Le cyberblog du coyote

 

Extra

Editorial

Ce blog a pour objectif principal d'augmenter la culture informatique de mes élèves. Il a aussi pour ambition de refléter l'actualité technologique dans ce domaine.

jeudi 3 juin 2010

Mise sous tension de Tera 100, supercalculateur le plus puissant d’Europe

La Direction des Applications Militaires du CEA et Bull annoncent la mise sous tension du supercalculateur Tera 100. D’une puissance théorique de 1,25 Petaflops, Tera 100 se classe parmi les 3 premiers supercalculateurs mondiaux. Tera 100 est issu d'un vaste programme associant étroitement Bull et le CEA.
Issu d’un programme de collaboration initié en 2008 entre Bull et le CEA, Tera 100 est le premier supercalculateur pétaflopique (pétaflopique : qui est capable de réaliser un million de milliards d'opérations par seconde) conçu et développé en Europe. Sa puissance théorique de 1,25 Petaflops le classe parmi les trois supercalculateurs les plus puissants au Monde. Tera 100 est destiné au Programme Simulation du CEA, destiné à garantir la fiabilité des armes de la dissuasion nucléaire.
Tera 100 a été mis sous tension le 26 mai 2010, quelques semaines seulement après le début de son installation en mars 2010. Tera 100 est constitué de 4300 serveurs – de type bullx série S, annoncés par Bull en Avril 2010. Il intègre 140 000 cœurs Intel® Xeon® série 7500, 300 To de mémoire centrale et disposera d’une capacité totale de plus de 20 Po de stockage. En outre son débit de 500Go/sec constitue un record du monde pour ce type de système.
Tera 100 offre une capacité de calcul exceptionnelle. Pour comparaison, la machine peut réaliser plus d'opérations en une seconde que ce que la population mondiale ferait en 48 heures, à raison d'une opération par seconde par personne. C’est aussi une capacité de transfert d'information équivalente à 1 million de personnes regardant en même temps des films HD ; et enfin une capacité de stockage équivalente à plus de 25 milliards de livres.
"La mise sous tension de Tera 100 constitue un important succès industriel. Elle souligne le savoir faire du CEA et de Bull dans le développement de technologies ultra performantes, au meilleur niveau mondial ; elle valide pleinement le partenariat industrie et recherche que le CEA et Bull ont su développer, partenariat dont les bénéfices iront sans délais à toute la communauté scientifique et industrielle européenne", déclare Jean Gonnord, chef du projet simulation numérique et informatique du CEA.
"Nous sommes extrêmement fiers de cette réussite dans le domaine des systèmes pétaflopiques. Fondamentales dès aujourd’hui pour des applications comme celles du CEA, ces technologies le sont également pour la conception des centrales numériques du futur et des grands cloud computing. C’est pourquoi la maîtrise des technologies pétaflopiques est un atout majeur pour la France et pour l’Europe" souligne Philippe Miltin, Vice-Président de la Division Produits et Systèmes de Bull.
"Constituant aujourd’hui le plus grand système jamais conçu autour de processeurs Intel® Xeon®, Tera 100 montre la pertinence de l’utilisation de processeurs Intel pour le monde du calcul haute performance, tant en termes de coûts, de consommation que de puissance de calcul. Nous sommes très heureux de participer à ce grand projet, aux côté du CEA et de Bull", déclare Kirk Skaugen, Vice-Président et Directeur Général du Groupe Data Center, Intel.
Par rapport à Tera 10, mis en production en 2005, Tera 100 est 20 fois plus puissant, occupe le même emplacement au sol et son rendement énergétique est multiplié par 7 . Quelques mois après la désignation aux Etats-Unis de bullx comme meilleur super calculateur au monde, Tera 100 confirme ainsi la maîtrise technologique acquise par Bull et le savoir-faire du CEA dans les infrastructures complexes pour le Calcul Haute Performance. Le succès de Tera 100 souligne également la position de premier plan acquise dans le Calcul Haute Performance par les architectures à base de composants standards, en particulier celles associant processeurs Intel® Xeon®, système Linux® et logiciels Open Source.

Source : Techno-Science.net

vendredi 7 mai 2010

La Chine veut les noms des internautes

La Chine considère sérieusement l'option de demander le nom réel de ses 400 millions d'internautes. Il y a une semaine déjà, la Chine a annoncé un renforcement d'une loi protégeant les secrets de l'État. Cette loi exige de la part des opérateurs Internet et de téléphonie mobile de s'enquérir à propos de leurs clients et de coopérer avec la police lorsqu'elle demande des informations. Cela fait longtemps que la Chine discute de l'idée d'enregistrer tous les utilisateurs en ligne et cela semble se concrétiser à présent. Les internautes chinois ne peuvent déjà plus réaliser de commentaires anonymes sur les portails d'information et ils peuvent toujours utiliser des pseudonymes qui cachent leur identité réelle. Dans ce pays où les médias sont très contrôlés, les Chinois se tournent vers Internet pour débattre d'idées et critiquer éventuellement le gouvernement.
Les associations concernées par les droits de l'Homme confirment que la Chine est actuellement en train de resserrer la vis sur les médias et Internet et regarde de près les organisations non gouvernementales, activistes et autres avocats qui sont considérés comme des menaces potentielles pour la stabilité sociale du pays (selon le gouvernement chinois).

