Le blog-notes mathématique du coyote

 

Extra

Editorial

Ce blog a pour sujet les mathématiques et leur enseignement au Lycée. Son but est triple.
Premièrement, ce blog est pour moi une manière idéale de classer les informations que je glâne au cours de mes voyages en Cybérie.
Deuxièmement, ces billets me semblent bien adaptés à la génération zapping de nos élèves. Ces textes courts et ces vidéos, privilégiant le côté ludique des maths, pourront, je l'espère, les intéresser et leur donner l'envie d'en savoir plus.
Enfin, c'est un bon moyen de communiquer avec des collègues de toute la francophonie.

dimanche 15 avril 2007

300ème anniversaire de la naissance d'Euler

Euler, le monde mis en équations

Il y a 300 ans, le 15 avril 1707, naissait à Bâle «l'un des plus grands savants de tous les temps», tant ses découvertes mathématiques influencent encore la science d'aujourd'hui.



Article du Temps, écrit par Olivier Dessibourg
Vendredi 13 avril 2007

En 1736 dans la ville de Königsberg en Prusse (Kaliningrad aujourd'hui), sept ponts permettaient d'atteindre l'île de Kneiphof cernée par les flots de la rivière Pregel, qui se scindait plus loin en deux bras. Ce plan urbain intriguait les savants de l'époque: était-il envisageable, en partant d'un bâtiment, d'y revenir après avoir franchi une seule fois chacun de ces ponts?

C'est un jeune mathématicien suisse, pieux et borgne, qui prouva l'impossibilité d'un tel trajet, jetant les bases de ce que les scientifiques appellent la «théorie des graphes». Cruciaux en topologie, ces travaux ont contribué à sa notoriété. Mais pour que l'homme fût et soit encore aujourd'hui considéré comme «l'un des plus grands savants de tous les temps», il en fallait davantage. Cosmopolite autant qu'ingénieux, Leonhard Euler, dont le tricentenaire de la naissance est fêté ce 15 avril, prouva jusqu'à son dernier souffle que cette étiquette n'est pas démesurée.

«Presque toutes les mathématiques et les lois de la physique actuelles utilisent les travaux d'Euler, souligne Gerhard Wanner, professeur de mathématiques à l'Université de Genève. Ainsi, le design de l'Airbus A380 et celui de la coque d'Alinghi ou l'établissement des prévisions météo recourent aux équations différentielles de la dynamique des fluides qu'il a développées.» Autre exemple: le viaduc de Millau, près de Clermont-Ferrand, plus haut pont autoroutier d'Europe. «Les calculs concernant les vibrations, la stabilité et les sollicitations induites par les vents reposent sur les formules d'Euler», mentionne un livre dédié à l'ouvrage. Bref, «évoquez un domaine scientifique, et vous y trouverez un soupçon du génie suisse», résume le professeur.

Leonhard Euler naît le 15 avril 1707 à Bâle, d'un père pasteur et d'une mère fille de pasteur. Autant dire que sa voie semblait toute tracée. Entré à 14 ans à l'Université de Bâle officiellement pour étudier la théologie, le grec et l'hébreu, il passe ses samedis en compagnie du mathématicien Johann Bernoulli. Grâce à l'intervention de cette sommité européenne auprès de son père, l'adolescent change de direction d'études, et passe brillamment en 1726 sa thèse de doctorat en sciences avec pour sujet la propagation du son. Durant toute sa vie, il gardera néanmoins une foi profonde et immuable.

C'est l'année suivante, lors du concours du Grand Prix de l'Académie des sciences de Paris, que le jeune homme acquiert ses galons de célébrité.

