Le cyberblog du coyote

 

Extra

Editorial

Ce blog a pour objectif principal d'augmenter la culture informatique de mes élèves. Il a aussi pour ambition de refléter l'actualité technologique dans ce domaine.

dimanche 29 décembre 2013

C'est quoi le big data ?

jeudi 26 décembre 2013

Doit-on boucher sa webcam quand on ne l'utilise pas ?

La réponse est oui. Ce n'est pas une réponse type de paranoïaque, mais le résultat d'une recherche … et il existe en plus de cela des précédents.
Un exemple aux États-Unis : une femme avait donné l'alerte au FBI. Elle avait été pour le moins choquée de voir deux photos d'elle, nue, qu'elle a reçue par email. Ces deux photos avaient été prises sans qu'elle le sache par la caméra de son ordinateur portable.
Heureusement, le FBI a pu remonter jusqu'à la source : un collègue de classe. Le FBI a trouvé le logiciel sur l'ordinateur de cet étudiant. Ce logiciel lui avait permis d'espionner plusieurs filles. Normalement, la plupart des ordinateurs ont une lumière témoin qui indique quand la webcam est en fonction. Pourtant, la jeune fille a dit qu'elle n'a jamais vu cette lumière s'allumer sans qu'elle ne le veuille. On pensait que cela n'était pas possible d'avoir cette lumière déconnectée tandis que la webcam filme.
En réalité, des chercheurs viennent de montrer que l'on peut très bien le faire. Ces derniers l'ont d'ailleurs fait avec des ordinateurs d'Apple comme les iBooks ou iMacs (car ils sont un peu moins sécurisés a priori, étant moins ciblés par les pirates en général, mais les chercheurs assurent que tous les PC sont dans le même cas).
Le FBI a d'ailleurs déclaré être capable de cette petite prouesse. Les chercheurs de l'université John Hopkins ont réussi à le faire maintenant à leur tour. L'explication est que les ordinateurs portables modernes sont en réalité plusieurs ordinateurs en un. Ils ont plusieurs processeurs (de différentes tailles).
Alors, comme il y a par exemple un processeur pour la batterie, on peut faire d'autres choses à distance, comme faire exploser le portable (ou incendie au moins). On peut faire en sorte également de lire tout ce que vous tapez lettre après lettre. Évidemment, de source assez sûre (Wikileaks) les premiers à surveiller les internautes, ce sont les gouvernements. Ne devenez surtout pas parano et continuez d'utiliser la technologie sans angoisser, hein ?

Source : Sur-la-Toile

dimanche 22 décembre 2013

Le bruit de votre ordinateur trahit ce qu'il fait

Les murs ont des oreilles, même pour les ordinateurs. Le microprocesseur d'un ordinateur pourrait en effet fournir de précieuses informations à un espion.
Des chercheurs israéliens de l'université de Tel-Aviv ont montré que simplement écouter les vibrations qu'émet un ordinateur permet de dire quels types d'opérations sont en cours. On pourrait tout à fait s'en servir avec assez de précision pour déterminer les détails des clés de chiffrage utilisées sur les sites web sécurisés ou même votre paiement en ligne.
L'équipe de chercheurs a réussi d'ailleurs à extraire les clés de chiffrage simplement en posant un smartphone à côté du PC ! Ainsi, les clés peuvent être « craquées » en une petite heure. La même technique peut être employée pour analyser des fluctuations de microcourants électriques qui circulent au niveau du capot de la machine, par simple contact.
L'angoisse est qu'il suffirait d'une application sur un smartphone pour arriver à de tels résultats et rien de plus ; pas besoin d'être James Bond.

Sources : Sur-la-Toile, Mail online

vendredi 20 décembre 2013

Futurologie : IBM prévoit le big data et des ordinateurs bienveillants

Dans son rapport annuel 5 in 5, IBM détaille cinq évolutions technologiques qui devraient partie de notre quotidien dans cinq ans. Big Blue parie que l’analyse et l’interprétation des données personnelles permettront aux machines de mieux nous connaître, afin de nous assister plus efficacement pour apprendre, consommer, nous soigner, nous protéger ou nous déplacer. Le superordinateur Watson joue un rôle central dans ces développements.