Source : Sur-la-Toile

jeudi 29 avril 2010

La dernière année de la disquette...

Sony, 30 ans après l'avoir inventée, vient de sonner la fin de la disquette en annonçant une décision historique : à la fin du mois de mars 2011, ses usines cesseront de fabriquer des disquettes 3,5 pouces.
Devenue obsolète après l'avènement du disque optique (CD et DVD R et RW), puis de la clé USB et du stockage en réseau, la disquette de 3,5 pouces continuait toutefois à se vendre, même si les fabricants ont depuis plusieurs années supprimé le lecteur de disquette de leurs ordinateurs. Selon la presse japonaise, qui a relayé l'annonce de Sony, environ 12 millions d'unités de disquettes ont été écoulées par la marque en 2009 au Japon, contre près de 47 millions il y a une dizaine d'années.
Hors Japon, les ventes de disquettes Sony ont déjà cessé dans la plupart des pays, à l'exception de quelques marchés, comme l'Inde, qui sont encore demandeur.

Un parfum évanescent des eighties

Les premières disquettes furent lancées en 1967 par IBM, en format 8 pouces (rappelons qu'un pouce vaut 2,54 centimètres). Le successeur, la disquette de 5,25, a connu la célébrité avec l'IBM PC, premier micro-ordinateur d'IBM sorti en 1981. Cette même année, Sony a proposé le format 3,5 pouces et introduit une amélioration : le disque souple était contenu dans un boîtier rigide. Apple l'adoptera sur le Lisa 2 et sur le Macintosh.
Victime de sa fragilité et de sa faible capacité de stockage (généralement 1,4 Mo, une valeur quasiment figée depuis 1987 malgré plusieurs tentatives louables, comme le Zip ou la Nano Cubic), la disquette 3,5 pouces a été abandonnée au début des années 2000 au profit du CD permettant de stocker plusieurs centaines de mégaoctets. Ce disque optique a lui-même était délaissé pour la clé USB qui permet d'emporter avec soi plusieurs gigaoctets de données.

Source : Futura-Sciences

mercredi 24 mars 2010

Google quitte la Chine

Depuis lundi, les accès au site chinois du moteur de recherche de Google sont reroutés vers le site de Hong-Kong. Mais pour les Chinois, malgré ce détour, le contenu des pages récupérées reste toujours filtré par les autorités.
Google n'a pas opté pour le compromis dans le différend qui l'oppose au gouvernement chinois et n'appliquera plus la censure imposée par les autorités de Pékin sur les résultats des recherches des internautes. Le moteur de recherche chinois de Google est désormais fermé. Son adresse, http://www.google.cn/, renvoie à un autre site, http://www.google.com.hk/, installé, lui, à Hong-Kong (territoire intégré à la Chine mais jouissant d'un statut spécial).
Sur le blog officiel de Google, un vice-président de l'entreprise, David Drummond, explique que le moteur du site de Hong-Kong n'applique aucune censure. Mais pour les internautes chinois, la censure, assurée auusi par le contrôle des autorités sur les flux Internet, est toujours là. Certains parlent désormais de « Chineternet », voire « d'intranet chinois ».
L'entreprise Google reste présente en Chine, conservant ses locaux et maintenant ses autres services commerciaux. A terme, l'avenir de la société sur le territoire chinois pourrait cependant être menacé.
Les autorités ont réagi immédiatement, critiquant la décision de Google mais précisant toutefois qu'il ne s'agit que d'une affaire commerciale avec une entreprise. La traduction en langage diplomatique est que la Chine ne veut pas ajouter l'affaire Google aux bisbilles qui se multiplient avec les Etats-Unis.

Source : Futura-Sciences

mercredi 3 mars 2010

CyberCamp'10

Pour la quatrième année consécutive, le DIUF (département d'informatique de l'université de Fribourg) organise un camp d’été sur le thème de l’informatique ouvert aux étudiant(e)s du secondaire II.

Le camp durera 4 jours du lundi 5 au jeudi 8 juillet 2010 et prendra place dans les nouveaux locaux du département d'informatique sur le site de Pérolles II à Fribourg.