En ce XVIIIe siècle, les grandes questions techniques touchent à la navigation et à la construction des bateaux, les puissances navales de l'époque (Espagne, France et Angleterre) cherchant à étendre leur empire. Le problème posé consiste à localiser, sur le navire, le meilleur endroit où fixer le mât pour rendre l'embarcation la plus rapide et la mieux gouvernable. Euler, qui n'est jamais sorti de Suisse et n'a donc vu aucun de ces vaisseaux, propose une solution basée sur ses calculs de physique. Il n'emporte pas la mise, seulement une mention honorable - il obtiendra le prix à douze reprises par la suite. Mais son analyse est correcte et ses idées sont incorporées dans la conception des futures flottes anglaise et française. Audacieux, Euler écrit: «Je n'ai pas jugé nécessaire de confirmer ma théorie par l'expérimentation, car elle dérive des principes les plus sûrs de mécanique, si bien qu'aucun doute ne peut être émis.» Plus qu'aucun autre de ses homologues, le jeune savant avait une confiance immense dans l'idée, encore controversée, que les maths pouvaient fidèlement connecter le monde réel et un univers de symboles, de formules et d'abstraction. Au-delà des apparences, Euler, décrit comme ouvert, pas compliqué, plein d'humour et sociable, restait extrêmement modeste, notamment concernant la propriété scientifique. «Contrairement à la plupart des savants de son époque, il n'a jamais revendiqué la priorité d'une découverte. Il ne cache rien, et offre au lecteur les conditions de trouver par ses propres moyens quelque chose de nouveau», écrit de lui Emil Fellmann, membre de l'Académie suisse des sciences et spécialiste de l'œuvre d'Euler*. En témoignent encore ses ouvrages pédagogiques sur les maths, dont le contenu se retrouve presque littéralement dans les livres de collège d'aujourd'hui.

En 1727, le jeune Bâlois est invité par Catherine de Russie à rejoindre l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg, établie par Pierre le Grand pour combler le fossé scientifique avec l'Europe de l'Ouest. Au XVIIIe siècle, les universités n'étaient en effet pas des centres névralgiques de la science car elles privilégiaient l'enseignement au détriment de la recherche. Cette direction était plutôt assumée par les académies royales, soutenues financièrement par des souverains généreux. Euler y reste jusqu'en 1741 avant de rejoindre l'Académie de Berlin, à la demande de Frédéric le Grand de Prusse.

L'aisance matérielle liée à ces postes permet à Euler de se concentrer sur ses travaux, et de faire avancer les mathématiques à pas de géants: «La notion f(x), qui désigne la fonction f appliquée à l'argument x, les notations modernes des fonctions trigonométriques (cosinus, sinus, etc.), la lettre e - appelée nombre d'Euler - qui est la base du logarithme naturel et de la fonction exponentielle et figure sur chaque calculette, ou la lettre i décrivant le nombre dit «imaginaire» correspondant à la racine carrée de -1, qu'on dit impossible à calculer durant l'école obligatoire: tous ces concepts révolutionnaires, et surtout la manière inédite de les noter, nous les devons à Euler», explique Gerhard Wanner. Sans parler surtout des progrès énormes que le Bâlois réalise en analyse, dans le calcul différentiel et intégral, et dans la théorie des nombres. Environ 80 objets mathématiques (théorème, angles, constante, formule, etc.) portent son nom. Non content d'être le mathématicien le plus prolifique de tous les temps, le savant traite aussi de questions de physique, d'optique, de géométrie, de sciences économiques ou d'astronomie. Soit plus de 800 écrits qui remplissent entre 60 et 80 volumes in-quarto.

Selon Emil Fellmann, Euler avait pour lui «une régularité inlassable dans le travail et une rare capacité de concentration. Un enfant sur les genoux, un chat sur l'épaule, voilà comment il écrivait ses œuvres immortelles, raconte son ami et collègue Thiébaut.» Des enfants, le génie bâlois en eut treize, dont huit sont décédés en bas âge.