Lire l'article sur Futura-Sciences

jeudi 19 décembre 2013

Sigil

Sigil est un éditeur de livre électronique complet et gratuit pour les fichiers de type ePub, acronyme de "electronic publication". Vous pouvez l'utiliser pour créer votre propre livre électronique et l'exporter une fois terminé, au format EPUB.

mercredi 18 décembre 2013

Les bots représentent 61,5 % du trafic web

Si vous lisez ce billet, il est plus probable que vous soyez un programme qu'un humain. Les humains ne représenteraient que 38,5 % du trafic web en réalité. Il s'agit du résultat d'une étude d'Incapsula (société spécialisée en sécurité). Les bots ont vu leur nombre progresser de 51 % l'année passée. Bien entendu, certains de ces programmes ne sont pas bienveillants : ils cherchent une faille pour voler des données et réaliser des opérations de spams/scams dans les commentaires.
Il n'empêche ! La majorité des bots sont « bienveillants ». Ils sont des outils des moteurs de recherche souvent, pour indexer le contenu ou réaliser des archives avant effacement, ainsi que des réseaux sociaux qui vont chercher des données lorsqu'un lien est partagé ou « aimé ». Les chiffres donnés ne sont pas absolus (ils représentent les clients de la firme), mais donnent la tendance avec justesse.
Les bots malveillants seraient en recul, notamment grâce au travail de sociétés comme Google. Il existe aussi des bots « faits maison » pour réaliser des attaques de surcharge serveur.
Évidemment, cet accroissement de visites de bots peut avoir un impact sur les serveurs, mais il faut relativiser celui-ci, d'autant que la puissance des serveurs augmente également.

Source : Sur-la-Toile

mardi 17 décembre 2013

Un virus informatique propagé par ultrasons

En Allemagne, deux chercheurs de l’institut Fraunhofer ont créé un réseau de communication furtif entre plusieurs ordinateurs en se servant des haut-parleurs et microphones intégrés pour véhiculer des sons inaudibles. Grâce à un prototype de logiciel malveillant, ils ont démontré qu’il serait possible d’utiliser cette technique pour récupérer certaines données sensibles même sur des machines complètement isolées de toute connexion réseau. Michael Hanspach, l’un des auteurs de cette étude, est entré dans les détails pour Futura-Sciences.

lundi 16 décembre 2013

Les ordinateurs et les femmes qui les utilisent

Une collection d'images sur Flickr est consacrée aux ordinateurs manipulés par des femmes.

dimanche 15 décembre 2013

Pourquoi Merida est-elle la première héroïne aux cheveux bouclés de Disney?

Lorsqu’on a vu les premières images de Merida, l’héroïne de Disney-Pixar, nos têtes bouclées n'ont pas pu s'empêcher de se réjouir: ces cheveux! Ces boucles! Ce volume et ce joyeux bordel!


Merida a non seulement la lourde responsabilité d’être le premier personnage principal féminin de Pixar mais aussi —surtout?— la première héroïne aux cheveux bouclés de Disney. Réfléchissez-y deux secondes: Blanche-Neige? Cheveux lisses. Belle? Lisses. Cendrillon, Aurore, Raiponce? Pareil. Ariel a le droit a une espèce de masse rousse vaguement ondulée, un peu mieux réussie pour Esmeralda. Et Tiana, la princesse afro-américaine de La Princesse et la grenouille, a quelques frisures qui s’échappent. Mais des vraies boucles, des boucles qui bougent à la fois ensemble et séparément, bref des boucles comme les nôtres, Disney ne l’avait jamais fait.

