Le cyberblog du coyote

 

Extra

Editorial

Ce blog a pour objectif principal d'augmenter la culture informatique de mes élèves. Il a aussi pour ambition de refléter l'actualité technologique dans ce domaine.

dimanche 31 mai 2020

L'homme qui voulait mettre la société en équation


L'homme qui voulait mettre la société en équation
Fabian Seunier
Le Pommier (30 octobre 2019)
168 pages

Présentation de l'éditeur
John von Neumann vient de passer de vie à trépas. Juste avant sa mort, ce génie polymathe, concepteur de la théorie des jeux et architecte de l'ordinateur, se demandait si l'être humain n'était pas un automate. Voilà qui ne manque pas d'attirer l'oeil de Kronos, dieu de l'espace-temps et collectionneur de chemises hawaïennes. Grâce à ce guide, et en compagnie d'un précieux mentor, von Neumann découvre un champ d'expérimentation infini. Le voici donc qui rencontre Jules César, Richard Coeur de Lion, Leibniz, Magellan, Mozart, sans oublier Mata Hari, Bourvil et surtout Audrey Hepburn, partenaire autant que muse... À travers ce récit échevelé, à dessein burlesque, Fabian Seunier donne à voir les péripéties d'un homme qui voudrait mettre la société en équation. Décryptés et agrégés les uns aux autres, les événements de l'espace-temps vont fournir à von Neumann la clé de l'énigme... Et la fable de prendre un tour philosophique : comment vivre au temps des algorithmes ?

samedi 30 mai 2020

Surcharger les réseaux, un vrai dilemme de prisonnier...

En ces moments de confinement, beaucoup de nos activités reposent sur l’utilisation d’Internet. Dans un billet du 13 avril, Laurent Fribourg (CNRS) nous expliquait le fonctionnement du « coeur » d’internet : le protocole TCP/IP. Mais que se passe-t-il quand les réseaux sont encombrés (ce qui a tendance à arriver davantage en ce moment). Dans ce second billet, Laurent s’appuie sur la théorie des jeux pour nous expliquer comment gérer au mieux la circulation d’informations sur un réseau fortement sollicité.

Lire l'article de Laurent Fribourg sur Binaire

vendredi 29 mai 2020

Ce que peuvent nous apprendre les algorithmes épidémiques sur les épidémies

Dans le contexte de la crise sanitaire inédite que nous vivons, le numérique est clairement un allié. Au-delà du télétravail, il nous permet d’espérer, grâce aux mécanismes d’apprentissage machine qui peuvent analyser un énorme volume de données, des techniques de dépistages rapides du COVID19, un médicament, voire un vaccin. Il nous permet aussi de modéliser l’évolution du virus pour mieux lutter contre sa propagation grâce aux algorithmes épidémiques. Deux professeurs de l’EPFL nous parlent des algorithmes épidémiques et de ce qu’ils peuvent nous apprendre sur les épidémies.

Lire l'article de Serge Abiteboul et Pascal Guitton sur Binaire

jeudi 28 mai 2020

Vers une simulation de l’Univers sur un téléphone portable

Il y a environ deux mille milliards de galaxies observables dans l’Univers, et l’évolution de chacune est sensible à la présence de toutes les autres. Face à un tel gigantisme, comment comprendre et calculer l’évolution de l’Univers ?

Lire l'article de Florent Leclercq et Guilhem Lavaux sur The Conversation

mercredi 27 mai 2020

Test de l’application de traçage du virus

mardi 26 mai 2020

Galaxies : l'étonnante danse dans le cosmos


Découvrez la rencontre de deux galaxies, plus proche de la danse que de la collision. Cette simulation, réalisée par trois chercheurs sur un superordinateur, est entrecoupée de réelles images prises par le télescope spatial Hubble. De quoi mieux comprendre ces événements, assez fréquents et qui s’étalent sur un milliard d’années.

lundi 25 mai 2020

L’app suisse de traçage du virus se dévoile

Dès cette semaine, l’application sera testée à grande échelle en Suisse, avant d’être proposée à tous dès juin. «Le Temps» a pu tester le programme avec un responsable de l’EPFL.

Lire l'article d'Anouch Seydtaghia sur Le Temps

dimanche 24 mai 2020

NTH ROOM : L'horrible scandale en Corée du Sud !

samedi 23 mai 2020

Le père fondateur du bitcoin vend-il son trésor de guerre?