Mais surtout, «Euler avait une mémoire prodigieuse. Ce qu'il entendait ou voyait semblait se graver pour toujours dans son esprit», poursuit Emil Fellmann. Cette capacité exceptionnelle lui servit surtout durant les dix-sept dernières années de sa vie: «Une cécité totale suite à une cataracte ne l'a pas empêché de produire, de tête, des écrits plus admirables de complexité les uns que les autres, raconte le professeur Wanner en feuilletant un volume de ses Œuvres complètes. Au final, celles-ci sont encore aujourd'hui d'une incroyable actualité - certains de ses travaux n'ont trouvé confirmation expérimentale qu'avec l'avènement des ordinateurs - et ont débouché sur des applications en physique, en chimie, en biologie, voire en médecine, lorsqu'il s'agit par exemple de caractériser l'écoulement sanguin dans les artères.»

Dès 1766, Euler est de retour à Saint-Pétersbourg. Le 18 septembre 1783, alors qu'il calcule les lois d'ascension des montgolfières ou l'orbite de la planète Uranus découverte peu avant par Herschel, le savant subit une attaque cérébrale. Ce qui fait simplement dire au philosophe et politologue marquis de Condorcet: «... il cessa de calculer et de vivre.»

*«Euler, un enfant du soleil», Courrier de l'Unesco, oct. 1983.



Pour en savoir plus, lire aussi l'article d'Eric CHANEY "Euler l'a dit!".

samedi 14 avril 2007

Vitesse de la lumière

Du moment où l'on a commencé à mettre en doute l'instantanéité de le lumière à celui où sa vitesse est devenue une constante scientifique, il se sera écoulé… 10 siècles. C'est cette longue histoire que nous raconte Jamy, l'animateur du magazine "C'est pas sorcier".

Voir la vidéo (durée : 53 minutes)

vendredi 13 avril 2007

Paraskevidékatriaphobie

La paraskevidékatriaphobie est la phobie du vendredi treize. Je dois dire que j'ai cru un instant à la malédiction puisqu'Internet ne marchait pas chez moi ce matin... La superstition négative du vendredi 13 aurait pour origine la Bible. En effet, d'après le Nouveau Testament, treize personnes (Jésus-Christ et ses douze apôtres) ont assisté à la Cène, la veille du Vendredi Saint et c'est le 13ème convive (Judas) qui trahit Jésus, crucifié le lendemain, vendredi, veille de Shabbat. On peut toutefois remarquer que le jour honni des Espagnols est le mardi 13. Mais la superstition occupe véritablement les esprits païens depuis la mort de Jacques de Molay, Grand Maître de l'Ordre des Templiers, condamné au bûcher un vendredi 13.
Malgré cela, le 13 est chez certains signe de chance, plus particulièrement le vendredi. La Française des jeux multiplie le nombre de joueurs par 3 le vendredi 13 par rapport à un autre vendredi. Il faut dire que depuis 1991, la Française des jeux communique beaucoup sur ce jour. Cette campagne est appelée "opération V13" et a introduit la notion de "Journée de la Chance" pour promouvoir l'ensemble de ses jeux (loteries, jeux à gratter). Elle propose aussi des cagnottes extraordinaires.
Dans notre calendrier grégorien, une année comporte entre 1 et 3 vendredis 13 par an, les années les plus chargées commençant un jeudi (ou dimanche pour les années bissextiles). Cette année, il y en a deux: aujourd'hui et le 13 juillet.
Donald Dossey, scientifique comportemental et directeur du Centre de Phobie à Asheville, Caroline du Nord, USA, estime qu'entre 17 millions et 21 millions d'Américains souffrent de paraskevidékatriaphobie, de degré tolérable à sévère. Le vendredi 13, ces malades anxieux modifient leurs activités habituelles. Ils vont soit simplement rester chez eux, soit exécuter au préalable des rituels dits protecteurs avant le départ de la maison. Leurs craintes du vendredi 13 engendrent aux États-Unis des pertes économiques estimées entre $750 millions et $1 milliard: absences au travail, baisse du magasinage et des ventes de marchandises, baisse de passagers dans les transports (surtout dans les vols aériens), réduction de la clientèle dans le secteur des services et loisirs (restaurants, cinémas, etc.).

jeudi 12 avril 2007

Citation de Gian-Carlo Rota



Nous entendons souvent dire que les mathématiques consistent à "prouver des théorèmes". Le travail d'un écrivain serait-il "d'écrire des phrases" ? L'œuvre d'un mathématicien est surtout un enchevêtrement de conjectures, d'analogies, de souhaits et de frustrations ; la démonstration, loin d'être le noyau de la découverte, n'est souvent que le moyen de s'assurer que notre esprit ne nous joue pas des tours.

