Voici deux poèmes de Pascal Kaeser qui cachent des messages secrets...
Bibliographie de la cryptographie artistiqueCe que je dis est faux,imprudent et menant à l'échafaud. Qui sait compter trouvera le défaut.
Traquez le bug et puis
Rebecca en pocket :
Connaissez-vous Sandorf,
Ratner est un rébus.
Assez d'anesthésiques !
Un sonnet merveilleux,
Honoré de Balzac
Enigma et Turing :
Raban Maur, juste et droit,
Des oeufs et du bacon,
Le livre de Voynich,
Là, regardez Bobby :
Raymond Roussel dit et
Desnos est zinzin et
Accrocher : Commodien
Et Queneau, l'amiral,
Joyce et son Finnegan
Sherlock lit les messages
Ce que j'ai dit et fait
NoteLe poème que vous avez ludissimule un message secret. Voici quelques indices joufflus : Vingt-six lettres forment l'alphabet. Chaque strophe admet vingt-six syllabes. Chaque strophe accueille un revenant, un tout petit mot d'une syllabe. À quel endroit ? C'est ça l'important ! |
Noyau colorié pour Arthur, par l'écho d'IrisB vert, C bleu vif, D brun, F or, G carmin, H gris, J prune, K rose, L jaunâtre, M bleu vieux, N saphir, P bismuth, Q brugnon, R ocre, S banane, T coco, V étonnant blé noir, X pur citron, Y jus d'orgeat brut, Z jade : consonnes, vos saluts sont sortis des sons fumants d'un chant éclos d'Iris.Parlons de vos teints natifs issus de l'éclair criant fortement son brûlant diktat. Vos sèves ont partout coloré l'imbu total du long dixit qui mène à l'indivis principe des suites que l'or divin du parler effiloche pour finir. Soyez nos districts ! B vert de nuit plutôt raisin, humeur du soir qui brille, scorpion, crotale ou castor, bête prise, Osiris sur un fût gondolé ; C bleu aux festons si vifs, étoffe qu'un paternel Miro lèche, punition de Rossini ; D mitard sombre farci de rats, suçon brun d'un très maladif cubiste nourri d'ignobles personnes ; F silo d'un or homérique, mille fois fissible, plombé et réduit, îlot d'éons tombés diffus d'Isis, écus lippus, bordés et lourds, saluant les oisifs ; G kharmâ plutôt brûlant, trame de soi, signe intrus pour purger l'air du personnel bonheur d'être un singe vigneron, sort béni que Circé boit, filon d'argent et pile de bobos ; H esprit qui grise trop, sillon rempli de roidis milords, béton qui frissonne loin d'If ; J suave et lumineuse porte, fille choisissant la muscade dense quand l'hiver doit durcir l'image faite loin d'un pistil, nimbus supportant l'infinité saumâtre des truites qui piratent l'inhumain simili minus ou simili petit burnous, prune sage ou aubade d'Orsini ; K plaintif fleuron rose instruit des virgules, roi intimidé dès qu'il parade sur l'illustre scène du grand, du léonin Buzzati ; L mixture molle d'isthme voisin du lac des dodos salis que l'or livide, salé ou jaunâtre moisit ; M veillée, nuit insinuante, temps bleu du courage vomi sur le dos d'un mort proche ; N durable loisir, saphir portant six Lunes, voisin fictif des voisins riches, Pérou imparti si l'onde (ou l'indigo) refroidit ; P sorte de putois seul puant de moisir trop à Paris et à Disful, sermon du luxe ou vision sinistre ; Q fils d'abricot sans abri qui irrite Cicéron, hibiscus d'un émotif plumitif, pot à lait stimulant l'indécis démon d'Izmir ; R pierre de daim ou de pie trop civilisée, grès ni gros ni poli ni vicié, moulure d'or fin, imprécise peur d'Ivan (dit Ubu de Vérone ou fiel de Sérapis ou reître d'Orsini bis) quand il se fit néo-vizir ; S jivaro pelé ou mage perturbant le truc à Luc, maïs chu d'un artiste trop assidu, fumiste issu d'habits qu'une ombre dérobe ou baladin que l'ennui fléchit vigilamment, gibus qu'on fuit, miroir, fin d'inscription, tombe et litanie d'Orlov le bossu ; T fumoir isolé chimérique où un Pétrone turc surnage en air diffus, humour visité quand le bon pain qui gémit est roi ici ; V pointu pari, seigle dorloté, minuit triste, soir noir que le puissant pacte froidit ; X pipi acidulant le sourire du héros fini, citron vif que le forage mollit, fruit vidé dont l'ibis se fiche ; Y voisin d'un sugus mou (tiens, tiens !), voisin des boissons de Chine, voisin des épuisants apéros d'Irbid ; Z, du four au jour, tu démontras, jade verni, que l'espoir d'un tourbillon frappait plus fort quand le poison des limbes noircies offrit l'idoine chromo des sons tus. NoteCe jeu semble subtil.Mais de quoi s'agit-il ? D'un codage complet du célèbre sonnet intitulé " Voyelles ". Un couple de voyelles en chiffre chaque lettre (comment se le permettre ? au moyen d'un tableau dont je vous fais cadeau).
Jusque là, c'est facile, |
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