La planète crypto est en émoi. Un compte de bitcoins, ouvert le 9 février 2009, soit un mois après la création de la monnaie virtuelle, a vendu 50 pièces le 20 mai. Le montant représente l’équivalent de près d’un demi-million de francs. Mais c’est surtout le symbole qui est de taille. Est-ce Satoshi Nakamoto, le pseudonyme du fondateur lui-même (ou de son groupe d’amis), qui est à l’origine de la transaction? Est-ce le signe que le cours est trop élevé?
Grâce à la blockchain, le traçage d’une transaction est possible. Les 50 pièces vendues cette semaine appartiennent à l’un des tout premiers investisseurs, peut-être même au créateur du bitcoin lui-même ou à son groupe. Mais l’identité exacte du vendeur reste inconnue.

Le retour d’une légende

Satoshi Nakamoto est lui-même resté mystérieux. Il posséderait un million de bitcoins acquis en minant les 20 000 premiers blocs de la chaîne. Le père de la première cryptomonnaie avait disparu de la scène après son geste fondateur pour réapparaître en 2011. Il avait alors avoué qu’il était passé à autre chose et ne reviendrait plus. La transaction du 20 mai est-elle un signe du retour de la légende de Satoshi Nakamoto?
La nouvelle du déplacement de 50 bitcoins a été signalée par un tweet de l’analyste de la blockchain Whale Alert. La transaction a été fractionnée avec la vente de 40 puis de 10 bitcoins, selon le site Thecointribune.com. «Les spécialistes sont très attentifs aux développements de certains «wallets» dont ils savent qu’ils ont été minés lors des débuts de la cryptomonnaie en 2009 et qui par conséquent représentent une grande valeur monétaire. Ces investisseurs de la première heure sont davantage intéressés à vendre de gré à gré que sur des marchés reconnus afin de rester le moins visibles possible», estime Laurent Kssis, directeur général de 21 Shares, un émetteur de trackers ETP sur cryptomonnaies, à Zurich.

Baisse du cours

Sur le marché, les investisseurs ont réagi en vendant la monnaie virtuelle. Le bitcoin a cédé plus de 4% pour s’échanger autour de 9000 dollars vendredi. Est-ce par crainte de la vente d’une partie du trésor de guerre de cet acteur de la première heure?
L’origine du vendeur ne correspondrait pas aux adresses de compte connues pour appartenir à Satoshi Nakamoto, selon le site spécialisé Coinspeaker. Par contre, elles pourraient provenir de son cercle d’amis proches. Il est aussi possible qu’un investisseur ait découvert un ancien portemonnaie électronique contenant ces 50 bitcoins.
«Les raisons d’une variation du cours sont d’autant plus difficiles à avancer que le bitcoin n’a pas de valeur intrinsèque mais ne dépend que de l’offre et de la demande», indique Laurent Kssis.
Techniquement, le cours est très volatil et oscille entre 8800 dollars et 9800 dollars, à son avis. Mais une vente d’un demi-million de dollars ne justifie pas une forte chute du cours. Le marché est devenu plus mature. Laurent Kssis prévoit l’entrée «dans une période de transition durant laquelle le cours devrait probablement encore s’effriter, avant qu’il ne reparte à la hausse en raison de la popularité croissante du bitcoin et de ses vertus de protection contre les risques financiers».
La première transaction qui avait permis de financer le bitcoin remonte au 22 mai 2009. Il s’agissait de l’achat de deux pizzas pour 10 000 bitcoins de l’époque. Personne ne saura ce qu’il adviendra du produit de la vente des 50 bitcoins de cette semaine.

Source : Emmanuel Garessus, Le Temps

vendredi 22 mai 2020

Le Divulgâcheur de The Good Wife

Pour ce nouvel article de la série Le divulgâcheur, Fabien Tarissan, chercheur en analyse des grands réseaux, décrypte pour nous une scène de la série « The Good Wife » (1). L’épisode (S04E03), intitulé « Two girls, one code », est centré sur le procès intenté par les héros de la série, les avocats Will Gardner et Alicia Florrick, à un géant du net, ChumHum : leurs clientes, fondatrices d’une petite start-up, disent avoir fait faillite en raison de leur mauvais classement dans les moteurs de recherche de ChumHum. Crédible, ou pas crédible ? Fabien Tarissan décrypte pour nous les dessous d’une scène de procès (de 7’05 à 10′).