Gian-Carlo Rota (1932-1999)

mercredi 11 avril 2007

CNRS INFO Spécial Maths

En mai 2000, année des mathématiques, le CNRS publiait un numéro spécial de CNRS INFO, revue apparemment défunte qui était destinée aux médias. On y trouve une bonne vingtaine d'articles sur les mathématiques.

mardi 10 avril 2007

Les conférences de la Cité

La Cité des Sciences et de l'Industrie met en ligne des conférences scientifiques (de plus d'une heure en général). Certaines d'entre elles concernent spécifiquement les mathématiques.

lundi 9 avril 2007

Hitori: une méthode de résolution

Comme travail de maturité, un de mes élèves, Dylan Gassner (par ailleurs récent champion romand de Sudoku), a rédigé un excellent rapport sur une méthode de résolution des Hitori. Et quand vous aurez lu la méthode, vous pourrez la tester dans HitoriConquest.com.

Lire le rapport Hitori : comment résoudre toutes ses grilles

dimanche 8 avril 2007

Problèmes difficiles en mathématiques

On trouve dans le no 407 de La Recherche (avril 2007) un dossier sur les problèmes difficiles en mathématiques.

samedi 7 avril 2007

The Puzzle University Puzzler

The Puzzle University Puzzler génère plusieurs casse-tête logiques, dont les fameux Sudoku et Hitori (de différents niveaux), mais aussi des cryptogrammes.

vendredi 6 avril 2007

Prix Abel 2007

Pour ses «contributions fondamentales à la théorie des probabilités et en particulier à la création d’une théorie unifiée des grandes déviations», le mathématicien indien Srinivasa S. R. Varadhan, âgé de 67 ans, a vu sa carrière couronnée par le prix Abel 2007. Le prix, créé en 2003 par la fondation Niels Henrik Abel, en mémoire du mathématicien norvégien, pallie l'absence du prix Nobel de mathématiques. Mais au fait, la théorie des grandes déviations, c'est quoi ?
Pour en savoir plus, allez lire l'article de Futura Sciences et le site officiel du prix Abel.

jeudi 5 avril 2007

Math : la concentration plus importante que le Q.I.

Une étude publiée dans la revue Child Development conclut que la capacité mentale à planifier et régir ses habiletés cérébrales (executive functioning), laquelle affecte la raison et la concentration, joue un rôle critique dans l’apprentissage (Scientific American : Beyond IQ: Youngsters Who Can Focus on the Task at Hand Do Better in Math). Cette faculté serait un plus grand facteur de réussite académique, notamment en mathématiques, que le quotient intellectuel. Selon les auteurs, les «fonctions exécutives» comprennent la mémoire de travail et les contrôles inhibitoires qui facilitent la concentration.
L’étude a des répercussions sur plusieurs aspects reliés à l’éducation. Elle contredit le multitasking, comme la plupart des études sur la tendance des jeunes à s’entourer de distractions. Elle s’avère aussi un argument pour convaincre les élèves que la perception de leur intelligence n’est pas un facteur déterminant dans la réussite des mathématiques, une opinion largement répandue chez les jeunes. Enfin, elle met en garde contre une approche pédagogique qui mise exclusivement sur l’apprentissage coopératif; il apparaît qu’un temps de travail et de réflexion personnel est aussi nécessaire à l’apprentissage, le même phénomène ayant été observé dans le brainstorming de groupe.

