mardi 22 avril 2008
Par Didier Müller,
mardi 22 avril 2008 à 07:32
- Sites de mathématiques
Lemme est un site dédié à la mutualisation et à l'expérimentation de l'enseignement des mathématiques.
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lundi 21 avril 2008
Par Didier Müller,
lundi 21 avril 2008 à 06:34
- Insolite
Nous savons tous qu'un point est une figure de dimension 0; qu'une ligne droite est un objet de dimension 1; qu'une surface plane est un objet de dimension 2; qu'un volume est de dimension 3... Ceci est la dimension euclidienne ou topologique (en réalité ces deux termes ne snt pas strictement synonymes). Qu'en est-il d'un objet fractal ?
Il existe plusieurs méthodes mathématiques pour exprimer la dimension d'un objet.
On peut tenter une approche simplifiée. Imaginons que je veuille mesurer la limite (supposée droite) entre deux terrains, que cette longueur soit de 10 m et que je dispose d'une règle de 1 m. Il est évident que je dois l'appliquer 10 fois le long de la limite pour faire la mesure. Si ma règle fait 0,5 m je devrai la reporter 20 fois. On voit que, si je divise par n la longueur de la règle je dois multiplier par n le nombre de fois où je la reporte, ce qui donne un rapport de n/n=1.
Si la longueur à mesurer est une courbe, on comprend qu'en utilisant une règle droite reportée n fois de la même manière on n'aura qu'une valeur approximative, notablement sous-évaluée. Plus la règle sera courte, plus l'opération sera fastidieuse, mais plus le résultat sera précis. Pour une règle suffisamment (infiniment) petite, si je divise par n sa longueur, je multiplie encore par n le nombre de fois où je l'applique le long de la ligne et j'obtiendrai la longueur exacte de la courbe. Ceci donne toujours un rapport de n/n, soit 1 (c'est vrai aussi si j'écris ln n/ln n, remarque qui va nous servir bientôt).
Imaginons maintenant que je veuille recouvrir une surface avec du carrelage. S'il me faut n carreaux de 20 cm de côté, et que changeant d'avis je veuille des carreaux de 10 cm de côté, je sais qu'il ne me faudra pas 2 fois plus de carreaux, mais 4 fois plus, puisque la surface est proportionnelle au carré des dimensions linéaires.
Autrement dit n'=n2. Donc ln n'/ln n=ln n2/ln n=2 et ln n2/ln n=2. Chacun sait que 2 est la dimension euclidienne ou topologique de toute surface. On voit sans difficulté que cette relation se vérifie quelle que soit la taille choisie pour les carreaux. Cette manière de calculer la dimension est appelée dimension de Hausdorff-Besicovitch ou "dimension fractale". Le même raisonnement s'applique sans difficulté à la dimension 3 pour les volumes.
La dimension de Hausdorff-Besicovitch est souvent difficile à calculer, mais il existe des exemples simples. Sans entrer dans les détails on peut penser qu'un objet bizarre comme la courbe de Koch, qui a une longueur infinie tout en n'emplissant qu'une région très limitée du plan, doit avoir des propriétés très particulières. L'image ci-dessous montre en effet clairement que chaque fois qu'on réduit d'un facteur 3 la longueur de la règle, on multiplie par 4 le nombre de fois où l'on doit l'appliquer le long de la figure. Ceci démontre que sa dimension de Hausdorff-Besicovitch est égale à ln 4/ln 3=1,26…
Les fractales sont des objets dont la dimension de Hausdorff-Besicovitch est strictement supérieure à la dimension topologique.
On trouve sur Wikipédia une
liste de fractales par dimension de Hausdorff.
A lire aussi :
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dimanche 20 avril 2008
Par Didier Müller,
dimanche 20 avril 2008 à 08:45
- Insolite
Une courbe de Peano est une fractale. Vous voyez ci-dessous les quatre premières itérations. Quand le nombre d'itérations tend vers l'infini, cette courbe passe par chaque point du carré unité. Bien que formée d'une simple ligne, elle est de dimension 2.
Cette courbe est nommée en l'honneur de Giuseppe Peano qui fut le premier à la décrire.
A lire :
Les courbes de Peano
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samedi 19 avril 2008
Par Didier Müller,
samedi 19 avril 2008 à 08:49
- Citations
L’employée de maison d’un mathématicien célèbre, interrogée sur l’activité de celui-ci, répondit qu’il passait son temps dans son bureau à écrire sur des bouts de papier qu’il jetait ensuite consciencieusement à la poubelle.
Alain Connes
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vendredi 18 avril 2008
Par Didier Müller,
vendredi 18 avril 2008 à 07:34
- Histoire des maths
Tout le monde sait qu'il n'y a pas de prix Nobel en mathématiques. On connaît la médaille Fields, peut-être le prix Abel, mais saviez-vous qu'il y a une vingtaine d'autres distinctions ?
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jeudi 17 avril 2008
Par Didier Müller,
jeudi 17 avril 2008 à 07:56
- Art
Adrian J.F. Leatherland produit des images à partir des nombres premiers, afin de visualiser leur distribution. Elles sont visibles sur son site Pulchritudinous primes. Il obtient des images qui ressemblent à des images astronomiques ou à un virus. Il a aussi créé une île qu'il a nommée Primes Island.
