| Travaux en mathématiquesLuca Pacioli est considéré comme l'inventeur de la comptabilité avec la méthode vénitienne pour tenir les comptes, maintenant connue sous le nom de comptabilité en partie double.
Summa de arithmetica, geometria, de proportioni et de proportionalita (Venise, 1494), résume l'ensemble des connaissances mathématiques de son époque, principalement en algèbre. C'est dans ce texte qu'il présente la méthode vénitienne de tenue des comptes. On crédite Pacioli de l’« invention » de la comptabilité dans cet ouvrage quand bien même il n'y fait que compiler le savoir des marchands de son temps en la matière.
De viribus quantitatis (Ms. Università degli Studi di Bologna, 1496–1508), traité de mathématiques.
De divina proportione (écrit à Milan entre 1496 et 1498 et publié à Venise en 1509) traite essentiellement du nombre d'or et est illustré par son ami Léonard de Vinci. Deux versions du manuscript sont conservées, l'une à la Biblioteca ambrosiana de Milan, l'autre à la Bibliothèque publique et universitaire de Genève. L'oeuvre traite aussi de l'usage de la perspective par les peintres Piero della Francesca, Melozzo de Forlì et Marco Palmezzano. Le troisième volume de l'ouvrage est une traduction en italien de l'ouvrage (en latin) de Piero della Francesca sur les cinq solides réguliers mais n'inclut aucune référence à l'auteur originel. Pacioli sera durement critiqué d'avoir fait cela par Giorgio Vasari. Notons en passant que le « M » du logo du Metropolitan Museum of Art de New York est tiré de la Divina proportione. |