Source : Relief

mercredi 4 avril 2007

L'effet papillon

mardi 3 avril 2007

Le problème de l'ange est résolu

Intéressant article de Jean-Paul Delahaye dans Pour la Science du mois d'avril 2007.
Le problème de l’ange du mathématicien anglais John Conway est un casse-tête concernant le confinement d’un pion se déplaçant sur un échiquier. Cette énigme appartient à une catégorie de jeux inventés par David Silverman et Richard Epstein à la fin des années 1940. Voyons son énoncé. Un ange, qui occupe une case d’un échiquier infini à cases carrées, se déplace comme le roi du jeu d’échecs : d’une case vers la droite, ou vers la gauche, ou vers le haut ou vers le bas ou en diagonale. L’ange cherche à échapper au démon qui, à chaque coup, détruit une case de son choix de l’échiquier (différente de la case où l’ange est placé). Le démon commence, puis l’ange et le démon jouent à tour de rôle. Le but du démon est de coincer l’ange, c’est-à-dire de l’emprisonner au centre de huit cases détruites. Le but de l’ange est d’échapper indéfiniment au démon. Aucun élément de hasard n’étant présent dans le jeu, l’un des deux joueurs possède une méthode lui assurant de gagner : ou l’ange est confiné ou il ne l’est pas. Lequel des deux gagne et comment doit-il procéder ?

A lire :

lundi 2 avril 2007

Statistiques : Méfiez-vous !

Présentation de l'éditeur
Comment montrer à partir des mêmes chiffres que les ouvriers gagnent plus et moins que les cadres ?
Comment les agriculteurs peuvent-ils consommer davantage de pommes de terre que les autres partout en France, mais en consommer moins que les autres en moyenne ?
Pourquoi les bus en bas de chez vous sont-ils systématiquement bondés alors qu'il y a statistiquement un tas de places vides ?
L'intelligence existe-t-elle, et pourquoi les chercheurs n'arrivent-ils pas à se mettre d'accord sur la question ?
Pourquoi certains sondages d'opinion, apparemment parlants, ne disent au fond rien sur les futurs résultats des élections ?
Comment les statistiques peuvent-elles démontrer que le carton est cancérigène ?
Bref : peut-on tout faire dire aux chiffres, et si oui comment ?
C'est à ces questions que répond Statistiques, méfiez-vous !. Evoquant de nombreux pièges, les multiples possibilités de manipulation régulièrement utilisées (sciemment ou non) par les acteurs des médias, depuis les chausse-trapes des statistiques les plus élémentaires jusqu'aux panneaux raffinés des statistiques multivariées en passant par les entourloupes de la statistique inférentielle, cet essai souhaite mettre en garde le lecteur qu'on essaie trop souvent de duper par l'autorité du chiffre.

Statistiques : Méfiez-vous ! (Broché)
de Nicolas Gauvrit
Ellipses (février 2007)
204 pages

dimanche 1 avril 2007

Poisson d'avril ?