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mercredi 16 avril 2008
Par Didier Müller,
mercredi 16 avril 2008 à 08:41
- Livres/e-books
Proofs Without Words a été numérisé et est disponible sur Google Books.
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mardi 15 avril 2008
Par Didier Müller,
mardi 15 avril 2008 à 08:24
- Blogs
TransMaths est un blog de Mihaï Stoënescu. Sa particularité est de contenir beaucoup de vidéos réalisées par l'auteur lui-même.
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lundi 14 avril 2008
Par Didier Müller,
lundi 14 avril 2008 à 08:50
- La vache
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dimanche 13 avril 2008
Par Didier Müller,
dimanche 13 avril 2008 à 09:17
- Enigmes/casse-tête
Le Futoshiki est le cousin du Sudoku avec, comme lui, des règles très simples :
- Comme dans le Sudoku, il faut placer les chiffres en ligne et en colonne sans répétition.
- Dans le Futoshiki, les seules indications pour obtenir une solution unique sont les signes < (inférieur) et > (supérieur) placés entre les cases. Ces signes sont à interpréter dans le sens mathématique du terme : la valeur d’une case doit être inférieure (ou supérieure) à celle de la case voisine.
Pour jouer en ligne
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samedi 12 avril 2008
Par Didier Müller,
samedi 12 avril 2008 à 08:33
- Enigmes/casse-tête
Question d'un test :
On appelle « nombre palindromique » un entier qui est le même si on le lit de gauche à droite ou de droite à gauche (p. ex. 343, 1221, ...).
Combien y a-t-il de nombres palindromiques entre 10 et 40'000 ?
Réponse d'une élève : 1'243'264
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vendredi 11 avril 2008
Par Didier Müller,
vendredi 11 avril 2008 à 07:27
- Livres/e-books

Présentation de l'éditeur
Rédigé dans une langue claire et accessible, cet ouvrage, illustré par Charb, constitue une véritable initiation à la pensée critique, plus que jamais indispensable à quiconque veut assurer son autodéfense intellectuelle. On y trouvera d'abord un large survol des outils fondamentaux que dort maîtriser tout penseur critique : le langage, la logique, la rhétorique, les nombres, les probabilités, la statistique, etc. ; ceux-ci sont ensuite appliqués à la justification des croyances dans trois domaines cruciaux . l'expérience personnelle, la science et les médias. " Si nous avions un vrai système d'éducation, on y donnerait des cours d'autodéfense intellectuelle. "
Noam Chomsky
Biographie de l'auteur
Normand Baillargeon, auteur de " L'Ordre moins le pouvoir " et de " Les Chiens ont soif " chez le même éditeur, enseigne les fondements de l'éducation à l'Université du Québec à Montréal. Il collabore régulièrement au journal " Le Couac " et à la revue " A bâbord! "
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jeudi 10 avril 2008
Par Didier Müller,
jeudi 10 avril 2008 à 08:04
- Histoire des maths
Si l'on devait désigner un jour de l'année pour "une journée des mathématiques récréatives", je proposerais le 10 avril. En effet, grâce à Seshat, j'ai remarqué que deux des plus grands auteurs d'énigmes, Dudeney et Lucas, ont ce jour en commun : Henry Ernest Dudeney est né le 10 avril 1857, tandis que Samuel Loyd est mort le 10 avril 1911.
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mercredi 9 avril 2008
Par Didier Müller,
mercredi 9 avril 2008 à 09:00
- Articles/revues
Les psychologues, les éducateurs, les cogniticiens et même les éthologues vous le diront : c’est par le jeu que les enfants et, plus généralement, les petits de mammifères apprennent. Le jeu leur sert à simuler la réalité et à mesurer les conséquences de leurs actes. Mais, parmi les animaux, l’humain est le seul à inventer un monde abstrait dans ses jeux. Ce goût pour l’abstraction donne à son activité ludique une apparence plus futile que les jeux de combat auxquels se livrent les lionceaux pour tester leur force physique.
Pourtant le raisonnement logique, l’évaluation des quantités et des probabilités, la vision tridimensionnelle et l’optimisation des circuits ont conféré une remarquable capacité d’adaptation à l’espèce humaine. Ainsi, d’un point de vue évolutif, le jeu d’esprit ne serait pas futile.
Aujourd’hui, l’homme est doté d’une imposante connaissance du monde, qu’il doit transmettre. Le jeu mathématique l’assiste dans sa tâche éducative, car, comme Leibniz le remarque encore : « Nous réussissons mieux ce que nous faisons avec plaisir. » Faites réciter à un enfant le théorème de Pythagore : il s’exécute avec un certain sens du devoir. Faites-lui la démonstration du théorème sans un mot, à l’aide de carrés accolés au triangle : son œil s’éclaire. En outre, le jeu mathématique ouvre des voies d’exploration de nouvelles mathématiques : théorie des nombres et code de Gray, géométrie et théorie des graphes, logique et théorie de la complexité, etc.