Lire l'article sur Binaire

jeudi 21 mai 2020

Une esquisse d’anatomie des réseaux sociaux

Les sites de réseaux sociaux tels Facebook, Twitter, Youtube, LinkediIn, etc., reposent sur une panoplie de techniques mises au point par la science et l'ingénierie informatique. Pour les découvrir, commençons par une balade de l'utilisateur jusqu'aux data centers, ou centres de données.

Lire l'article de Serge Abiteboul et Pierre Senellart sur Binaire.

mercredi 20 mai 2020

Sciences numériques versus Covid-19

Évolution de l’épidémie, stratégie de déconfinement, aide à la décision politique… sur tous ces sujets, et d’autres, les outils des sciences du numérique complètent notre arsenal contre la pandémie.

Lire l'article de Mathieu Grousson sur le Journal du CNRS

mardi 19 mai 2020

Un StopCovid nommé Désiré

Le consortium piloté par Inria vient de rendre public une partie du code de StopCovid basé sur le protocole Robert. Un vote par le parlement et un déploiement éventuel sont prévus.
Un nouveau protocole vient d’Inria, Désiré : « Une troisième voix pour un système européen de notification d’exposition » selon ses auteurs. Tout le monde a compris que les fuites de données dépendent du protocole choisi, c’est-à-dire d’un algorithme. Le but n’est pas ici de comparer les mérites de ces différents protocoles ou de dire si celui-ci en particulier est utilisable en pratique.

lundi 18 mai 2020

Des superordinateurs de l'EPFZ ont été attaqués

Les superordinateurs Leonhard et Euler de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), sis respectivement à Zurich et Lugano, sont inaccessibles aux chercheurs pour une durée indéterminée suite à des attaques de pirates informatiques. Plusieurs tentatives similaires ont été signalées sur de telles infrastructures en Europe.
Les ordinateurs continuent à fonctionner mais leur accès a été fermé jusqu'à ce que les choses soient clarifiées et qu'une protection adéquate soit mise en place. Cela pourrait durer des jours, voire des semaines.

Des attaques multiples

Selon le Tages-Anzeiger, qui signalait cette attaque samedi, la haute école a été informée vendredi de tentatives de hacking sur des superordinateurs européens. Les vérifications entreprises ont permis de confirmer que des parties des systèmes de l'EPFZ ont aussi été en danger. L'EPFL a également coupé les accès à ses ordinateurs par mesure de précaution, indique une porte-parole, citée par la RTS.

Un lien avec le coronavirus?

Selon diverses sources, ces attaques pourraient être liées à la pandémie de Covid-19. Les Etats-Unis ont accusé jeudi la Chine de tenter de voler, via des pirates informatiques, des données sur les recherches en cours sur un vaccin, des traitements ou de nouveaux tests de dépistage.
Avant que Washington ne porte publiquement ces attaques, différents médias s'en étaient fait l'écho. Pékin avait dénoncé par avance des «rumeurs et des calomnies».

Source : ATS/Le Temps

dimanche 17 mai 2020

Covid-19 : le pire des technologies pour faire respecter la distanciation sociale

Chien-robot, drones, caméras de détection, bracelets vibrants... Prévisible, la réponse technologique au déconfinement ne s’est pas fait attendre, et certains dispositifs sont pour le moins anxiogènes.

Lire l'article d'Annabelle Laurent sur Usbek & Rica

samedi 16 mai 2020

Covid-19 : quand l'IA propose un nouvel outil de modélisation pour aider les politiques sanitaires

Quelques mois après l'émergence d'un nouveau coronavirus du côté de la Chine, le monde entier espère un traitement ou un vaccin qui permettra de lutter contre la pandémie de Covid-19. En attendant, seules les politiques sanitaires semblent à même de limiter la propagation du SARS-CoV-2. Encore faut-il être capable d'en évaluer l'efficacité. C'est l'objectif d'un partenariat entre l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et la R&D d'EDF : modéliser l'impact de telles politiques à l'échelle locale.

