Le cyberblog du coyote

 

Extra

Editorial

Ce blog a pour objectif principal d'augmenter la culture informatique de mes élèves. Il a aussi pour ambition de refléter l'actualité technologique dans ce domaine.

mercredi 30 juillet 2008

TERA 100: un supercalculateur pétaflopique pour Bull et le CEA

La Direction des applications militaires du CEA et Bull ont signé un contrat de collaboration pour concevoir et réaliser Tera 100, le futur supercalculateur destiné au Programme de simulation français.

Le contrat, sur le long terme, comporte deux phases:

  • La première, de recherche et développement, permettra de valider les technologies nécessaires à cet ordinateur ; celles-ci auront par ailleurs de nombreuses retombées dans les domaines industriels et sociétaux.
  • La seconde phase permettra au CEA d'acquérir et de mettre en oeuvre TERA 100, le premier système pétaflopique conçu en Europe. Pour répondre aux besoins du Programme de simulation, le supercalculateur se distinguera à la fois par sa capacité à exécuter un large spectre d'applications, par un juste équilibre entre puissance de calcul et flux de données, et par sa tolérance aux pannes. Véritable système généraliste de haute productivité, Tera 100 sera de plus développé sur la base de logiciels ouverts et de processeurs d'architecture X86.
La réalisation du supercalculateur Tera 100 nécessite un travail préalable important en recherche et développement. Bull et le CEA associeront leurs compétences respectives: Bull apportera notamment son savoir-faire dans la conception et la production de serveurs haute performance ainsi que la réalisation de logiciels nécessaires à l'exploitation de grands systèmes ; le CEA amènera en particulier son expertise en matière de spécifications, d'architecture informatique, de développements logiciels ainsi que sa maîtrise des infrastructures des grands centres de calcul. Plusieurs centaines d'ingénieurs et de chercheurs de très haut niveau seront ainsi mobilisés dans ce projet.

Les technologies pétaflopiques sont un enjeu majeur aussi bien pour la recherche universitaire, pour l'industrie et pour l'emploi. La simulation numérique Haute Performance est devenu incontournable pour la modélisation et la simulation, notamment dans l'aéronautique, l'énergie, la climatologie, les sciences de la vie, la finance, le traitement de l'information, et également pour le développement durable et les économies d'énergie. Le Calcul Haute Performance est devenu un moyen d'investigation et de simulation indispensable, un atout majeur pour la compétitivité de la recherche et de l'industrie, enfin un élément fondamental de la souveraineté des Etats.

Source : Techno-Science

mardi 22 juillet 2008

Emiew 2

Réalisé par Hitachi, cet humanoïde a des jambes et sait marcher, mais avec ses roues en guise de pieds il peut aussi rouler, à la manière d'un Segway. Présenté en novembre dernier, il vient de réapparaître pour faire admirer ses 14 oreilles qui lui permettent de comprendre ce qu'on lui dit, même quand plusieurs personnes parlent en même temps.
Depuis 1970, Hitachi travaille sur les robots plus ou moins humanoïdes. En 2005, l'entreprise montrait Emiew (Excellent Mobility and Interactive Existence as Workmate). Ce robot sans jambes repose sur deux roues parallèles et maintient son équilibre de la même manière que le Segway, ce curieux engin de transport sur lequel on se tient debout.
Par rapport aux jambes, ce principe a l'avantage de la simplicité mécanique et de la vitesse. Mais l'encombrant Emiew, avec ses 70 kilos, est arrêté par la moindre marche. En novembre 2007, Hitachi a montré Emiew 2, qui concrétise une astucieuse idée intermédiaire, malgré un poids bien plus faible (13 kilos). Le robot a deux jambes, articulées à trois niveaux (hanches, genoux et chevilles), mais ses pieds sont remplacés par des petites roues.


Source : Futura-Sciences

samedi 19 juillet 2008

Crazy Machines 2

Je ne sais pas vous, mais moi j'ai toujours été fasciné par les réactions en chaîne : une bille qui fait tomber une ligne de dominos, dont le dernier fait avancer un chariot avec une bougie, qui met le feu à une corde, qui...
Le jeu Crazy Machines 2 permet de simuler tout cela sur son ordinateur.

vendredi 18 juillet 2008

Polaris 2: un ordinateur rafle la mise à la table de poker

Pour la seconde année consécutive, en marge de la manifestation 2008 Gaming Life Expo à Las Vegas, Polaris 2, un programme de jeux de poker développé par l'équipe de Michael Bowling à l'université de l'Alberta s'est confronté du 3 au 6 juillet à quelques-uns des meilleurs joueurs professionnels.
Suite à la défaite de l'an dernier, les chercheurs de l'université de l'Alberta ont concentré leurs efforts sur les capacités d'apprentissage du programme. Ainsi en vue de se préparer à ce match au sommet, Polaris 2 a effectué plus de 8 milliards de parties en jouant contre lui-même et est ainsi capable d'identifier le style de jeu de ses adversaires et de choisir la stratégie la plus apte à le contrer. Ces améliorations ont permis au programme de prendre le dessus sur les joueurs humains.
Au contraire des jeux d'échecs ou de dames, où le nombre de coups possibles et de solutions sont limités et où chaque adversaire dispose des mêmes informations, le poker nécessite une prise de décision à partir d'informations différentes et partielles. Aussi comme le souligne Michael Bowling, l'intérêt d'un tel programme dépasse largement le cadre des jeux.: "En général, les problèmes dans le monde réel ont plus tendance à ressembler au poker qu'au jeu d'échec. Vous n'avez pas toujours toute l'information".