Au programme :

  • Construction et programmation d’un robot
  • Création d’une application Java pour téléphone portable
  • Virus informatiques : vers et autres trojans…
Inscriptions en ligne sur le site http://cybercamp.unifr.ch jusqu’au 19 avril 2010

jeudi 28 janvier 2010

Apple dévoile son iPad

En décembre, on spéculait sur le iSlate, l'équivalent d'un iPhone sous forme de tablette. Apple a finalement dévoilé le projet qui portera le nom de iPad. Très fine (13 mm), cette tablette de 242 x 189 mm affichera du 1024x768 sur un écran tactile de 9.7 pouces. Deux séries seront disponibles en 16, 32 et 64 Go, la première (à partir de 499 $) offrira une connexion WiFi, la seconde (629 $ et +) une connexion WiFi ou 3G. La batterie permettra une autonomie d'une dizaine d'heures.

mardi 19 janvier 2010

Une faille d'IE en partie responsable du hacking de Google

Microsoft a déclaré qu'une faille de sécurité dans son navigateur Internet Explorer a effectivement joué un rôle dans l'attaque récente contre Google, et au moins une vingtaine d'autres sociétés. Microsoft a précisé que cette dernière peut être évitée en paramétrant la sécurité du navigateur sur « haute », et va prochainement émettre une mise à jour. Les anciennes versions d'Internet Explorer sont davantage vulnérables, en particulier IE6 sous Windows XP.
Google a annoncé plus tôt cette semaine que des pirates chinois se sont introduits dans les comptes de messagerie appartenant aux activistes des droits de l'Homme qui s'opposent aux actions du gouvernement chinois. Les représentants de Google ont menacé de quitter la Chine, à moins que le gouvernement de ce pays n'accepte de revoir les règles de censure concernant son moteur de recherche. Le gouvernement chinois a répondu que le pays accueillait volontiers les entreprises étrangères, pour autant qu'elles respectent ses lois...

Source : Sur-la-Toile

samedi 9 janvier 2010

Le décryptage franchit une nouvelle étape

Des chercheurs de l’EPFL (Suisse), l’INRIA (France), NTT (Japon), l’Université de Bonn (Allemagne) et CWI (Pays-Bas) ont mis en commun leurs capacités de calcul et sont parvenus à "casser" une clé de sécurité. Ils démontrent ainsi que les standards de cryptage actuels demeurent solides, mais que les utilisateurs devront migrer à moyen terme vers des systèmes plus sûrs et conformes aux nouveaux standards recommandés.
Les systèmes cryptographiques garantissent la sécurité des échanges de données sur Internet et ils sont au cœur du commerce électronique, que ce soit sur les sites "htpp" ou "https". S’assurer de leur fiabilité est dès lors crucial. Une équipe internationale de scientifiques est parvenue à "casser" la clé RSA de 768 bits, en extrayant les facteurs premiers de ses 232 chiffres. Grâce notamment à la puissance de traitement des processeurs modernes, ce nouveau record a été atteint en moins de deux ans et demi de travaux.
Des calculs du même type ont permis de montrer la vulnérabilité des clés RSA de 512 bits en 1999, puis des 663 bits en 2005 et enfin maintenant des 768 bits. On peut déjà s’attendre à ce que la clé RSA de 1024 bits perde son inviolabilité au cours de la prochaine décennie. Pour Arjen Lenstra, du Laboratoire de cryptologie algorithmique à l’EPFL, "ce résultat doit nous inciter à utiliser de plus hauts niveaux de sécurité que ceux offerts par la clé RSA de 1024 bits». Mais, rassure le professeur, "les utilisateurs ne courent pas de grands risques à conserver ce système de chiffrement durant ces prochaines années de transition".
Pour cette expérience, le Laboratoire de cryptologie algorithmique, à l’EPFL, a joué le rôle de coordinateur et de centre de collecte des données. Quant aux logiciels utilisés, ils se sont largement basés sur un développement effectué au début des années 2000 par l’Institut de mathématiques, à l’Université de Bonn.

dimanche 22 novembre 2009

Le Jaguar, un roi dans la jungle des superordinateurs !

C'est aux Etats-Unis, dans les locaux du laboratoire national d'Oak Ridge dans le Tennessee, que se trouve l'ordinateur actuellement le plus puissant au monde, capable d'effectuer 1,75 million de milliards d'opérations à virgule flottante par seconde !
Alors que la puissance de nos ordinateurs personnels ne cesse de croître d'année en année, il en va de même pour les ordinateurs dédiés à la recherche. Appelés superordinateurs ou supercalculateurs, ces machines sont dédiées à des utilisations toutes autres que la gestion d'une suite bureautique ou la lecture d'une vidéo... La science demande toujours plus aux systèmes informatiques. Que ce soit pour analyser des données acquises par des radiotélescopes ou décoder l'ADN, la puissance de calcul requise augmente sans cesse. Cependant, il est un domaine particulier qui n'est jamais contenté par l'évolution technologique, la simulation.
Qu'elles soient liées à la climatologie ou à l'astrophysique les simulations sont infiniment gourmandes en ressources. En effet, une simulation virtuelle d'éléments réels n'est jamais vraiment finie et est proportionnellement lissée suivant le temps et la capacité de calculs qui lui sont impartis. Aussi la course à la puissance des superordinateurs alimentée par des organes d'Etats et des entreprises comme IBM est-elle du pain béni pour les chercheurs dans leur quête à la simulation la plus réaliste et aboutie.