La Petite Sirène, une bouclée contrariée

En fait, Disney ne pouvait pas le faire. Techniquement. «La Petite Sirène et Esmeralda devaient avoir des cheveux bouclés dans les premiers designs, mais la réalité, c’est que c’était trop difficile de les dessiner à la main, et ça aurait coûté beaucoup d’argent d’inclure toutes les boucles», explique Brenda Chapman, qui a créé le personnage de Merida, co-écrit et co-réalisé Rebelle.
Patricia Pineau, directrice de la communication scientifique du groupe L’Oréal, se souvient d’un congrès sur les images de synthèse à Boston, où elle avait présenté une modélisation scientifique de la chevelure, il y a quelques années.
«Dès la présentation terminée, des gens du monde de l’animation se sont précipités sur nous, nous disant qu’ils rêvaient d’un tel modèle depuis des années. Disney voulait rencontrer les gens de chez L’Oréal, ils voulaient notre logiciel!»
L’Oréal n’avait pas vocation à collaborer avec Disney, mais l’excitation des animateurs souligne l’ampleur de la question. «Une chevelure, c’est 120 à 150.000 fibres, souligne Patricia Pineau. C’est énorme!» (Pixar a finalement développé seul sa modélisation et ses logiciels pour les cheveux de Rebelle).
Même quand la technique des images de synthèse s’est développée pour les films d’animation, la boucle est restée compliquée: Brenda Chapman explique ainsi que dans Monstres et Cie, sorti en 2001 (soit six ans après le premier dessin-animé en images de synthèse Toy Story), le personnage de Bouh était censé avoir les cheveux bouclés, mais que la technologie d’animation lui a fait défaut.

Rupture technologique de la boucle

Pour Merida, les équipes de Pixar ont passé près de trois ans à développer les logiciels permettant d’animer une toison rousse qui devient un personnage du film. Les cheveux sont faits de 1.500 boucles individuelles, avec chacune son propre degré de frisure et de roux, placées sur le crâne de la jeune fille et programmées pour interagir les unes avec les autres et avec l’environnement extérieur. Il a fallu six mois pour ajouter progressivement chaque boucle au modèle de crâne de Merida, jusqu'à obtenir un total d’environ 111.700 cheveux.


Image des cheveux de Merida version logiciel / Disney-Pixar

Source : Slate.fr

samedi 14 décembre 2013

1984 d'Orwell à la sauce algorithmes

George Orwell avait prévu une époque de surveillance extrême de nos moindres faits et gestes. En réalité, ce n'est pas intervenu en 1984 et il n'y a pas de « Big Brother » humain, mais DES « Big Brothers » qui ont pour nom Google, Facebook et autres LinkedIn.... En bref, les algorithmes vous regardent.
Toute notre vie moderne est sous la coupe de programmes, en commençant par la finance internationale. Des chercheurs spécialisés regardent attentivement comment le « data mining » (exploitation de données) et les réseaux sociaux et autres communautés en ligne fournissent des tas d'informations. Partout, des algorithmes de plus en plus fins sont développés. Ce sont eux qui vous soumettent par exemple en ce moment même des publicités personnalisées sur votre navigateur web.
Les « gros sites » comme Google ou Amazon en utilisent des tonnes pour mieux cerner vos attentes, voire même les devancer (« Que pensez-vous de ce produit ? »). Les sites qui hébergent les mails vont décortiquer leur contenu pour mieux savoir ce que vous aimez (idéalement donc, il faudrait avoir votre propre serveur mail afin d'éviter cet écueil et c'est d'ailleurs une tendance en train de se concrétiser).
La plupart de ces algorithmes ne sont pas fondamentalement révolutionnaires. C'est en réalité le domaine d'application qui a été modifié. On réalise de plus en plus de « calculs parallèles » à très grande échelle. Concernant Facebook, on peut s'inquiéter de toute la « pieuvre » qui s'est formée avec les liaisons avec d'autres sites (Facebook Connect). Les gens ne vont pas sur Facebook et se déconnectent ensuite de leur compte. Ils restent connectés via les boutons « j'aime » et Facebook possède tellement de ramifications avec des sites qui n'ont rien à voir que l'entreprise continue facilement de constituer sa base de données sur votre dos.
Bien entendu, ce n'est pas vous en tant qu'individu unique (n'ayez pas cette prétention) qui intéresse des entreprises comme Facebook et il y a des aspects positifs (que mettent en avant les sociétés). Avec la sophistication des algorithmes, ceux-ci vont avoir un impact de plus en plus important sur votre vie, souvent à votre insu.
En effet, toute votre expérience en ligne va être « optimisée », avec plus ou moins de bonheur. Le souci avec cette tendance est que votre expérience en ligne risque de créer une « chambre d'écho ». Avec le temps, vous n'apprendrez plus grand-chose de nouveau, de « révolutionnaire ». Vous ne surferez plus vraiment : vous tournerez en rond dans votre propre monde en ligne. Par exemple, en caricaturant, si vous êtes de gauche en politique, plus rien ne viendra vous contredire : votre internet sera également « de gauche...
C'est ce que les experts nomment la « bulle filtre » ; des algorithmes invisibles qui filtrent pour vous. Enfin, soulignons un point qui fait actuellement débat : l'aide des algorithmes pour le diagnostic médical (ce qui permettrait des économies de visites chez le docteur).