Lire l'article de Nathalie Mayer sur Futura

vendredi 15 mai 2020

Les robots émotionnels


Les robots émotionnels
Laurence Devillers
L'Observatoire (11 mars 2020)
272 pages

Présentation de l'éditeur
Il faut nous y préparer : demain, robots, agents conversationnels (chatbots) et autres poupées humanoïdes vont détecter nos émotions avec de plus en plus d'acuité. Si nous sommes malheureux, ils nous remonteront le moral ; si nous sommes seuls, en difficulté, ils se feront aidants. Ces « amis artificiels » vont prendre une place grandissante dans la société. Or ils n'ont ni émotions ni sentiments, ni hormones de désir et de plaisir, ni intentions propres. À l'instar de l'avion qui ne bat pas des ailes comme un oiseau pour voler, nous construisons des machines capables d'imiter sans ressentir, de parler sans comprendre et de raisonner sans conscience. Si leur rôle peut être extrêmement positif, notamment dans le domaine de la santé, les risques de manipulation sont par ailleurs réels : dépendance affective, isolement, perte de liberté, amplifi­cation des stéréotypes (80 % de ces artefacts ont des voix, des noms - Alexa, Sofia - et des corps de femmes, qui en font des assistantes serviles ou des robots sexuels)... Seront-ils un prolongement de nous-mêmes ? Jusqu'où irons-nous pour programmer une émergence de conscience artificielle ? Et l'éthique dans tout ça ? Mêlant technologie, philosophie et neurosciences, Laurence Devillers pose les questions centrales de responsabilité sur l'application de ces robots « émotionnels » au sein de la société et les enjeux qu'ils représentent pour notre dignité humaine.

Lire aussi l'article de l'auteure sur Pixels

jeudi 14 mai 2020

SpaceX : essayez de vous amarrer à la Station spatiale avec le simulateur du Crew Dragon

Le 27 mai prochain, la Nasa et SpaceX devraient réaliser le premier vol habité lancé à partir des Etats-Unis avec un vaisseau américain, une première depuis la fin du programme des navettes spatiales en 2011. Les astronautes de la Nasa Robert Behnken et Douglas Hurley rejoindront l'ISS à bord du Crew Dragon de SpaceX pour une mission de démonstration dont la durée reste à déterminer. Si la procédure d'amarrage à l'ISS sera entièrement automatisée, les deux astronautes se sont évidemment entraînés à un pilotage manuel sur simulateur pour pouvoir prendre la main en cas de besoin.


Et justement, SpaceX vous propose de vous glisser dans leur siège en prenant les commandes du simulateur Crew Dragon pour tenter de vous amarrer à la Station spatiale. « Ce simulateur vous familiarisera avec les commandes de l'interface réelle utilisée par les astronautes de la Nasa pour piloter manuellement les véhicules SpaceX Dragon 2 vers la Station spatiale internationale », explique SpaceX.
Vous constaterez rapidement que s'aligner au module d'amarrage de l'ISS tout en corrigeant la trajectoire et l'orientation du Crew Dragon requiert patience et beaucoup de doigté ! Le simulateur est d'un réalisme exceptionnel et l'expérience vraiment bluffante. Ferez-vous aussi bien que Jim Bridenstine, l'administrateur de la Nasa, qui a déclaré avoir réussi l'amarrage à l'ISS dès son premier essai sur le simulateur de SpaceX ?

Source : Marc Zaffagni sur Futura

mercredi 13 mai 2020

Voici le robot mou le plus rapide du monde

En s'inspirant du guépard, des chercheurs ont conçu un robot capable de courir trois fois plus vite que ne l'a établi le record précédent. Son secret : une colonne vertébrale flexible qui lui permet d'alterner rapidement entre deux états stables. Le robot peut également gravir une pente raide et même nager dans l'eau.


Lire l'article de Céline Deluzarche sur Futura

mardi 12 mai 2020

Imprimer un vrai microscope chez soi, c'est possible !

Des chercheurs ont développé un microscope de laboratoire en open source et imprimable en 3D pour moins de 17 euros. Objectif : rendre la science accessible pour le grand public et auprès d'institutions disposant de peu de moyens. L'impression 3D prend une place grandissante dans le système de soins, en fournissant des équipements d'urgence rapidement et à bas coût.

Lire l'article de Céline Deluzarche sur Futura