mercredi 22 janvier 2014
Cicada 3301
Par coyote, mercredi 22 janvier 2014 à 20:55 - Concours
Depuis deux ans, un groupe mystérieux diffuse sur Internet de curieux messages secrets qui ont suscité l’intérêt passionné de nombreux cryptographes. Nul ne sait encore d’où proviennent ces codes cachés dans des images anodines, un challenge baptisé « Cicada 3301 ». Les messages s’emboîtent les uns dans les autres comme des poupées russes. Fasciné, Joel Eriksson, un informaticien suédois, s’est pris au jeu et a décrypté plusieurs de ces codes dont il ne sait encore où ils le mèneront. Les indices font référence aussi bien aux anciens mayas qu’à l’antiquité romaine et ne manquent pas d’humour comme ce canard apparu après le décryptage d’une première image. « De plus », explique Joel, « les énigmes sont à chaque fois un peu plus compliquées » ce qui démontre une compétence qui n’est pas à la portée du premier venu. Qui se cache derrière cet énigmatique concours ? Certains pensent qu’il s’agit d’un groupe secret subversif, d’autres y voient la main de la CIA.
Source : Paris Match
Pour la troisième année consécutive, le mystérieux casse-tête «Cicada 3301» vient défier les internautes avec un but encore obscur.
«Bonjour. L’Epiphanie est derrière vous. Votre pèlerinage a commencé. Les lumières attendent. Bonne chance. 3301.» C’est avec cet étrange message affiché dans une image publiée sur Twitter que la série de casse-tête informatiques «Cicada 3301» a été lancée, la semaine dernière.
Bien qu’il s’agit de sa 3e édition, son but et ses initiateurs restent toujours inconnus. Selon les spéculations, ce défi en ligne très sophistiqué serait l’oeuvre d’une organisation criminelle ou servirait à recruter des espions pour le MI6, le service de renseignement du Royaume-Uni, ou pour la CIA américaine, afin de combattre les hackers.
«Les énigmes sont très compliquées et elles requièrent des connaissances en stéganographie (ndlr: l’art de cacher un message dans un autre, comme des données dans une image), en cryptographie, ainsi qu’en d’obscurs textes littéraires», a déclaré à la BBC le Britannique Alan Woodward, un professeur en informatique qui a participé aux précédentes éditions.
Le concours, qui se révèle cette année particulièrement difficile, ne se cantonne pas au web. Par le passé, les participants ont en effet dû dénicher des indices dans les villes de Paris, Varsovie, Miami, Séoul et Seattle.
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