Au-delà de l’intérêt scientifique du problème de la marche, le développement de la robotique à pattes est motivé par plusieurs applications prometteuses : le vieillissement de la population dans les pays aisés nourrit par exemple l’idée d’une aide médicale robotisée à domicile ; certaines tâches industrielles pénibles ou dangereuses pourraient être allouées à des robots marcheurs, plus versatiles et plus autonomes; enfin, le secours de personnes en zone sinistrée pourrait être facilité par l’intervention de bipèdes agiles.
En effet, pour évoluer dans des environnements conçus pour les humains (avec des portes, des escaliers, des rambardes…), ces robots auraient tout intérêt à marcher comme nous.
Mais malgré les récents progrès de l’ingénierie, les robots marcheurs sont toujours rares – ce qui est étonnant, en particulier si l’on considère les progrès époustouflants dans des domaines adjacents, sur les capacités de maîtrise du langage des intelligences artificielles par exemple. Alors, pourquoi est-il si difficile d’apprendre à marcher à un robot ?

Lire l'article d'Ewen Dantec sur The Conversation