| BiographieSir William Rowan Hamilton est un mathématicien, physicien et astronome irlandais.
Hamilton est né à Dublin, son père est Archibald Hamilton. Une des branches de la famille écossaise auquel il appartient s'était installé dans le nord de l'Irlande au temps de Jacques Ier d'Écosse, ce qui a parfois donné l'impression que Hamilton était écossais. Hamilton est éduqué par James Hamilton, un prêtre anglican qui était son oncle.
Enfant prodige ; son génie se révéla tout d'abord dans sa capacité à apprendre les langues. À l'âge de 7 ans, il a déjà fait des progrès considérables en hébreu et, à l'âge de 13 ans, sous la direction de son oncle qui est linguiste, il a déjà acquis autant de langues qu'il a d'années.
Ces langues étaient, outre les langues européennes classiques et modernes, le persan, l'arabe, l'hindousthânî, le sanskrit et le malais. Bien que jusqu'à la fin de sa vie il ait retenu beaucoup de son apprentissage singulier du persan et de l'arabe, qu'il lit dans le texte entre deux tâches plus ardues, il a depuis longtemps abandonné leur étude, et les pratique simplement pour se relaxer.
Hamilton fait partie d'une petite mais brillante école de mathématiciens associée au Trinity College de Dublin, où il passa toute sa vie. Il étudie les classiques et les sciences et est nommé professeur d'astronomie en 1827, avant même d'être diplômé.
Hamilton a entretenu aussi une correspondance très volumineuse. Souvent, une seule de ses lettres occupait cinquante ou cent pages à l'écriture serrée, toutes consacrées aux considérations minutieuses de chaque détail d'un problème particulier. C'était, en effet, une des caractéristiques de son esprit de ne pouvoir se satisfaire de la compréhension générale d'une question ; il n'abandonnait jamais un problème tant qu'il ne l'avait pas étudié dans ses moindres détails. Hamilton était aussi très courtois pour répondre à des demandes d'aide concernant l'étude de ses travaux, et cela même quand ça lui prenait une grande partie de son temps. Il était aussi extrêmement précis et difficile à satisfaire en ce qui concernait le soin apporté à la finition de ses travaux pour publication et c'est probablement pour cette raison qu'il ne publia que si peu en comparaison de l'étendue de ses recherches.
Hamilton garda ses facultés intactes jusqu'à la fin et, à un ou deux jours de sa mort, il poursuivait encore assidûment le développement de ses Elements of Quaternions tâche qui avait occupé les six dernières années de sa vie.
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