| Travaux en mathématiquesEn 1535, lors d'une confrontation avec Antonio Maria Fior (un des élèves de Scipione del Ferro), on lui propose trente équations du troisième degré du type x3 + px = q. Les résolutions ne se font, à l'époque, qu'à tâtons. Dans la nuit du 12 au 13 février, juste avant la date limite, Tartaglia aurait trouvé la résolution générale de ce type d'équation, et résolu les trente équations en quelques heures. Ce n'est d'ailleurs que pour l'honneur, puisqu'il renonce au prix — trente banquets successifs. Dans l'espoir de gagner d'autres concours, Tartaglia ne dévoile pas sa formule. Cardan, mis au courant de ce succès, fait venir Tartaglia à Milan et le persuade de lui révéler sa méthode, en promettant de ne jamais la dévoiler et a fortiori la publier. Celui-ci cède. Cardan trouve alors la solution générale des équations du troisième degré et, apprenant que Scipione del Ferro a donné la solution avant Tartaglia, se sent délié de sa promesse et publie le résultat dans Ars magna en 1545. Dans la querelle qui s'ensuit, Tartaglia manque de perdre la vie.
On doit aussi à Tartaglia des résultats en sciences de l'artillerie avec les courbes balistiques mais « il s’en tire maladroitement sur le problème de la portée maximum ». En la matière sa pensée est encore largement imprégnée de la théorie de l’impetus avec l'usage de l'équerre, l'angle de 45° et une courbe en trois parties dont une chute verticale, la pesanteur agissant sur toute la trajectoire. Il rédigea également un traité sur les opérations numériques à l'usage du commerce et, en 1543, des traductions d'Euclide et d'Archimède. |