Le cyberblog du coyote

 

Extra

Editorial

Ce blog a pour objectif principal d'augmenter la culture informatique de mes élèves. Il a aussi pour ambition de refléter l'actualité technologique dans ce domaine.

mercredi 24 mars 2010

Google quitte la Chine

Depuis lundi, les accès au site chinois du moteur de recherche de Google sont reroutés vers le site de Hong-Kong. Mais pour les Chinois, malgré ce détour, le contenu des pages récupérées reste toujours filtré par les autorités.
Google n'a pas opté pour le compromis dans le différend qui l'oppose au gouvernement chinois et n'appliquera plus la censure imposée par les autorités de Pékin sur les résultats des recherches des internautes. Le moteur de recherche chinois de Google est désormais fermé. Son adresse, http://www.google.cn/, renvoie à un autre site, http://www.google.com.hk/, installé, lui, à Hong-Kong (territoire intégré à la Chine mais jouissant d'un statut spécial).
Sur le blog officiel de Google, un vice-président de l'entreprise, David Drummond, explique que le moteur du site de Hong-Kong n'applique aucune censure. Mais pour les internautes chinois, la censure, assurée auusi par le contrôle des autorités sur les flux Internet, est toujours là. Certains parlent désormais de « Chineternet », voire « d'intranet chinois ».
L'entreprise Google reste présente en Chine, conservant ses locaux et maintenant ses autres services commerciaux. A terme, l'avenir de la société sur le territoire chinois pourrait cependant être menacé.
Les autorités ont réagi immédiatement, critiquant la décision de Google mais précisant toutefois qu'il ne s'agit que d'une affaire commerciale avec une entreprise. La traduction en langage diplomatique est que la Chine ne veut pas ajouter l'affaire Google aux bisbilles qui se multiplient avec les Etats-Unis.

Source : Futura-Sciences

mercredi 3 mars 2010

CyberCamp'10

Pour la quatrième année consécutive, le DIUF (département d'informatique de l'université de Fribourg) organise un camp d’été sur le thème de l’informatique ouvert aux étudiant(e)s du secondaire II.

Le camp durera 4 jours du lundi 5 au jeudi 8 juillet 2010 et prendra place dans les nouveaux locaux du département d'informatique sur le site de Pérolles II à Fribourg.

Au programme :

  • Construction et programmation d’un robot
  • Création d’une application Java pour téléphone portable
  • Virus informatiques : vers et autres trojans…
Inscriptions en ligne sur le site http://cybercamp.unifr.ch jusqu’au 19 avril 2010

jeudi 28 janvier 2010

Apple dévoile son iPad

En décembre, on spéculait sur le iSlate, l'équivalent d'un iPhone sous forme de tablette. Apple a finalement dévoilé le projet qui portera le nom de iPad. Très fine (13 mm), cette tablette de 242 x 189 mm affichera du 1024x768 sur un écran tactile de 9.7 pouces. Deux séries seront disponibles en 16, 32 et 64 Go, la première (à partir de 499 $) offrira une connexion WiFi, la seconde (629 $ et +) une connexion WiFi ou 3G. La batterie permettra une autonomie d'une dizaine d'heures.

mardi 19 janvier 2010

Une faille d'IE en partie responsable du hacking de Google

Microsoft a déclaré qu'une faille de sécurité dans son navigateur Internet Explorer a effectivement joué un rôle dans l'attaque récente contre Google, et au moins une vingtaine d'autres sociétés. Microsoft a précisé que cette dernière peut être évitée en paramétrant la sécurité du navigateur sur « haute », et va prochainement émettre une mise à jour. Les anciennes versions d'Internet Explorer sont davantage vulnérables, en particulier IE6 sous Windows XP.
Google a annoncé plus tôt cette semaine que des pirates chinois se sont introduits dans les comptes de messagerie appartenant aux activistes des droits de l'Homme qui s'opposent aux actions du gouvernement chinois. Les représentants de Google ont menacé de quitter la Chine, à moins que le gouvernement de ce pays n'accepte de revoir les règles de censure concernant son moteur de recherche. Le gouvernement chinois a répondu que le pays accueillait volontiers les entreprises étrangères, pour autant qu'elles respectent ses lois...

