Test du poker

L'idée de ce test est de comparer les fréquences théoriques des mains au poker avec les fréquences observées en simulant ces mains (une main est un ensemble de cartes). On va adapter ce test de la manière suivante.

Méthode

  1. Générer 4000 nombres aléatoires entiers compris entre 0 et 9.
  2. Grouper ces 4000 nombres aléatoires en 1000 listes de 4 nombres aléatoires.
  3. Pour chacune des listes de 4 nombres aléatoires, compter les fréquences des cas où:
  4. Compléter le tableau suivant:

    Cas où: Effectif observé Effectif théorique
    Les chiffres sont tous différents   504
    La liste contient une paire   432
    La liste contient deux paires   27
    La liste contient trois chiffres identiques   36
    La liste contient quatre chiffres identiques   1
    Total 1000 1000

  5. Utiliser le test du c2 (avec k=5 car on a 5 cas observés) pour voir si les effectifs observés sont suffisamment proches des effectifs théoriques.


Exercice

  • Programmez en Mathematica le test du Poker (points 1 à 4).
  • Testez avec le test du poker les générateurs à congruence linéraire que vous avez déjà programmés, comme indiqué ci-dessus.

Fonctions Mathematica utiles: AppendTo, Floor, Partition, Reverse, Select, Sort.

Le fichier Mathematica complet est disponible, mais seulement pour les visiteurs autorisés!
Mot de passe :


Généralisation aux mains de 5 cartes

On peut généraliser le test du poker en groupant les nombres aléatoires par 5. Dans ce cas, il faut comparer les fréquences calculées aux fréquences théoriques suivantes:

Cas où: Fréquence théorique
Tous les chiffres sont différents (exemple 12098)

0.3024

La liste contient une paire (exemple 25962)

0.5040

La liste contient deux paires (exemple 61621)

0.1080

La liste contient trois chiffres identiques (exemple 12555)

0.0720

La liste contient trois chiffres identiques et une paire (exemple 82288)

0.0090

La liste contient quatre chiffres identiques (exemple 55551)

0.0045

La liste contient cinq chiffres identiques (exemple 22222)

0.0001


Référence


Didier Müller, 2.1.03