Chocs aux Flops

Jadis détenu par le Nouveau-Mexique avec le Roadrunner d'IBM et ses 1,04 petaflops (1,04 billiard d'opérations à virgules flottantes par seconde, donc 1,04 x 1015 flops), la coupe de la plus grande capacité de calcul passe au Tennessee avec le Jaguar de Cray et ses 1,75 petaflops. Par comparaison, le Zuse 3, considéré comme le premier ordinateur faisait preuve d'une capacité de calcul de 20 flopsF, soit, pour employer les mêmes unités, 20 x 10-15 petaflops ! Une carte graphique basée sur l'architecture récente Fermi de nVidia possède une puissance de calcul de l'ordre de 1,1 teraflops, soit 1,1 x 10-3 petaflops. A terme, Cray espère dépasser les 2 petaflops. Le point faible de Jaguar par rapport au Roadrunner d'IBM est le rapport performances / consommation. Basé sur des microprocesseurs AMD Opteron dotés de 6 cœurs cadencés à 2,6 GHz, le superordinateur abrite 224.162 cœurs... et doit les alimenter. Le Jaguar consomme trois fois plus d'énergie que le Roadrunner pour une vitesse seulement 75% supérieure.
Malgré sa gourmandise énergétique, la bête domptée par Cray attire de nombreux chercheurs désireux d'éffectuer les modélisations de leurs rêves.

Source : Futura-Sciences

jeudi 18 juin 2009

Grandir sur Internet (reportage de Temps Présent)

Ce soir, sur TSR1, à 20h05, Temps Présent diffuse un reportage sur les jeunes et Internet.

Toujours plus d'ados et d'enfants mènent leur vie, tissent leurs liens sociaux et font même leur éducation sur internet. Avec tous les risques et les dérapages que cela peut générer. La génération web déboussole les adultes : les profs déplorent que leurs élèves délaissent les livres pour l'écran et les parents craignent de perdre contact avec leurs enfants, immergés dans des mondes virtuels qui échappent à tout contrôle.

Auparavant l'internet et le monde numérique appartenaient aux adultes. Aujourd'hui, les ados et les enfants s'en sont emparés. Et dans beaucoup de familles, ce sont même eux qui ont la haute main sur toute l'informatique de la maison. Ce qui peut poser problème lorsque l'usage intense du web échappe au regard parental. Les jeunes internautes s'exposent à toutes sortes de dérives et de périls. Tourné dans une petite ville américaine, le reportage proposé par Temps Présent retrace notamment les mésaventures d'une jeune écolière de 14 ans, timide, qui s'est créé un personnage «gothique» et qui a mis en ligne des photos d'elle dans des poses provocatrices. Ses parents sont tombés des nues en découvrant, par hasard, des images quasi pornographiques de leur fille, pourtant si réservée. Le danger ne vient donc pas des seuls prédateurs sexuels qui chassent leurs proies sur le net. Il découle aussi de l'inconscience de certains ados qui s'exhibent eux-mêmes ou qui balancent sur le web des photos et des infos concernant leurs copains. Dans le reportage, le père d'un jeune homme raconte comment son fils s'est fait harceler par des élèves de son collège, lesquels ont largement répandu sur le net des insultes et des rumeurs malveillantes. Houspillé et menacé publiquement, le jeune homme a fini par craquer et s'est suicidé.

Rediffusion le vendredi 19 juin 2009 à 0h50 et le lundi 22 juin 2009 à 14h sur TSR2.

lundi 16 mars 2009

Cybercamp 2009

L'Université de Fribourg organise un camp d'été sur le thème de l'informatique. Le camp durera 4 jours du lundi 6 au jeudi 9 juillet 2009 et prendra place dans les nouveaux locaux du département d'informatique sur le site de Pérolles II à Fribourg.

Attention: Les inscriptions se font en ligne jusqu’au 30 avril 2009 sur le site cybercamp.unifr.ch

vendredi 13 mars 2009

Le web fête ses 20 ans

Le World Wide Web fête ses 20 ans. L'anniversaire est célébré ce vendredi après-midi là où il a été créé - au CERN, à Genève.
C'est en effet pour améliorer la diffusion des informations internes de l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) qu'un projet de système de liens hypertexte y a été proposé en 1989 par l'informaticien Tim Berners-Lee, bientôt rejoint par l'ingénieur Robert Cailliau. Ces deux hommes ont construit le Web jusqu'à son adolescence.