Source : Sur-la-Toile

samedi 9 janvier 2010

Le décryptage franchit une nouvelle étape

Des chercheurs de l’EPFL (Suisse), l’INRIA (France), NTT (Japon), l’Université de Bonn (Allemagne) et CWI (Pays-Bas) ont mis en commun leurs capacités de calcul et sont parvenus à "casser" une clé de sécurité. Ils démontrent ainsi que les standards de cryptage actuels demeurent solides, mais que les utilisateurs devront migrer à moyen terme vers des systèmes plus sûrs et conformes aux nouveaux standards recommandés.
Les systèmes cryptographiques garantissent la sécurité des échanges de données sur Internet et ils sont au cœur du commerce électronique, que ce soit sur les sites "htpp" ou "https". S’assurer de leur fiabilité est dès lors crucial. Une équipe internationale de scientifiques est parvenue à "casser" la clé RSA de 768 bits, en extrayant les facteurs premiers de ses 232 chiffres. Grâce notamment à la puissance de traitement des processeurs modernes, ce nouveau record a été atteint en moins de deux ans et demi de travaux.
Des calculs du même type ont permis de montrer la vulnérabilité des clés RSA de 512 bits en 1999, puis des 663 bits en 2005 et enfin maintenant des 768 bits. On peut déjà s’attendre à ce que la clé RSA de 1024 bits perde son inviolabilité au cours de la prochaine décennie. Pour Arjen Lenstra, du Laboratoire de cryptologie algorithmique à l’EPFL, "ce résultat doit nous inciter à utiliser de plus hauts niveaux de sécurité que ceux offerts par la clé RSA de 1024 bits». Mais, rassure le professeur, "les utilisateurs ne courent pas de grands risques à conserver ce système de chiffrement durant ces prochaines années de transition".
Pour cette expérience, le Laboratoire de cryptologie algorithmique, à l’EPFL, a joué le rôle de coordinateur et de centre de collecte des données. Quant aux logiciels utilisés, ils se sont largement basés sur un développement effectué au début des années 2000 par l’Institut de mathématiques, à l’Université de Bonn.

dimanche 22 novembre 2009

Le Jaguar, un roi dans la jungle des superordinateurs !

C'est aux Etats-Unis, dans les locaux du laboratoire national d'Oak Ridge dans le Tennessee, que se trouve l'ordinateur actuellement le plus puissant au monde, capable d'effectuer 1,75 million de milliards d'opérations à virgule flottante par seconde !
Alors que la puissance de nos ordinateurs personnels ne cesse de croître d'année en année, il en va de même pour les ordinateurs dédiés à la recherche. Appelés superordinateurs ou supercalculateurs, ces machines sont dédiées à des utilisations toutes autres que la gestion d'une suite bureautique ou la lecture d'une vidéo... La science demande toujours plus aux systèmes informatiques. Que ce soit pour analyser des données acquises par des radiotélescopes ou décoder l'ADN, la puissance de calcul requise augmente sans cesse. Cependant, il est un domaine particulier qui n'est jamais contenté par l'évolution technologique, la simulation.
Qu'elles soient liées à la climatologie ou à l'astrophysique les simulations sont infiniment gourmandes en ressources. En effet, une simulation virtuelle d'éléments réels n'est jamais vraiment finie et est proportionnellement lissée suivant le temps et la capacité de calculs qui lui sont impartis. Aussi la course à la puissance des superordinateurs alimentée par des organes d'Etats et des entreprises comme IBM est-elle du pain béni pour les chercheurs dans leur quête à la simulation la plus réaliste et aboutie.

Chocs aux Flops

Jadis détenu par le Nouveau-Mexique avec le Roadrunner d'IBM et ses 1,04 petaflops (1,04 billiard d'opérations à virgules flottantes par seconde, donc 1,04 x 1015 flops), la coupe de la plus grande capacité de calcul passe au Tennessee avec le Jaguar de Cray et ses 1,75 petaflops. Par comparaison, le Zuse 3, considéré comme le premier ordinateur faisait preuve d'une capacité de calcul de 20 flopsF, soit, pour employer les mêmes unités, 20 x 10-15 petaflops ! Une carte graphique basée sur l'architecture récente Fermi de nVidia possède une puissance de calcul de l'ordre de 1,1 teraflops, soit 1,1 x 10-3 petaflops. A terme, Cray espère dépasser les 2 petaflops. Le point faible de Jaguar par rapport au Roadrunner d'IBM est le rapport performances / consommation. Basé sur des microprocesseurs AMD Opteron dotés de 6 cœurs cadencés à 2,6 GHz, le superordinateur abrite 224.162 cœurs... et doit les alimenter. Le Jaguar consomme trois fois plus d'énergie que le Roadrunner pour une vitesse seulement 75% supérieure.
Malgré sa gourmandise énergétique, la bête domptée par Cray attire de nombreux chercheurs désireux d'éffectuer les modélisations de leurs rêves.

