Le cyberblog du coyote

Une nouvelle compétence cognitive pour l'ère de l'IA, la co-pensée, permet aux apprenants de s'engager avec l'IA de manière critique, créative et responsable, au-delà de simplement poser des questions ou de recevoir des réponses.
La co-pensée est la capacité à collaborer intellectuellement avec l'IA tout en conservant la supervision humaine. Il ne s'agit pas d'externaliser la réflexion , mais de s'engager dans un échange dynamique où l'IA formule des suggestions, tandis que l'humain les affine, les questionne ou les remet en question. Les élèves ne se contentent pas de consommer les résultats de l'IA, ils façonnent activement le dialogue . Ce processus favorise la conscience métacognitive, aidant les apprenants à comprendre leur propre raisonnement tout en naviguant dans des réponses artificielles. Ils apprennent à repérer les incohérences, à détecter les biais et à évaluer les idées générées par l'IA en fonction de la logique, de l'éthique et de la pertinence concrète.
Il s'agit de rester intellectuellement présent, sans se fier à la machine. En considérant l'IA comme un partenaire cognitif, les apprenants acquièrent un sens plus profond de l'action et des responsabilités. La co-pensée encourage l'exploration , l'expérimentation et la réflexion critique, transformant chaque interaction avec l'IA en une opportunité d'approfondissement et de raisonnement indépendant, essentiels à l'épanouissement dans une société augmentée par l'IA.

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Les IA génératives transforment toutes les disciplines, toutes les habitudes. Elles bouleversent en particulier l’éducation, peuvent parfois paniquer les enseignants. Une spécialiste de l’IA analyse objectivement le sujet. Michèle Sebag est chercheuse émérite au CNRS. Elle est depuis 2017 membre de l’Académie des technologies, et a été membre du Conseil national du numérique.

Lire l'article de Serge Abiteboul & Chloé Mercier sur Binaire

Professeur d’informatique à l’Université de Neuchâtel, Pascal Felber enseigne cette discipline tant au niveau bachelor que master. En partenariat avec le professeur de la Faculté des sciences économiques Adrian Holzer, tous deux ont introduit dans un cours d’informatique la programmation en binôme avec l’intelligence artificielle générative. En quoi ça consiste ? Plutôt que de faire travailler leurs étudiant-e-s par groupe de deux, en binôme, comme cela est souvent proposé durant les cursus d’études, ils ont choisi de constituer des binômes humain-IA générative. Chaque étudiant-e doit réaliser des exercices de programmation informatique en s’aidant d’une IA.

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Les nouvelles technologies et l'arrivée de l'intelligence artificielle (IA) accessible à toutes et tous bouleversent les manières d’enseigner et d’apprendre. Nous avons interrogé à ce sujet quatre professeurs qui exercent en collège et lycée. Leurs témoignages sont particulièrement instructifs et interrogent sur l'avenir de l'enseignement.

Lire l'article de Sarah Rebouh sur France 3 Bourgogne Franche-Comté