Source : bulletins-electroniques.com

vendredi 11 juillet 2008

Quand les géants s’allient pour panser Internet

Dans l’informatique comme ailleurs, la guerre économique est impitoyable et tous les coups ou presque sont permis. Sauf quand la sécurité du réseau, ce «bien public» de tous, est menacée. Première dans l’histoire d’Internet, les principaux géants du secteur (Microsoft, Sun, Cisco, Juniper) viennent de révéler comment ils ont uni leurs forces, pendant six mois, pour colmater un important «trou» de sécurité, dans lequel des méchants pirates risquaient de s’engouffrer. Une faille certes difficile à exploiter, mais qui menaçait la sécurité informatique des 1,4 milliard d’internautes que compte la planète, selon les experts.
Dans un scénario digne de Stieg Larsson, l’auteur de la trilogie Millenium, les grands d’Internet se sont réunis en cellule de crise et dans le plus grand secret, au siège américain de Microsoft, à Redmond. Ils y ont mis au point des patchs (programmes correctifs) autour de l’expert américain ès sécurité Dan Kaminsky, l’homme qui, par hasard, a découvert début 2008 cette faille sans précédent, susceptible de ruiner la confiance qu’entreprises et particuliers accordent à la nouvelle société de l’information.
Carte bancaire. Gravissime, la faille en question touche à l’un des fondements du réseau : les serveurs DNS (Système de noms de domaine), c’est-à-dire les machines qui permettent d’associer des adresses web à l’adresse IP (Protocole Internet) d’un ordinateur. Invisible pour le commun des internautes, cette brèche rendait possible une modification de cette correspondance indispensable à l’équilibre du réseau et permettait de rediriger une adresse web vers d’autres sites. Autrement dit, des escrocs risquaient d’envoyer des usagers tapant de vraies adresses, de banques par exemple, vers de faux sites, pour récupérer leurs numéros de carte bancaire. Devenu une des formes les plus répandues de la cybercriminalité, cette pratique dite du phishing (ou «hameçonnage») est en plein essor sur la Toile. Selon une étude récente parue dans le magazine américain Consumer Reports, 8 % des foyers connectés en auraient été victimes en 2007 outre-Atlantique, avec une perte moyenne de 200 dollars (127 euros) par foyer.
«Maturité». Si l’ampleur, inédite, de cette opération met en lumière la fragilité de l’ensemble de l’édifice Internet, elle est surtout, pour Bernard Ourghanlian, le «monsieur sécurité» de Microsoft France, le signe d’une «maturité» nouvelle du secteur. «L’époque où l’on pratiquait le marketing de la peur pour vendre ses produits en jouant sur les failles de la concurrence semble révolue», explique-t-il.

Source : Libération

jeudi 3 juillet 2008

Le web du futur

En offrant une sorte de bibliothèque universelle permettant l’accès à des milliards de ressources hétérogènes et distribuées (documents textuels, images, bases de données…), le Web a constitué une révolution culturelle... qui évolue encore. Le Web du futur se prépare actuellement dans les laboratoires de recherche et dans le consortium W3C - guidé aussi par les nouveaux usages.
Ce tour d'horizon des nouvelles perspectives du Web est extrait de la conférence donnée par Rose Dieng-Kuntz le 31 mai 2006 dans le cadre des journées de l'Académie des sciences à Sophia Antipolis.
Après un rappel de l'origine du Web et de son fonctionnement actuel, Rose Dieng-Kuntz présente l'évolution qui se dessine d'un Web de documents vers un Web d'information, de services et de collaboration.

S'appuyant sur les langages de la famille XML (langages de requêtes, langages de règles…), de nombreux travaux portent sur l'intégration des ressources multimédias, qu'il s'agisse de médias statiques (texte, images, équations) ou dynamiques (vidéo, son). Pour que ces ressources deviennent exploitables par des programmes, leur sens doit être pris en compte, c'est ce qu'on appelle le « Web sémantique ». Il s'agit également de développer les programmes accessibles via le Web. Pour cela, il est nécessaire de se placer du point de vue des utilisateurs, sans négliger la diversité des appareils par lesquels se fera l'accès au Web (notamment les appareils mobiles).

La présentation de 18 min en XML/SMIL : les transparents synchronisés avec la vidéo de l'oratrice.

La mise en forme en XML/SMIL a été réalisée par Pierre Jancène. Pour visionner ce document, utiliser RealPlayer.

mercredi 2 juillet 2008

Les âges de l'humanité

mardi 1 juillet 2008

Clubic

Clubic est un site internet français détenu par la société Cyréalis. Créé en 1997, ce webzine d'actualité informatique et multimédia est un des pionniers de l'information IT. Le site propose de l'actualité, des tests et guides pratiques, une plateforme de téléchargement de logiciels et des services de communauté. Le site incorpore dans sa ligne éditoriale des articles issus des autres sites web édités par Cyréalis (JeuxVideo.fr, Mobinautes, NetEco), société rachetée par M6. Le comparateur de prix issu du site web Achetezfacile.com a lui aussi été incorporé au site. La ligne éditoriale du site est volontairement grand public pour toucher un maximum d'utilisateurs, permettant de hisser le site à un rang mondial. Au niveau du web mondial, Clubic est le 93ème site le plus visité, et le 4ème site français le plus visité. Il totalise 4,3 millions de visiteurs uniques chaque mois, avec 88 millions de pages vues par mois et 22,5 millions de visites mensuelles.