Le cyberblog du coyote

 

Extra

Editorial

Ce blog a pour objectif principal d'augmenter la culture informatique de mes élèves. Il a aussi pour ambition de refléter l'actualité technologique dans ce domaine.

dimanche 30 décembre 2012

Le Knowledge Graph de Google est disponible en Français

Lancé en mai dernier, le Knowledge Graph de Google est une gigantesque base de données de 500 millions d’objets dont le moteur de recherche se sert pour associer les mots clés avec des éléments réels, afin de livrer des réponses plus pertinentes. D’abord disponible uniquement en anglais, ce service est désormais activé en français.

Puissant par sa taille (30.000 milliards d’URL uniques indexées), Google veut aussi l’être en se montrant toujours plus pertinent. Être capable de livrer des informations essentielles concernant un lieu, un monument, une ville, une personne célèbre, une œuvre, sans que l’internaute ait à cliquer sur des dizaines de liens dans les résultats de recherche, voilà ce que Google a cherché à faire avec son Knowledge Graph, à l'instar des fonctionnalités de Wolfram Alpha. Sous cette appellation se cache une nouvelle technologie de recherche, introduite en mai dernier aux États-Unis, et désormais disponible en français.
Le Knowledge Graph se matérialise par un nouveau panneau qui apparaît sur le côté droit d’une page de résultats lorsque la requête correspond à une « entité » avec laquelle le moteur de recherche a établi un lien. Tapez par exemple le nom du président de la République François Hollande et vous obtiendrez une fiche de synthèse indiquant ses date et lieu de naissance, sa taille, le nom de ses enfants, celui de sa conjointe, le tout accompagné d’une série de photos.

Plus de 500 millions d’objets pour le Knowledge Graph

« Le Knowledge Graph, c’est la définition d’entités et non plus de chaînes de caractères », a expliqué à Futura-Sciences un représentant de Google France. Ces « entités » sont en fait une gigantesque base de données de 500 millions d’objets (monuments, personnalités, villes, formations sportives, films, etc.) entre lesquels le Knowledge Graph a tissé plus de 3,5 milliards de faits et de relations. Ainsi, lorsque l’on tape « Tour Eiffel » dans Google, le moteur ne reconnaît pas simplement deux mots, mais une entité à laquelle il associe des attributs comme sa taille, sa date de construction, le lieu où elle se trouve, le nom de son concepteur…
Le Knowledge Graph peut aussi saisir qu’une requête peut recouvrir plusieurs réalités. « Taj Mahal » peut faire référence au célèbre mausolée indien ou bien au musicien de blues éponyme. Dans ce cas, il propose à l’internaute des résultats prenant en compte ces nuances pour lui permettent d’ajuster sa recherche en un clic. « Vos résultats sont plus pertinents, parce que nous comprenons ce que sont ces entités, avec les nuances de signification que cela implique, de la même façon que vous », explique dans un billet de blog Amit Singhal, vice-président chez Google.

L'internaute peut contribuer au Knowledge Graph

Adapter le Knowledge Graph à la langue de Molière a nécessité un « important travail d’ingénierie », nous a-t-on expliqué, afin d’associer la chaîne de caractères en français aux bonnes entités. De plus, les internautes peuvent contribuer à améliorer le système en signalant une erreur éventuelle dans une fiche de synthèse. Pour cela, il suffit de cliquer sur le lien « Signaler un problème » au bas du panneau.
Aussi puissant soit-il, le Knowledge Graph « n’est qu’un début », nous a assuré le représentant de Google France. « Cinq cents millions d’entités, c’est encore peu. Nous allons augmenter ce nombre et établir encore plus de relations entre les entités. » Mais jusqu’où veut aller Google ? La réponse d’Amit Singhal ne laisse aucun doute sur les ambitions du géant américain. « Nous sommes fiers, au travers du Knowledge Graph, de faire notre premier (tout petit) pas vers une recherche plus intelligente et plus proche de [quelque chose comme] l’ordinateur de Star Trek que j’ai toujours rêvé de construire. » Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour que la réalité rejoigne la fiction…

Source : Futura-Sciences

samedi 29 décembre 2012

Tri de grenouille


Source : Les céréales du dimanche matin

samedi 15 décembre 2012

Kenshiro, ce robot humanoïde qui nous ressemble vraiment !