Pour le grand public, le Web a véritablement pris naissance au début de l'année 1993, avec le développement par le Centre national de superinformatique (NCSA), de l'université de l'Illinois, de la première version de son navigateur, Mosaic, qui fut vite disponible pour Mac et PC.
A l'époque, le monde du Web était gris, parsemé quasi exclusivement de liens hypertextes bleus, qui une fois cliqués, viraient au pourpre. On ne dénombrait alors que 500 serveurs, et le « WWW » ne représentait que 1 % du trafic d'Internet.
A la fin de 1994, le nombre de serveurs était passé à 10 000, et le Web comptait déjà 10 millions d'utilisateurs. Aujourd'hui, c'est presque sur un autre média que nous surfons. Certes, le protocole est resté le même. Mais le Web, qui accueille de nouvelles technologies, comme Flash, Ajax, se diffuse désormais sur les mobiles.
Quant aux utilisateurs, ils sont aujourd'hui plusieurs centaines de millions qui, dans tous les pays du monde, visitent en ce début d'année 2009 l'un des 216 millions de sites Internet en activité sur le Réseau.

Pour en savoir plus

lundi 26 janvier 2009

Insomni'hack 2009


Suite au succès de sa première édition, Insomni'hack revient en 2009. Réservez d'ores et déjà la date du Vendredi 6 Février 2009.
Préparez-vous à vous mesurer aux diverses épreuves touchant à plusieurs domaines de la sécurité des systèmes d'informations dans le plus grand challenge de hacking éthique de suisse romande.
Inscription sur www.scrt.ch

jeudi 1 janvier 2009

Il se vend plus de portables que de PC de bureau

Selon les chiffres du cabinet iSuppli, il s'est vendu 38,6 millions de portables au troisième trimestre 2008, contre 38,5 millions de PC de bureau. En France, la tendance s'était inversée au cours de l'année 2006.
En un an, les ventes de PC portables ont augmenté de 40% selon iSuppli, tandis que le secteur du PC de bureau a régressé de 1,3% par rapport au troisième trimestre 2007.
Cette forte progression des PC portables est en grande partie liée au succès des mini-PC ou netbooks. Ces petits ordinateurs, dont l'Asus Eee PC est le modèle le plus symbolique, ont séduit de nombreux consommateurs en quête d'un outil pratique et peu encombrant pour se connecter à Internet à peu près partout.
Dans le classement en marques, c'est toujours l'américain Hewlett-Packard qui domine le marché avec près de 15 millions d'unités vendues au troisième trimestre 2008, soit une part de 18,8%. Suivent Dell (13,9%), Acer (12,2%), Lenovo (7,5%) et Toshiba (4,6%). Pour 2009, iSuppli prévoit une augmentation de 4,3% des ventes globales de PC.

dimanche 19 octobre 2008

Olympiades suisses d'informatique 2009

L’Olympiade Suisse d’Informatique (Swiss Olympiad in Informatics - SOI) est une compétition de programmation pour les jeunes de moins de 20 ans. Depuis 1996, cette compétition propose aux jeunes informaticiens en herbe de tester leurs capacités à programmer. Chaque année, les meilleurs programmeurs suisses sont détérminés en deux tours.
Cette Olympiade forme de plus la délégation suisse pour l'Olympiade Internationale, à laquelle la Suisse prend part depuis 1992 avec beaucoup de succès.
La première ronde des Olympiades Suisses d'Iinformatique 2009 a commencé le 1er octobre 2008. Vous avez jusqu'à fin novembre pour nous envoyer vos solutions. Note: tous les participants officiels au SOI 2009 doivent être nés après le 30 juin 1989, et ne peuvent pas être étudiants à l'université.

mercredi 30 juillet 2008

TERA 100: un supercalculateur pétaflopique pour Bull et le CEA

La Direction des applications militaires du CEA et Bull ont signé un contrat de collaboration pour concevoir et réaliser Tera 100, le futur supercalculateur destiné au Programme de simulation français.

Le contrat, sur le long terme, comporte deux phases:

  • La première, de recherche et développement, permettra de valider les technologies nécessaires à cet ordinateur ; celles-ci auront par ailleurs de nombreuses retombées dans les domaines industriels et sociétaux.
  • La seconde phase permettra au CEA d'acquérir et de mettre en oeuvre TERA 100, le premier système pétaflopique conçu en Europe. Pour répondre aux besoins du Programme de simulation, le supercalculateur se distinguera à la fois par sa capacité à exécuter un large spectre d'applications, par un juste équilibre entre puissance de calcul et flux de données, et par sa tolérance aux pannes. Véritable système généraliste de haute productivité, Tera 100 sera de plus développé sur la base de logiciels ouverts et de processeurs d'architecture X86.
La réalisation du supercalculateur Tera 100 nécessite un travail préalable important en recherche et développement. Bull et le CEA associeront leurs compétences respectives: Bull apportera notamment son savoir-faire dans la conception et la production de serveurs haute performance ainsi que la réalisation de logiciels nécessaires à l'exploitation de grands systèmes ; le CEA amènera en particulier son expertise en matière de spécifications, d'architecture informatique, de développements logiciels ainsi que sa maîtrise des infrastructures des grands centres de calcul. Plusieurs centaines d'ingénieurs et de chercheurs de très haut niveau seront ainsi mobilisés dans ce projet.