Source : Sur-la-Toile

vendredi 13 décembre 2013

Robot! : une chorégraphie pour humains et robots

Première à l'Opéra Comédie de Montpellier le 5 juillet 2013 dans le cadre du Festival Montpellier Danse 2013
Chorégraphie, direction artistique : Blanca Li
assistée de Glyslein Lefever et de Deborah Torres
Avec Yacnoy Abreu Alfonso, Emilie Camacho, Géraldine Fournier ou Yui Sugano, Yann Hervé, Aliashka Hilsum, Samir M’Kirech, Margalida Riera Roig, Gael Rougegrez et 6 robots NAO

Robot! (extraits) Compagnie Blanca Li from Blanca Li on Vimeo

jeudi 12 décembre 2013

Avec le robot humanoïde Valkyrie, la Nasa pense à Mars

Dans une semaine, aux États-Unis, auront lieu en Floride les épreuves éliminatoires du Darpa Robotics Challenge. Ce concours verra s’affronter des robots qui devront être capables de remplacer les humains pour accomplir des tâches en cas de catastrophe ou d’accident majeur. Parmi les 17 concurrents, il y a le robot Valkyrie conçu par le Johnson Space Center de la Nasa. L’agence spatiale voit en lui un précurseur de ce que pourraient être des robots envoyés sur Mars pour préparer l’arrivée des astronautes.

L’année dernière, la Defense Advanced Research Projects Agency, la Darpa, a lancé le Darpa Robotics Challenge (DRC). Ce concours a pour objectif la création de robots terrestres capables d’assister ou de remplacer les humains pour des tâches à réaliser dans des environnements dangereux ou dégradés. L’idée est de répondre à des scénarios de type catastrophe naturelle ou chimique. Des entreprises privées, des universités américaines, mais aussi la Nasa font partie des 17 équipes retenues dont les robots s’affronteront les 20 et 21 décembre prochains en Floride durant une série d’épreuves. L’agence spatiale américaine sera représentée avec deux projets distincts, le RoboSimian du Jet Propulsion Laboratory (JPL) et Valkyrie, le robot humanoïde du Johnson Space Center (JSC). Ce dernier vient tout juste d’être dévoilé dans une vidéo tournée par le blog Automaton de l’association IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers).
Valkyrie, ou « Val » comme le surnomment ses concepteurs, est de loin le plus séduisant des robots engagés dans le DRC. D’un blanc immaculé, il arbore une armure qui dégage une impression de puissance bienveillante. La lucarne lumineuse bleutée placée sur sa poitrine n’est d’ailleurs pas sans rappeler le superhéros Iron Man. Superhéros, c’est justement le terme qu’emploie Nicolas Radford, le chef du projet Valkyrie au JSC. « Nous tenions vraiment à ce que le design du robot provoque un "wouah" lorsqu’on le regarde », explique-t-il.