L. A. V. Carvalho a publié un article, intitulé "On some contradictory computation in multi-dimensional analysis", publié dans Nonlinear Analysis. Cet article prétend prouver les choses suivantes : "les mathématiques multi-variables sont contradictoires avec l'arithmétique", "une rotation d'angle qui n'est pas un multiple entier de pi/2 est contradictoire avec l'arithmétique", "la théorie des nombres complexes est contradictoire", et enfin "les transformations de Lorentz sont contradictoires, sauf si la vitesse est nulle". Outre les curiosités de langage comme "mathématiques multi-variables", ce papier proclame finalement, et en toute modestie, que les mathématiques et la physique post-newtonienne, soit une partie substantielle de tout le savoir humain, sont absurdes. Il s'avère que ces nouvelles fantastiques sont le fruit d'une erreur grotesque...
Il y a évidemment de quoi rire et croire à un poisson d'avril. Il ne semble pourtant pas que ce soit le cas, ou alors celui-ci est préparé de longue date (l'article est paru en 2005). Quoi qu'il en soit une chose est certaine, l'article est paru dans une revue sérieuse, et en belle et nombreuse compagnie puisque le numéro en question de Nonlinear Analysis est consacré aux actes du 4e congrès mondial des analystes non-linéaires. En fait on tient là un début d'explication. Pour ce genre d'événement de nombreux chercheurs, en particulier des jeunes, soumettent leur papier en espérant avoir l'honneur d'une présentation orale de quelques minutes, ou plus modestement d'un poster affiché dans le hall. Les organisateurs, débordés de demandes, n'ont pas le temps nécessaire pour vérifier la solidité de tous ces articles. Le papier de L.A.V. Carvalho semble prouver qu'ils n'ont même pas le temps de les lire en diagonale. Il est cependant étonnant que l'article ait été publié par la suite avec les autres, compte tenu de l'énormité de ce qu'il affirme et qui n'est même pas caché derrière un jargon impénétrable. Cela pourrait signaler, comme j'en suis d'ailleurs persuadé, qu'il ne s'agit donc que de la partie émergée de l'iceberg...

Extrait du blog Mathéphysique (30 mars 2007)

samedi 31 mars 2007

Winplot

Winplot est un traceur de courbes en deux et trois dimensions très puissant et complet pour Windows. Il permet l'étude des familles de courbes, accepte les équations cartésiennes, polaires, paramétriques ou implicites. Le programme génère des surfaces de révolution très facilement. Il est de plus doté de quelques capacités numériques. Enfin, Winplot est libre et gratuit. De plus, une version française de Winplot est maintenant disponible sur le site de l'auteur du logiciel.

A voir : le test sur ac-poitiers.fr

vendredi 30 mars 2007

Maths et Calculs

Le site Maths et Calculs d'Olivier Rochoir propose des informations sur les mathématiciens célèbres qui ont leur effigie sur des timbres, des descriptions de machines à calculer (au sens large du terme), quelques sujets à traiter en classe et chaque mois un nouveau problème.

mercredi 28 mars 2007

Anamorphose publicitaire

Depuis les années 1990, les annonceurs exploitent l'aire de jeu de certains sports comme espace publicitaire. Le procédé est apparu aux États-Unis dans le cadre de sports utilisant des surfaces synthétiques (ex. : football américain) ou du parquet (ex. : basket-ball). Cette pratique a été transposée en Europe sur des sports utilisant des terrains gazonnés, en particulier au rugby mais l'angle de prise de vue rasant des caméras retransmettant les matchs à la télévision déformait les logotypes et les faisait apparaître très allongés. Des anamorphoses ont donc été appliquées aux visuels des annonceurs de façon à s'afficher à l'écran de manière conforme à l'apparence d'origine du logotype.
Voici un exemple plus original, un dessous de bière qui permet de lire le texte "redressé" sur le verre:

mardi 27 mars 2007

Introduction to Circle Packing

Ken Stephenson, professeur de mathématiques à l'université du Tennessee, a écrit un livre sur les empliements de cercles : Introduction to Circle Packing: the Theory of Discrete Analytic functions. On peut trouver sur son site les images du livre et quelques articles sur ce sujet.

lundi 26 mars 2007

La régionale Lorraine de L'APMEP

LE PETIT VERT est le bulletin de la régionale Lorraine A.P.M.E.P.
Né en 1985, il complète les publications nationales que sont le bulletin (le 'Gros' Vert), PLOT et le BGV. Il paraît quatre fois dans l’année (mars, juin, septembre et décembre).
Son but est d’une part d’informer les adhérents lorrains sur l’action de la Régionale et sur la "vie mathématique" locale, et d’autre part de permettre les échanges entre les adhérents.
On y trouve un éditorial (rédigé par un membre du Comité) et diverses annonces, les rubriques "problèmes", "dans la classe" et "maths et médias", et parfois une "étude mathématique". Il est alimenté par les contributions des uns et des autres, et chacun d’entre vous peut y écrire un article.

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