Un nouvel humanoïde, Kenshiro, pourrait profondément marquer les passionnés de robotique. En effet, son fonctionnement et ses formes ont directement été inspirés par l’Homme ! Ses os d’aluminium sont par exemple mis en action par des muscles… à poulies.
Les robots humanoïdes sont particulièrement complexes et coûteux à développer. Leur mode de locomotion bipède leur impose de maintenir activement leur équilibre. Pour compliquer les choses, leur surface de contact au sol est relativement réduite. De grandes avancées sont régulièrement faites dans ce domaine de la robotique. Cependant, de nombreux modèles, à l’image du célèbre Asimo, sont encore loin de nous ressembler, peut-être parce qu’ils ne sont pas bio-inspirés...
Depuis de nombreuses années, des chercheurs du Johou Systems Kougaku Laboratory (JSK) de l’université de Tokyo menés par Yuto Nakanishi tentent justement de construire des robots faits d’os et de muscles. Leur dernière création, Kenshiro, a été dévoilée durant la conférence internationale sur les robots humanoïdes qui vient de se terminer à Osaka (Japon). Elle est saisissante !


Kenshiro, le dernier robot humanoïde créé par le Johou Systems Kougaku Laboratory. Cette vidéo présente d'abord différents tests de mobilité réalisés sur une épaule du robot (shoulder), une jambe (leg) puis la colonne vertébrale (spine), avant que l'ensemble ne prenne forme... humaine. © spectrummag, Youtube

Kenshiro, le robot ressemblant le plus à l’Homme

Kenshiro est doté d’un squelette complet (y compris une cage thoracique présentant une certaine mobilité) composé d’os en aluminium. Un soin tout particulier a été apporté aux articulations. Pour preuve, les genoux disposent d’une rotule mobile se déplaçant au rythme des mouvements de flexion et d’extension des jambes. Par ailleurs, les os métalliques, à l’image du pelvis, sont similaires en forme à ceux des humains. Résultat, Kenshiro possède en tout 64 degrés de liberté (sans prendre les mains en considération). Le cou et chaque bras présentent par exemple chacun 13 possibilités de mouvement dans l’espace, contre 7 pour les jambes et 11 pour la colonne vertébrale.
Près de 160 muscles artificiels mettent tous ces os en mouvement, dont 50 dans les jambes, 70 sur le tronc, 12 au niveau des épaules et enfin 22 dans le cou. Ils se composent chacun d’un mécanisme plat composé d’une corde, de poulies et d’un seul moteur. Leur positionnement et leur fonctionnement permettent de reproduire fidèlement les couples musculaires et les vitesses angulaires observés chez l’Homme (entre 70° et 100° par seconde pour ces dernières), ou plutôt chez un garçon japonais âgé de 12 ans, puisqu’il s’agit du modèle pris par le laboratoire. Au final, ce système musculaire permettrait à Kenshiro d’être 5 fois plus puissant que son prédécesseur, Kenzoh.
Le nouvel humanoïde du JSK mesure 158 cm de haut pour un poids total de 50 kg. Il est ainsi deux fois plus léger que son prédécesseur et ses mensurations sont semblables à celle des humains. Les chercheurs sont allés jusqu’à respecter l’équilibre des masses dans le corps. Chez un garçon de 55 kg, chaque cuisse pèse environ 5 kg, contre 2,5 kg pour un mollet. Le nouveau robot musculo-squelettique possède quant à lui des cuisses de 4 kg ainsi que des mollets de 2,76 kg. Au final, Kenshiro correspondrait à l’humanoïde actuel ressemblant le plus, du point de vue des formes, à un Homme.