Les technologies pétaflopiques sont un enjeu majeur aussi bien pour la recherche universitaire, pour l'industrie et pour l'emploi. La simulation numérique Haute Performance est devenu incontournable pour la modélisation et la simulation, notamment dans l'aéronautique, l'énergie, la climatologie, les sciences de la vie, la finance, le traitement de l'information, et également pour le développement durable et les économies d'énergie. Le Calcul Haute Performance est devenu un moyen d'investigation et de simulation indispensable, un atout majeur pour la compétitivité de la recherche et de l'industrie, enfin un élément fondamental de la souveraineté des Etats.

Source : Techno-Science

vendredi 18 juillet 2008

Polaris 2: un ordinateur rafle la mise à la table de poker

Pour la seconde année consécutive, en marge de la manifestation 2008 Gaming Life Expo à Las Vegas, Polaris 2, un programme de jeux de poker développé par l'équipe de Michael Bowling à l'université de l'Alberta s'est confronté du 3 au 6 juillet à quelques-uns des meilleurs joueurs professionnels.
Suite à la défaite de l'an dernier, les chercheurs de l'université de l'Alberta ont concentré leurs efforts sur les capacités d'apprentissage du programme. Ainsi en vue de se préparer à ce match au sommet, Polaris 2 a effectué plus de 8 milliards de parties en jouant contre lui-même et est ainsi capable d'identifier le style de jeu de ses adversaires et de choisir la stratégie la plus apte à le contrer. Ces améliorations ont permis au programme de prendre le dessus sur les joueurs humains.
Au contraire des jeux d'échecs ou de dames, où le nombre de coups possibles et de solutions sont limités et où chaque adversaire dispose des mêmes informations, le poker nécessite une prise de décision à partir d'informations différentes et partielles. Aussi comme le souligne Michael Bowling, l'intérêt d'un tel programme dépasse largement le cadre des jeux.: "En général, les problèmes dans le monde réel ont plus tendance à ressembler au poker qu'au jeu d'échec. Vous n'avez pas toujours toute l'information".

Source : bulletins-electroniques.com

jeudi 26 juin 2008

Bientôt la libéralisation totale des adresses Internet

Dès 2009, chacun pourra créer son nom de domaine, pratiquement sans restriction, « comme .amour ou .haine » résume Paul Towmey, président de l'Icann, gestionnaire le Web. La nouvelle a surpris tout le monde et fait craindre une pagaille générale. Entreprises, tenez-vous prêtes à déposer très vite une kyrielle de noms...
Rien n'indiquait que la 23ème réunion international de l'Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), l'organisme qui gère les noms de domaine au niveau mondial, marquerait une date particulière. On savait qu'elle entérinerait un effort redoublé pour déployer un nouveau protocole, baptisé IPv6, destiné à remplacer l'actuel IPv4. Son adoption contraint à des modification dans les serveurs qui forment la toile d'Internet mais elle est plus qu'un détail : elle est indispensable pour empêcher la pénurie d'adresses Internet qui se profile à l'horizon. IPv4, en effet, n'autorise que 4,2 milliards d'adresses IP différentes, chacune étant attribuée de façon permanente ou, pour les internautes, le temps d'une session. Autrement dit si le nombre d'utilisateurs simultanés d'Internet sur la planète dépasse cette limite, le Web s'engorge. Avec la multiplication des accès, notamment dans les pays émergents, la coupe est bientôt pleine. Et la saturation se rapproche même plus vite qu'on pourrait le penser car les humains ne sont plus les seuls à se connecter. Les industriels aimeraient doter d'une adresse Internet des appareils ménagers, par exemple les lave-linge qui pourraient télécharger des programmes de lavage spéciaux, les appareils photos pour y installer des modes de fonctionnement particuliers ou même les fours à micro-ondes, ainsi capables de récupérer des recettes. Les constructeurs automobiles imaginent connecter les voitures, voire leurs sous-ensembles (moteur, carrosserie, électronique de bord...) pour en assurer la maintenance à distance. A ce rythme, les 4,2 milliards d'adresses ne suffiront plus dès 2011.
Mis au point en 1995, à une époque où le problème avait déjà été anticipé, IPv6 code les adresses sur 128 bits (soit 2128 combinaisons) et éloigne définitivement le risque d'une saturation. Mais il a tardé à se mettre en place, à cause des investissements à effectuer sur le réseau. Mais cette fois, l'urgence est là. L'Icann nous explique qu'il faut vraiment y songer. Les entreprises devront s'assurer rapidement que leurs installations sont compatibles IPv6. En prime, promet l'Icann, les adresses pourront bientôt accueillir des caractères aujourd'hui interdits, comme l'apostrophe ou les caractères accentués du français par exemple, et les alphabets arabes, chinois et indiens.

Source : Futura-Sciences

mercredi 11 juin 2008

Roadrunner, le supercalculateur le plus rapide du monde

Article de Pierre Vandeginste pour Rue89.