Mais ce n’est pas à un concours de beauté que Valkyrie va participer, et ses caractéristiques sont là pour le rappeler. Il mesure 1,90 m pour 125 kg, et possède 44 degrés de liberté. Ses bras et ses mains jouissent respectivement de sept et six degrés de liberté, son bassin de trois et ses jambes de six. Valkyrie a été pensé pour être très modulable en vue de la compétition DRC. Ainsi, les bras sont facilement démontables et peuvent être intervertis. Une grosse batterie amovible logée dans le dos du robot lui assure une heure d’autonomie. Un peu court à première vue, mais la technologie embarquée est dense. La tête de Valkyrie, qui peut pivoter et s’incliner, incorpore un lidar (système de télédétection par laser) et plusieurs caméras qui assurent la vision par modélisation 3D. Des sonars sont disposés de part et d’autre du thorax, tandis que deux caméras sont placées sous la poitrine, dont le relief évoque une ligne féminine. On trouve également des caméras dans les avant-bras, les genoux ainsi que les pieds.

Des robots pour préparer l’arrivée des astronautes sur Mars

Autant de capteurs auxquels les techniciens qui pilotent le robot peuvent accéder. Valkyrie n’est donc pas un robot autonome, mais la Nasa le voit déjà jouer un rôle dans l’exploration spatiale. « La Nasa pourrait envoyer des robots en éclaireur sur une planète afin de préparer le terrain pour une exploration humaine, imagine Nicolas Radford. Une fois les humains arrivés, ils pourraient travailler de concert avec les robots pour assembler des modules d’habitation et autres structures. Les technologies comme celles de Valkyrie ouvrent la voie aux types de systèmes robotiques qui seront un jour utilisés dans les missions précurseurs à l’arrivée des astronautes sur Mars. »
Mais avant de viser cet objectif ambitieux, Valkyrie devra faire ses preuves dans une semaine lors du DRC. Parmi les 17 équipes sélectionnées, on trouve aussi le Thor de l’université Virginia Tech, l’Helios du Massachusetts Institute of Technology, le Chimp de l’université Carnegie-Mellon, ou encore l’Atlas de Boston Dynamics, évolution du Pet-Proto dont Futura-Sciences a parlé l’année dernière. Les équipes s’affronteront à travers huit épreuves où leurs robots devront accomplir un certain nombre de tâches. Il leur faudra notamment conduire un véhicule à l’abord d’un site, se déplacer dans des décombres, dégager des débris bloquant une entrée, grimper à une échelle de type industriel, fermer une vanne manuelle ou encore connecter un tuyau d'incendie à une borne et ouvrir la vanne d’eau. Les meilleurs robots seront retenus pour la finale, qui aura lieu fin 2014 et récompensera le vainqueur d’une prime de deux millions de dollars.

Source : Futura-Sciences

mercredi 11 décembre 2013

Le smartphone se transforme en scanner 3D grâce à une application

Une équipe de chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Zurich a mis au point une application mobile qui permet de faire de la modélisation 3D en temps réel à partir d’un smartphone. Elle utilise pour cela la puissance de calcul de l’appareil ainsi que ses capteurs inertiels. Les images 3D peuvent ensuite être consultées sur l’écran et manipulées à 360°.
Faire de la modélisation 3D à la volée de n’importe quel sujet simplement en dégainant son smartphone, voici ce que sont parvenus à réaliser des chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ). Ils ont développé une application qui exploite la puissance de calcul des processeurs graphiques ainsi que les capteurs inertiels que l’on trouve dans les smartphones actuels. Le résultat est un outil avec lequel il est possible d’obtenir en temps réel un modèle 3D d’une personne, d’un objet ou d’un bâtiment que l’on peut ensuite directement consulter et manipuler à 360° sur l’écran du mobile. L’application offre l’avantage d’être très simple à utiliser. Il suffit de pointer l’appareil photo du smartphone sur le sujet voulu, puis de déplacer l’appareil progressivement en suivant les indications sonores et visuelles. L’application fonctionne aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur, et avec une luminosité faible. L’équipe de l’EPFZ l’a notamment testée dans un musée pour modéliser des statues.
« Les smartphones et les tablettes actuels disposent de processeurs multicœurs et de puces graphiques qui ouvrent de nouvelles possibilités. Par ailleurs, ils sont équipés de capteurs capables de mesurer la vitesse angulaire ainsi que l’accélération linéaire. Concevoir une méthode de reconstitution 3D en temps réel exploitant ces innovations est une étape naturelle », expliquent les chercheurs dans leur article scientifique. Les images sont capturées à une définition de 640 x 480 pixels, tandis que les capteurs inertiels du smartphone (accéléromètre et gyroscope) déterminent la vitesse angulaire et l’accélération linéaire. Ces données sont croisées pour réaliser une estimation spatiotemporelle du mouvement, afin de caler l’intervalle de déclenchement entre les prises de vue successives.