Source : Futura-Sciences

jeudi 18 juin 2009

Grandir sur Internet (reportage de Temps Présent)

Ce soir, sur TSR1, à 20h05, Temps Présent diffuse un reportage sur les jeunes et Internet.

Toujours plus d'ados et d'enfants mènent leur vie, tissent leurs liens sociaux et font même leur éducation sur internet. Avec tous les risques et les dérapages que cela peut générer. La génération web déboussole les adultes : les profs déplorent que leurs élèves délaissent les livres pour l'écran et les parents craignent de perdre contact avec leurs enfants, immergés dans des mondes virtuels qui échappent à tout contrôle.

Auparavant l'internet et le monde numérique appartenaient aux adultes. Aujourd'hui, les ados et les enfants s'en sont emparés. Et dans beaucoup de familles, ce sont même eux qui ont la haute main sur toute l'informatique de la maison. Ce qui peut poser problème lorsque l'usage intense du web échappe au regard parental. Les jeunes internautes s'exposent à toutes sortes de dérives et de périls. Tourné dans une petite ville américaine, le reportage proposé par Temps Présent retrace notamment les mésaventures d'une jeune écolière de 14 ans, timide, qui s'est créé un personnage «gothique» et qui a mis en ligne des photos d'elle dans des poses provocatrices. Ses parents sont tombés des nues en découvrant, par hasard, des images quasi pornographiques de leur fille, pourtant si réservée. Le danger ne vient donc pas des seuls prédateurs sexuels qui chassent leurs proies sur le net. Il découle aussi de l'inconscience de certains ados qui s'exhibent eux-mêmes ou qui balancent sur le web des photos et des infos concernant leurs copains. Dans le reportage, le père d'un jeune homme raconte comment son fils s'est fait harceler par des élèves de son collège, lesquels ont largement répandu sur le net des insultes et des rumeurs malveillantes. Houspillé et menacé publiquement, le jeune homme a fini par craquer et s'est suicidé.

Rediffusion le vendredi 19 juin 2009 à 0h50 et le lundi 22 juin 2009 à 14h sur TSR2.

lundi 16 mars 2009

Cybercamp 2009

L'Université de Fribourg organise un camp d'été sur le thème de l'informatique. Le camp durera 4 jours du lundi 6 au jeudi 9 juillet 2009 et prendra place dans les nouveaux locaux du département d'informatique sur le site de Pérolles II à Fribourg.

Attention: Les inscriptions se font en ligne jusqu’au 30 avril 2009 sur le site cybercamp.unifr.ch

vendredi 13 mars 2009

Le web fête ses 20 ans

Le World Wide Web fête ses 20 ans. L'anniversaire est célébré ce vendredi après-midi là où il a été créé - au CERN, à Genève.
C'est en effet pour améliorer la diffusion des informations internes de l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) qu'un projet de système de liens hypertexte y a été proposé en 1989 par l'informaticien Tim Berners-Lee, bientôt rejoint par l'ingénieur Robert Cailliau. Ces deux hommes ont construit le Web jusqu'à son adolescence.

Pour le grand public, le Web a véritablement pris naissance au début de l'année 1993, avec le développement par le Centre national de superinformatique (NCSA), de l'université de l'Illinois, de la première version de son navigateur, Mosaic, qui fut vite disponible pour Mac et PC.
A l'époque, le monde du Web était gris, parsemé quasi exclusivement de liens hypertextes bleus, qui une fois cliqués, viraient au pourpre. On ne dénombrait alors que 500 serveurs, et le « WWW » ne représentait que 1 % du trafic d'Internet.
A la fin de 1994, le nombre de serveurs était passé à 10 000, et le Web comptait déjà 10 millions d'utilisateurs. Aujourd'hui, c'est presque sur un autre média que nous surfons. Certes, le protocole est resté le même. Mais le Web, qui accueille de nouvelles technologies, comme Flash, Ajax, se diffuse désormais sur les mobiles.
Quant aux utilisateurs, ils sont aujourd'hui plusieurs centaines de millions qui, dans tous les pays du monde, visitent en ce début d'année 2009 l'un des 216 millions de sites Internet en activité sur le Réseau.

Pour en savoir plus

lundi 26 janvier 2009

Insomni'hack 2009


Suite au succès de sa première édition, Insomni'hack revient en 2009. Réservez d'ores et déjà la date du Vendredi 6 Février 2009.
Préparez-vous à vous mesurer aux diverses épreuves touchant à plusieurs domaines de la sécurité des systèmes d'informations dans le plus grand challenge de hacking éthique de suisse romande.
Inscription sur www.scrt.ch