lundi 25 février 2019
Se servir de la reconnaissance faciale lors d’un procès, une délicate question éthique
Par coyote, lundi 25 février 2019 à 06:53 - Droit et justice
En 2015, des agents infiltrés travaillant avec le bureau du shérif de Jacksonville photographièrent un homme en train de vendre pour cinquante dollars de cocaïne. Les enquêteurs étant incapables de l’identifier, ils décidèrent de se tourner vers un système de reconnaissance faciale baptisé FACES (Face Analysis Comparison Examination System), qui s’appuie sur une base de données constituée par plus de trente-trois millions de photos de permis de conduire et de photographies judiciaires. Conçu pour renvoyer plusieurs correspondances potentielles pour une image donnée, il désigna Willie Allen Lynch et quatre autres suspects. Après enquête, les inspecteurs arrêtèrent Lynch pour le crime en question et il fut finalement condamné à huit ans de prison.
Lire l'article d'Aaron Mak traduit par Yann Champion sur Slate.fr
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