Reconstitution à l’échelle métrique et impression 3D

Les informations sont traitées directement par le processeur graphique du smartphone avec un délai de deux à trois secondes par image. Le résultat final est un modèle 3D sous la forme d’un nuage de points. L’image en 3D s’affiche dans la foulée, et l’utilisateur peut la manipuler sous tous les angles et zoomer afin d’éventuellement compléter les prises de vue si des parties sont incomplètes. Cela présente un énorme avantage par rapport aux solutions basées sur un traitement informatique à postériori.
Autre bénéfice mis en avant par l’équipe de l’EPFZ : l’application est capable de déterminer l’échelle ainsi que la direction verticale de l’objet scanné pour produire une reconstitution métrique. Ce niveau de précision peut s’avérer très utile dans de nombreux domaines, notamment l’architecture ou encore l’impression 3D. Dans une vidéo de démonstration réalisée par l’équipe suisse, on découvre comment le modèle 3D d’une maquette de bâtiment sert à en réaliser une copie avec une imprimante 3D.
Grâce à son fonctionnement automatisé, l’application ne nécessite ni marqueurs à placer sur l’objet à capturer ni réglages préalables. Selon ses concepteurs, elle peut tourner sur un grand nombre de smartphones existants. Mais ils n’ont cependant pas répondu aux questions de Futura-Sciences concernant la configuration matérielle minimum requise ou l’impact du traitement des données sur l’autonomie de la batterie. L’application fait l’objet d’une demande de brevet, et l’on ignore encore de quelle manière elle sera diffusée.

Source : Futura-Sciences

mardi 10 décembre 2013

Comment un programme informatique a permis de découvrir le livre secret de J.K. Rowling

Souvenez-vous: en juillet dernier, le Sunday Times a révélé que J.K. Rowling, l’auteure de la saga Harry Potter, avait secrètement écrit un roman sous le pseudonyme de Robert Galbraith. Comme on vous le disait alors, «un des indices qui a mené à la découverte est que J.K. Rowling et Robert Galbraith avaient le même agent et le même éditeur, Sphere, qui a publié son premier roman pour adultes, Une place à prendre.» Mais comment le journaliste du Sunday Times a-t-il pu avoir autant de flair?
Dans un article du Scientific American, Patrick Juola raconte qu’il est l’homme ayant permis d’identifier J.K. Rowling comme l’auteure du fameux livre, et revient sur la méthode utilisée.
Ce professeur d'informatique se spécialise en stylométrie, l’analyse quantitative des styles d’écriture. Il a inventé un programme permettant de sélectionner un échantillon de texte et de reconnaître, à l’aide de nombreuses variables, quel est l’auteur le plus susceptible de l’avoir écrit.
En juillet, Patrick Juola a donc été contacté par le journaliste du Sunday Times, qui avait reçu un tuyau et soupçonnait J.K. Rowling d’avoir écrit The Cuckoo’s Calling. «Le bouquin était surprenamment bien écrit, surtout pour un premier roman. Et l'auteur, un homme qui avait soi-disant passé toute sa vie dans le service militaire, était incroyablement doué pour décrire les vêtements de femme», rappelle Patrick Juola. Mais de simples soupçons ne suffisaient pas à prouver quoi que ce soit.
Le scientifique a alors lancé une analyse mathématique, permettant de quantifier le degré de similitude entre le texte de Galbraith et ceux de J.K. Rowling.
M. Juola a comparé l'écriture de Galbraith à celle de quatre auteurs britanniques au style similaire, dont J.K. Rowling. Il a notamment étudié la longueur des mots, les 100 mots qui revenaient le plus souvent, et les groupements de mots les plus utilisés dans l'ensemble de ces textes. Or, tous les auteurs analysés présentaient au moins une faille, laissant supposer que leur style ne correspondait pas entièrement à celui de Galbraith. Sauf J.K. Rowling. Une preuve suffisante, selon Patrick Juola:

Est-ce que cela a prouvé que J.K. Rowling était l’auteure? Bien sûr que non. Même l’ADN ne permet pas de prouver ça. (…) Tout ce qu’on savait, c’est que le livre avait été écrit soit par elle, soit par quelqu’un qui avait un style extrêmement similaire.

Le journaliste, lui, est donc allé interroger l’agent littéraire de J.K. Rowling, et le 13 juillet, l’auteure de la saga Harry Potter finissait par avouer. Dès cette révélation, le livre qui avait déjà recueilli de bonnes critiques à sa sortie, est devenu numéro un des ventes sur Amazon. Et pour cause: sur Slate.com, Katy Waldman allait jusqu’à suggérer que Robert Galbraith est peut être finalement un meilleur auteur que J.K. Rowling:

Pour être honnête, je préfère légèrement Galbraith à Rowling. (...) Les deux sont drôles, pleins de suspense, et ont un propos très juste sur les questions de classe et de race. Mais Galbraith semble se prendre moins au sérieux. On se demande bien pourquoi.

Source : Slate.fr

lundi 9 décembre 2013

A quoi servent les mathématiques et l'informatique ?

A quoi servent les mathématiques et l'informatique ?

Mathématiques et informatique sont au coeur de notre quotidien ... parfois bien cachés ! ce blog montre des applications inattendues.

samedi 7 décembre 2013

Codes Condorcet


Codes Condorcet
Olivier de Wasseige
Editeur : Olivier de Wasseige (15 mars 2013)
531 pages

Présentation de l'éditeur
AOÛT 2009 : le Pape meurt, de manière totalement inattendue ! La surprise est immense, et rend la dispersion de la nouvelle encore plus rapide, principalement via les réseaux sociaux (Facebook, Twitter...). Deux enquêteurs, l'un dans le cadre de son métier, l'autre « par hasard », vont découvrir une série de codes et de canaux de communication mystérieux, qui laissent penser qu'un complot a été fomenté. Divers groupes et mouvements de pensée s'affrontent, par media et réseaux sociaux interposés. Quels sont les mobiles des meurtres et disparitions qui parsèment le récit ? Ce roman est une fiction qui mélange suspens, techniques de l'internet, enjeux sociétaux, religieux et philosophiques, au sein d'une combinaison de codes que les lecteurs déchiffreront plus ou moins vite... Olivier de Wasseige a commencé l'écriture de ce roman policier en 2009, en y consacrant une partie de ses loisirs, et a terminé le manuscrit en février 2013. Le 11 février, la démission du Pape le laisse pantois et il accélère la parution, pour profiter de cette formidable opportunité : faire découvrir le nouveau Pape, élu par le Conclave de manière inattendue ! L'avenir nous révélera s'il y a un grand décalage entre le nouveau Pape François et le personnage qu'il a créé ! La lecture de ce roman policier est donc une extraordinaire opportunité de vivre l'élection d'un Pape, se déroulant en 2009, dans le cadre d'une histoire qui fait la part belle aux techniques de communication modernes de l'internet : réseaux sociaux, blogs, forums de discussion, versions électroniques des journaux, etc.