Source : Futura-Sciences

lundi 10 décembre 2012

Ada Lovelace

Ada Lovelace aurait eu aujourd’hui 197 ans, cette jeune femme est considérée comme l’une des pionnières de l’informatique puisqu’elle est la première programmatrice du monde. La passion pour les mathématiques l’a conduira auprès de Charles Babbage.
Ada Lovelace était passionnée par les mathématiques grâce à sa mère. Son éducation tourne donc autour des sciences et sera amenée à rencontrer Mary Sommerville. Cette dernière l’invite à continuer son apprentissage et lui présente en 1833 Charles Babbage. Grâce à lui, Ada sera mondialement connue pour son ouvrage destiné à la machine analytique de Babbage. Après avoir mis sa passion entre parenthèses pour fonder une famille, elle décide de lire un article consacré à cette machine. La jeune femme, qui parle assez bien le français doit le traduire en anglais pour le journal Scientific Memoirs. Après avoir fait quelques écritures, Charles Wheastone lui propose de présenter son propre mémoire sur cette machine. Ada Lovelace consacre donc tout son temps à l’écriture de ce dossier.

Une pionnière de l’informatique

Grâce à la collaboration de Babbage, Ada Lovelace rédige sept notes qui suscitent l’admiration de son entourage. Charles Babbage va alors annoter son travail de la lettre A à G. Cette dernière devient même historique notamment pour le domaine de l’informatique. Ada Lovelace proposait à l’époque un algorithme très élaboré écrit avec les nombres de Bernoulli. À cet instant, la jeune femme vient de proposer le premier programme informatique. Au fil de son travail, elle est reconnue notamment pour les notes qui accompagnent des illustrations « La machine pourrait composer de manière scientifique et élaborée des morceaux de musique de n’importe quelle longueur ou degré de complexité ». La reconnaissance, elle l’obtiendra après sa mort. Elle succombe le 27 novembre 1852 à la suite d’un cancer de l’utérus.

Un Doodle Ada Lovelace

Ada Lovelace refait son apparition dans un des programmes du Ministère de la Défense américain. Jack Copper du Naval Material Command décide donc en juillet 1978 de rebaptiser le programme en l’appelant Langage Ada. À partir de cet instant, son travail est examiné et elle est considérée comme la première programmatrice de toute l’histoire de l’informatique. Le portrait d’Ada Lovelace est également à l’intérieur de l’hologramme d’authentification des programmes de la firme de Redmond. Aujourd’hui, c’est Google qui a décidé de lui rendre hommage en proposant un Doodle à son effigie. Au fil des lettres du mot Google, vous pouvez constater le cheminement de l’informatique pour arriver aux tablettes et ordinateurs qui inondent aujourd’hui le monde. La tablette représente également un piano, car le dessin illustre parfaitement l’une des annotations d’Ada Lovelace à propos de la machine de Babbage.


Source : Begeek.fr

vendredi 7 décembre 2012

Rançonner les internautes : l'attaque malware à la mode

Les éditeurs d’antivirus rapportent actuellement la montée en puissance d’une forme récente de malware, baptisée ransomware. Ces nuisibles bloquent totalement l’accès au système d’exploitation d’un ordinateur et réclament une somme conséquente pour libérer les données.
Symantec, Sophos, Avast!, McAfee… Tous les éditeurs de solutions de sécurité affirment qu’une menace provenant du Web se répand actuellement comme une traînée de poudre. Cette race spécifique de malware porte l’appellation de ransomware. Comme son nom le laisse supposer, il est bien question de rançon avec ces virus informatiques. Et l’otage, c’est l’ordinateur, avec les données qu’il contient.
Concrètement, l’utilisateur contamine sa machine en cliquant sur un des nombreux pièges tendus sur un site de streaming ou de téléchargement. Le nuisible s’introduit alors le plus souvent via les failles d’un composant Flash ou Java non mis à jour. L’autre voie de contamination privilégiée repose sur des pièces jointes ou des liens cliquables dans les mails. Ensuite, une séquence programmée, prend le contrôle à distance de l’ordinateur. L’accès à toutes les données de l’utilisateur est bloqué. Pour le reste, tout dépend de la déclinaison du ransomware.
Dans tous les cas, une page s’affiche sur toute la surface de l’écran avec les logos du FBI, de la police allemande ou française ou d’une autre autorité gouvernementale. Un message vous explique que vous êtes en infraction pour une multitude de motifs (images pédophiles, pornographie, violation de la législation sur les droits d’auteur). Parfois, pour intimider davantage, la webcam de l’ordinateur est déclenchée et l’utilisateur peut se voir sur la page.