C’est fait! Le mur du pétaflops a été franchi. Un monstre de complexité et de silicium, Roadrunner, enfanté par IBM, sera bientôt déclaré le supercalculateur le plus puissant du monde, le premier à pouvoir effectuer un million de milliards d’opérations par seconde. Péta, ça veut dire un million de milliards. Et “flops”, c’est de l’anglais ("floating point operations per second") pour dire "opérations avec plein de chiffres après la virgule, qui en plus se balade, par seconde".


Vu de loin, ce petit monstre pèse 270 tonnes (le poids de 49 éléphants d'Afrique), occupe 288 armoires réparties sur 560 mètres carrés (un peu plus de deux terrains de tennis), bouffe près de 4 mégawatts d’électricité (la production d'une grosse éolienne). Bof, on a vu pire! le Earth Simulator de Yokohama, sacré plus puissant ordinateur du monde en juin 2004, occupait 3 250 mètres carrés.
Regardons un peu à l’intérieur. Comme tous les supercalculateurs actuels, Roadrunner est une fourmilière. Il met les petits plats dans les grands, répartit les calculs entre 3 ;240 unités, de la taille d’une boîte à chaussure, des "nœuds", interconnectés entre eux via 90 km de fibre optique (de quoi relier Nantes à Angers). 3 ;240 machines d’une puissance unitaire de 400 gigaflops (giga = milliard) et qui coopèrent en se parlant à 3,5 téraoctets par seconde (téra = mille milliards).

13 000 puces de PlayStation qui moulinent

Chacun de ces nœuds comprend tout d’abord deux microprocesseurs ordinaires, des Opteron d’AMD, comme on en trouve sur des PC. Ils sont là pour gérer l’intendance. Car le boulot sérieux, le calcul intensif, est confié à quatre autres puces, de type Cell, contenant chacune huit “cœurs” calculant en parallèle. Un circuit surpuissant développé par IBM en partenariat avec Sony (et Matsushita), et qui fait tourner… la PlayStation 3 !
C’est l’un des paradoxes de l’informatique actuelle. Le marché de la console de jeux peut s’offrir le développement d’une nouvelle puce mirobolante, qu’il peut amortir en vendant des dizaines de millions d’exemplaires. En revanche, il serait moins évident de financer une puce ad hoc pour un supercalculateur qui en contient certes 13 000, mais sera vendu à quelques exemplaires. Alors le supercalculateur emprunte sa puce à la console de jeux. Roadrunner tire l’essentiel de sa puissance de 12 960 puces Cell, totalisant 103 680 processeurs spécialisés dans le calcul scientifique. Et tout ce petit monde dispose d’une confortable mémoire centrale de 80 téraoctets ().
Roadrunner devrait être officiellement proclamé le supercalculateur le plus puissant du monde le 17 juin à Dresde, au congrès ISCO08 (International Supercomputing Conference). Le Top 500 des supercalculateurs les plus puissants du monde est publié deux fois par an, en juin et novembre. Roadrunner est passé au banc d’essai officiel (un jeu de logiciels appelé Linpack) et a été chronométré à 1,026 pétaflops.

Tout ça pour simuler des bombes atomiques

Le nouveau numéro un laissera loin derrière lui l’ancien tenant du titre, le BlueGene/L du LLNL (Lawrence Livermore National Laboratory, Livermore, Californie), un autre bébé d’IBM, scotché à sa première place depuis novembre 2004 (voir ici) grâce à trois liftings successifs, et qui affichait un copieux 478 téraflops depuis novembre 2007.
Roadrunner a été provisoirement monté sur le site IBM de Poughkeepsie (Etat de New York), où les mesures sont effectuées, mais il sera par la suite démonté pour être livré à Los Alamos (Nouveau Mexique). Car cette machine a été commandée par le célèbre Los Alamos National Laboratory (LANL), un centre de recherche militaire situé à l’endroit même où le Manhattan Project aboutit en 1945 à la mise au point de la première bombe atomique. Roadrunner aura pour mission de simuler des explosions de têtes nucléaires plus toutes jeunes. Quoi, vous pensiez que ce joujou facturé 133 millions de dollars allait bosser sur la faim dans le monde? IBM a assuré qu’il allait se préoccuper de choses plus civiles, et même un peu du climat mondial, avant son départ pour Los Alamos. C’est écrit dans le communiqué de presse, alors…

Onze ans pour gagner un facteur mille

Ce passage de la "barre" du pétaflops intervient onze ans seulement après celle du téraflop, en juin 1997 par ASCI Red, réalisé par Intel pour le Sandia National Laboratory (Albuquerque, Nouveau Mexique, oui, encore un labo de recherche militaire états-unien). Douze ans plus tôt, en 1985, c’est la barre du gigaflops qui était allègrement dépassée par le Cray 2 de Seymour Cray, le premier (et dernier) supercalculateur refroidi par immersion dans un liquide réfrigérant. Je me souviens comme si c’était hier de la livraison en 1987 du Cray 2 de l’École Polytechnique. Un cylindre creux de 1,35 m de diamètre sur 1,15 de haut. Étonnament compact, l’objet coûtait plus que son poids en or. Enfin, il faut cette fois remonter 21 ans en arrière, en 1964, pour voir le même Seymour Cray, alors chez Control Data, présenter son CDC 6600, premier supercalculateur à dépasser, largement, le mégaflops.

