce que vous devez savoir à son sujet.

Lire l'article de Bastien L sur lebigdata.fr

jeudi 11 juillet 2019

Apollo 11 : l’exploit technologique des ordinateurs de la mission

Système multitâches, mise en réseau, clavier, crainte de l'espionnage... Il y a 50 ans, l'informatique était au cœur de la mission Apollo avec des technologies naissantes qui deviendront très vite indispensables pour la conquête spatiale, mais aussi dans tous les secteurs et la vie de tous les jours.

Lire l'article de Fabrice Auclert sur Futura

mercredi 10 juillet 2019

Intelligence artificielle : 7 technologies à connaître impérativement

L’intelligence artificielle : une technologie révolutionnaire, de plus en plus utilisée par les entreprises de tous les secteurs, en passe de bouleverser toutes nos habitudes. Toutefois, en réalité, l’IA est un terme qui englobe une large variété de technologies. Découvrez 7 d’entre elles, à connaître absolument pour se préparer à l’avenir.

Lire l'article de Bastien L sur lebigdata.fr

mardi 9 juillet 2019

Libra : les dangers du développement d’une monnaie privée

Nous sommes le 19 mai 2020. Mark Zuckerberg déploie Calibra, comme annoncé moins d’un an plus tôt : Facebook, WhatsApp, et Instagram, qui ne forment plus qu’un seul et même service, sont dotés d’un portefeuille électronique permettant à leurs plus de 3 milliards d’utilisateurs d’échanger en Libra. Cette nouvelle cryptomonnaie est gérée par le consortium formé autour de l’entreprise californienne. Les biens et services vendus par ses membres, tels que eBay ou Uber, deviennent payables en Libra, pendant que leurs salariés sont encouragés à recevoir tout ou partie de leur salaire en Libra.

Lire la suite de l'article de Tristan Dissaux sur The Conversation

lundi 8 juillet 2019

Une intelligence artificielle simule si bien l’Univers qu’elle déconcerte ses créateurs

Pour la première fois, des scientifiques ont utilisé l’intelligence artificielle pour créer des simulations complexes et tridimensionnelles de l’Univers. Le simulateur s’appelle le Deep Density Displacement Model, ou D3M, et il est si rapide et précis que les astrophysiciens qui l’ont conçu ne savent même pas comment il fait son travail.

Lire l'article sur GuruMed

samedi 6 juillet 2019

L’intelligence artificielle met un visage sur une voix

Un algorithme d’apprentissage automatique du Massachussetts Institute of Technology (MIT) parvient à extraire des caractéristiques vocales pour générer un visage plausible qui pourrait leur correspondre.

Lire l'article d'Arnaud Devillard sur Sciences et Avenir

jeudi 4 juillet 2019

Game Builder : l'outil de Google qui permet aux utilisateurs de créer leurs propres jeux

Édité par Area 120, qui développe les projets expérimentaux chez Google, Game Builder permet de créer un jeu vidéo sans maîtriser la programmation.

Lire l'article d'Alexandre Boero sur Clubic

mercredi 3 juillet 2019

Pourquoi la « Libra » de Facebook est une bonne nouvelle pour le Bitcoin et les autres cryptos

En lançant sa propre crypto-monnaie, Facebook menace-t-elle le Bitcoin et les autres monnaies virtuelles... ou est-ce au contraire une aubaine pour des devises 2.0 encore peu connues du grand public ?

Lire l'article de Fabien Soyez sur Cnet

mardi 2 juillet 2019

Des ados ont hacké l’ordinateur de leur prof pour changer les notes et se faire du fric