Intimidation et fausses amendes avec les ransomwares

Pour débloquer la situation, une seule solution, affirme le message à l'écran : payer une amende salée sous 48 ou 72 heures sous peine de confiscation de la machine ou de suppression de toutes les données. La somme demandée est conséquente et il est demandé de la régler via un système de carte prépayée comme MoneyPak, Ukash ou Epay. Ces procédés souvent utilisés pour les sites de paris en ligne sont l’équivalent de certains mandats Cash et permettent de brouiller les pistes.
Si l’utilisateur règle cette rançon, le blocage ne disparaît pas pour autant. Dans le meilleur des cas, le message indique inlassablement que votre dossier est en cours de traitement, et que cela peut prendre plusieurs heures. De leur côté, les cybercriminels ont empoché la rançon, et restent quasiment intraçables.

Les ransomwares, des virus très lucratifs

Et comme les utilisateurs ont peur de perdre leurs données, cette menace fonctionne bien malgré son manque de crédibilité. D’après Symantec, 2,9 % des victimes sont prêtes à payer pour retrouver le contrôle de leur ordinateur. Et ceci malgré la rançon qui peut dépasser 400 dollars (de 50 à 100 euros en Europe). Ainsi, Symantec rapporte qu'un minuscule gang de cybercriminels est parvenu à contaminer 68.000 ordinateurs en un mois. Il aurait pu récupérer jusqu'à 400.000 dollars !
Jaromir Horejsi, un analyste du laboratoire d’Avast!, explique à Futura-Sciences que cette arnaque n’est pas une nouveauté. « Les premiers cas remontent à 2009. À l’origine, elle s’est développée dans les pays de l’Est avant de débarquer en Europe et aux États-Unis. » L’ingénieur précise qu’il existe 2 principaux types de ransomware. Le plus courant et le moins méchant fait partie de la famille baptisée Reveton. Une fenêtre vient masquer tout l’écran. Un pseudomessage officiel s’affiche alors. En coulisse, ces malwares modifient des clés de registre afin de se lancer automatiquement au démarrage de l’ordinateur. Le spécialiste explique que si c'est le cas, rien n'est perdu. « Lorsque le PC est infecté, il est souvent nécessaire de démarrer avec une clé USB ou un DVD pour nettoyer le registre ». Plus de peur que de mal donc...

MBRlock, le plus dangereux des ransomwares

En revanche, l’autre famille de ransomware, de type MBRlock, est beaucoup plus agressive. Le nuisible s’attaque directement au MBR (Master Boot Record) qui permet normalement d’amorcer le disque dur afin de démarrer. Il le remplace et met de côté l’original. À chaque allumage de l’ordinateur, MBRlock s'active au lieu du démarrage du système d’exploitation. Lui aussi affiche un message exigeant de payer au moins une vingtaine d’euros pour débloquer l’ordinateur. Cette façon de procéder provient essentiellement des pays russophones. L’argent doit être versé via un paiement par téléphone. Débloquer l'ordinateur est alors un peu plus compliqué, mais pas impossible. Il faut trouver un moyen de charger, via une clé USB ou un CD, un outil permettant de réécrire le MBR du système.
Quelle est la parade pour éviter ces nuisibles ? Jaromir Horejsi nous répond en rappelant qu’il faut appliquer les consignes habituelles de bon sens : « prendre son temps avant de cliquer accidentellement sur n’importe quoi et surtout mettre à jour l’ensemble des composants Flash et Java, ainsi que le système d’exploitation et la solution de sécurité ». Mais surtout, ne pas flancher sous la pression des cybercriminels, sous peine de tomber dans un piège encore plus grand.

Source : Futura-Sciences