De moins en moins d'informaticiens s'intéressent au codage Cobol. Créé en 1959, de son nom complet "Common Business Oriented Language", il est indispensable au bon fonctionnement des banques. Il a été inventé pour simplifier l'interconnectivité entre les ordinateurs de plusieurs constructeurs informatiques.
Derrière un retrait d'argent, une réservation en ligne ou l'impression d'un ticket de caisse se cache un code rédigé en Cobol. Et la totalité des banques se partagent les services de quelques résistants capables de le coder.

Offres d'embauche en quantité

Les offres d'emploi pour le développement de Cobol inondent la toile, en précisant que la maîtrise de ce code est nécessaire. La Banque postale, le groupe Covéa réunissant les marques MAAF, MMA et GMF, ou encore la BPCE sont à la recherche d'informaticiens.
Interrogé par nos confrères du Monde, Thierry Longer, développeur en Cobol à la retraite depuis deux ans, continue de recevoir des offres d'embauche. Comme beaucoup d'informaticiens ayant appris à coder à l'école au 20e siècle, le Cobol était l'un des seuls langages de code à l'époque.

Source : Nil Ferrani sur ladepeche.fr

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