Quand, en première, je n’ai pas réussi à me connecter à mon ordinateur, ma professeure est venue me donner les mots de passe et identifiants de l’administration. J’ai alors pensé : « Peut-être qu’on peut s’en servir autrement. » J’ai commencé à fouiner et je me suis rendu compte que les identifiants marchaient sur tous les ordinateurs du réseau. J’ai voulu voir si je pouvais me connecter au compte de quelqu’un.
C’est seulement quelques temps plus tard que je suis devenu ami avec quelqu’un qui s’y connaissait bien mieux que moi en programmation. Il a compris comment accéder aux caméras de l’école et comment les faire bouger en se servant d’un programme nommé NetVu Observer. On a découvert ça après avoir déniché les adresses IP des caméras, en cliquant un peu partout sur le grand menu bleu. Ce n’était pas forcément très légal, mais c’était assez amusant à faire.
On était toujours en train d’essayer de trouver des identifiants pour le réseau. Alors nous avons fixé l’objectif des caméras vers une salle de classe, dont la professeure était connue pour entrer et sortir de la salle sans arrêt. On s’est servi des caméras pour déterminer à quelle heure elle partait avant la fin des cours, et sommes entrés avant qu’elle ne parte. Elle ne s’était pas déconnectée de l’ordinateur, alors nous avons pu y avoir accès.
On y a installé un logiciel espion, qui nous enverrait un mail toutes les 30 minutes, dès qu’elle écrivait. C’est comme ça que nous avons obtenu son identifiant et son mot de passe. Et puisqu'on avait ses identifiants, on avait ainsi accès aux bulletins scolaires. On pouvait donc modifier les notes.
On a d’abord commencé par aider nos amis qui avaient du mal à avoir de bonnes notes, ou qui faisaient des crises d’angoisses à propos de leur moyenne, parce qu’ils ne savaient pas si ces dernières seraient suffisantes pour qu'ils soient acceptés dans les universités qu'ils visaient. Nous augmentions chaque note de cinq points maximum, car nous ne voulions pas que la professeure s’en rende compte. Si quelqu’un avait un 0 et que nous le changions en 20, ça allait être un peu trop évident.
Un jour, je traînais avec un ami à l’heure du déjeuner. Il était plutôt mal en point. Puis il m’a confié avoir fait une dépression nerveuse, à cause de son cours de chant. Il ne savait pas s’il l’avait validé. Je ne comprenais pas vraiment comment quelqu’un pouvait avoir une mauvaise note en chant, mais pour lui, j’étais prêt à prendre un risque, alors j'ai installé un programme d’enregistreur de frappe dans l’ordinateur de la prof. Pour la première fois, nous avons changé le 0 en 17. Ça a marché, parce que la prof n'y connaissait pas grand-chose en technologie, alors elle ne s’est pas posée de question, et cela a propulsé mon ami vers le 12 dont il avait besoin.
On a compris qu’on pouvait rentabiliser ce système si on le voulait vraiment. On a donc demandé à nos amis de contacter certaines personnes qui avaient de mauvaises notes, et à qui ils manquaient deux points environ dans une matière. On leur a proposé un tarif de 20 euros. La première année, on a gagné 500 ou 600 euros. On ne voulait pas arnaquer les gens, et à l’époque, mes deux parents avaient accès à mon compte bancaire. Je ne voulais pas qu’ils se demandent d’où venait l'argent.
Je n’ai changé qu’une seule note dans mon propre bulletin, en Première. C’était le dernier test de maths que j’ai passé. Je n’avais pas vraiment travaillé, alors j’ai changé mon 6 en 9.
Notre ami a continué à scanner les ordinateurs, et il a fini par trouver un ordinateur appartenant aux techniciens informatiques de l’administration. Il venait d’une autre école, et c’est comme ça qu’on a compris que toutes les écoles de notre quartier se servaient du même réseau. On a découvert que pour son travail, un technicien administrateur, en particulier, utilisait le même compte d'administrateur par défaut, ce qui, en soit, est une faille de sécurité. Sur son ordinateur, il avait installé un programme qui pouvait lancer les mises à jour sur tous les ordinateurs de tout le réseau, ce qui fait qu’on avait presque accès à tout ce dont on avait besoin. Il avait aussi un logiciel qui permettait d’installer le système HVAC, c’est-à-dire qu’il pouvait contrôler les températures de tous les lycées. Clairement, on était plutôt contents de nos trouvailles
Une fois, la nuit, à trois heures du matin, j’ai essayé de me connecter sur l’ordinateur, comme je pensais que personne n’y serait connecté à cette heure-là. Mais le système indiquait que quelqu’un était déjà bien connecté, et me demandait si je voulais virer l’utilisateur. J’ai pensé que c’était mon ami, mais en fait, c’était l'administrateur. Ce dernier m’a viré de cet ordinateur-là, et, quand, le lendemain, je suis revenu à l’école, ils étaient en train de changer toutes les caméras de surveillance.
Je suppose qu’au départ, beaucoup d’écoles n’ont pas fait vraiment attention à leur sécurité informatique, parce qu’elles n’imaginaient pas que quelqu’un chercherait à hacker ce genre de choses. Les administrateurs informatiques sous-estiment vraiment ce que les élèves peuvent réellement faire.
Il y aura toujours des failles de sécurité et des possibilités de corrompre les fichiers, dans n’importe quel système. Selon moi, il y a vraiment beaucoup de monde qui triche. Ça se verra dans leurs performances à l’université. J’ai envisagé de tricher à la fac, mais les conséquences n’en valent pas le coup.

Source : VICE France