Source : Rue89

lundi 2 juin 2008

L'industrie suisse, en pénurie d'informaticiens, se tourne vers les femmes

Les étudiants boudent les métiers de l'informatique. Alors que les entreprises cherchent à engager. Les aspirantes informaticiennes sont vivement encouragées.
Cette fois-ci personne ne donnera de chiffres. Car tout le monde a en mémoire le dernier avertissement, qui prédisait en 2000 une pénurie de 10'000 informaticiens en Suisse. Deux ans et demi et l'éclatement de la bulle internet plus tard, la tendance s'était méchamment inversée. Impossible de s'aventurer à prédire précisément l'évolution du marché. Mais le besoin d'informaticiens est réel, et augmentera encore à l'avenir affirme Christophe Andreae, président du Groupement Romand de l'Informatique et spécialisé dans le recrutement d'ingénieurs et de spécialistes en informatique.
D'autant plus que les filières de formation ont connu une baisse importante de fréquentation : entre 2001 et 2006, le nombre d'étudiants choisissant les filières informatiques dans les hautes écoles (EPF, HES et universités) suisses a diminué de moitié. « Aujourd'hui déjà, il y a une pénurie de personnel qualifié ». Pourquoi ? L'informaticien souffre d'un problème d'image, répond Christophe Andreae, celle « du boutonneux à lunettes qui mange des pizzas froides derrière son écran d'ordinateur, évidemment complètement fausse ». Il y a aussi les mauvaises expériences de tout un chacun peut avoir vécue ou entendus : « Trop d'informaticiens font encore des usines à gaz, ou n'intègrent pas encore assez l'utilisateur ». Et peut-être trop peu d'efforts de la branche elle-même pour corriger les préjugés, avance M. Andreae.
Côté études, l'informatique reste une des branches les plus faiblement fréquentées par les filles (13% en informatique et communication à l'EPFL contre 26% en moyenne dans l'école). « Ici, comme dans la plupart des pays européens, l'image de ce domaine est encore très masculine. Mais ce n'est pas le cas partout. En Asie, par exemple, les femmes représentent parfois plus de la moitié des étudiants et des employés dans la branche », commente Farnaz Moser-Boroumand, déléguée à l'égalité de l'EPFL.
Autre phénomène encore marqué: dès le plus jeune âge, les garçons sont plus habitués que les filles aux jeux avec écrans en tous genres et osent plus facilement partir à la découverte des logiciels. Ce que cherche à corriger l'EPFL avec ses cours « Internet pour les filles ». Farnaz Moser-Boroumand répète « il n'y a absolument aucune raison pour que les femmes ne choisissent pas cette branche. »
Au-delà des questions d'égalité des chances, se pose désormais la question de la compétitivité de la branche. « Pour garder ces emplois à haute valeur ajoutée en Suisse, nous avons besoin de tous les talents, et ceux des femmes manquent cruellement, affirme Christophe Andreae. La femme pourrait bien être l'avenir de l'informatique suisse ! »
L'opération séduction vise à montrer que l'informatique comprend de nombreux métiers très divers, permettant de travailler dans presque tous les secteurs économiques. Que ce soit dans les réseaux et l'infrastructure, le développement de logiciels ou tout ce qui touche à la mobilité, les défis sont énormes. «Les métiers de l'informatique demandent de plus en plus de relations interpersonnelles, permettent de travailler en projets et d'aboutir à un résultat concret. Sans oublier le fait qu'ils permettent un travail à temps partiel ou à la maison, ou au contraire de voyager ! », ajoute Christophe Andreae. Lui-même a été pendant dix ans dans le domaine et dit avoir surtout aimé les défis intellectuels que représentait l'informatisation d'une tâche.
L'association Informatica 08, avec le soutien de la fondation Hasler et de nombreuses entreprises, lance ainsi une campagne d'information dans les écoles suisses lance. Fribourg inaugure le « roadshow » (« Fit in IT ») en présence de la conseillère d'Etat Isabelle Chassot, mercredi 9 avril à l'université. Démonstrations, ateliers et témoignages de jeunes informaticiens seront utilisés pour informer et séduire. Le Salon de l'étudiant à Genève accueillera aussi l'exposition itinérante fin avril.
L'ancienne conseillère aux Etats Christiane Langenberger, membre du comité de patronage d'Informatica 08, regrette le peu d'ouverture de certains gymnases à la démarche, et leur repli face à ce qui est parfois considéré comme une irruption non désirée de l'économie dans le monde de l'enseignement. Mais les efforts de communication à l'égard des jeunes filles et garçons ne font que commencer : ils seront poursuivis toute l'année puis en 2009.

Source : Les quotidiennes