Foin de discours sur la pédagogie ! Il y a un siècle, le mathématicien Charles-Ange Laisant s’exclamait déjà : « Ceux pour qui le mot “instruire” est synonyme d’ennuyer – et quelquefois de torturer – sont de véritables malfaiteurs publics. » Nos bienfaiteurs sont les concepteurs de jeux mathématiques, tels que Samuel Loyd, Henry Dudeney, Édouard Lucas, Martin Gardner… et les auteurs du présent recueil.
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lundi 7 avril 2008
Par Didier Müller,
lundi 7 avril 2008 à 08:34
- Sites de mathématiques
Paul Patenaude propose et très joli et très complet lexique de mathématique. Avec plus de 700 mots et expressions, il vous donnera une définition simple et juste des termes et concepts abordés dans les cours de mathématique de l'enseignement primaire et secondaire.
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samedi 5 avril 2008
Par Didier Müller,
samedi 5 avril 2008 à 09:09
- Enigmes/casse-tête
Basile propose un pari à Arnaud :
"Ce livre contient la liste de toutes les communes de Suisse, avec leur nombre d'habitants. On prend une page au hasard et, les yeux fermés, on place le doigt au hasard sur une commune. On regarde le nombre de ses habitants, et plus précisément, le premier chiffre composant ce nombre. Si ce chiffre est supérieur à 4, je t'offre à boire. Sinon, c'est toi qui paies.
Es-tu d'accord ?"
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vendredi 4 avril 2008
Par Didier Müller,
vendredi 4 avril 2008 à 08:48
- Histoire des maths
Hypatie d'Alexandrie (v. 370 – 415) est une mathématicienne et philosophe grecque. Son père Théon d'Alexandrie, dernier directeur du Musée d'Alexandrie, est éditeur et commentateur de textes mathématiques. Il éduque sa fille en l'initiant à la mathématique et à la philosophie. Celle-ci a dirigé l'École néo-platonicienne d'Alexandrie.
En mars 415, Hypatie d'Alexandrie meurt lapidée en pleine rue par des chrétiens fanatiques qui lui reprochaient d'empêcher la réconciliation entre le patriarche Cyrille d'Alexandrie et le préfet romain Oreste à la suite de conflits sanglants entre diverses communautés religieuses d'Alexandrie.
D'après Socrate le Scolastique :
« Contre elle alors s’arma la jalousie ; comme en effet elle commençait à rencontrer assez souvent Oreste, cela déclencha contre elle une calomnie chez le peuple des chrétiens, selon laquelle elle était bien celle qui empêchait des relations amicales entre Oreste et l’évêque. Et donc des hommes excités, à la tête desquels se trouvait un certain Pierre le lecteur, montent un complot contre elle et guettent Hypatie qui rentrait chez elle : la jetant hors de son siège, ils la traînent à l’église qu’on appelait le Césareum, et l’ayant dépouillée de son vêtement, ils la frappèrent à coups de tessons ; l’ayant systématiquement mise en pièces, ils chargèrent ses membres jusqu’en haut du Cinarôn et les anéantirent par le feu. Ce qui ne fut pas sans porter atteinte à l’image de Cyrille et de l’Eglise d’Alexandrie ; car c’était tout à fait gênant, de la part de ceux qui se réclamaient du Christ que des meurtres, des bagarres et autres actes semblables. Et cela eut lieu la quatrième année de l’épiscopat de Cyrille, la dixième année du règne d’Honorius, la sixième du règne de Théodose, au mois de mars, pendant le Carême. ».
D'après Jean, évêque de Nicée :
« En ces temps apparut une femme philosophe, une païenne nommée Hypatie, et elle se consacrait à plein temps à la magie, aux astrolabes et aux instruments de musique, et elle ensorcela beaucoup de gens par ses dons sataniques. Et le gouverneur de la cité l'honorait excessivement; en effet, elle l'avait ensorcelé par sa magie. Et il cessa d'aller à l'église comme c'était son habitude.... Une multitude de croyants s'assembla guidée par Pierre le magistrat – lequel était sous tous aspects un parfait croyant en Jesus Christ – et ils entreprirent de trouver cette femme païenne qui avait ensorcelé le peuple de la cité et le préfet par ses sortilèges. Et quand ils apprirent où elle était, ils la trouvèrent assise et l'ayant arrachée à son siège, ils la trainèrent jusqu'à la grande église appelée Césarion. On était dans les jours de jeûne. Et ils déchirèrent ses vêtements et la firent traîner (derrière un char) dans les rues de la ville jusqu'à ce qu'elle meure. Et ils la transportèrent à un endroit nommé Cinaron où ils brûlèrent son corps. Et tous les gens autour du patriarche Cyrille l'appelèrent 'le nouveau Theophile', car il avait détruit les derniers restes d'idolatrie dans la cité.»

Hypartie peu de temps avant sa mort, alors que les Chrétiens lui ont arraché ses vêtements et l'ont acculée dans un temple.
Tableau de Charles William Mitchell, 1885.
Source :
Wikipédia
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jeudi 3 avril 2008
Par Didier Müller,
jeudi 3 avril 2008 à 10:00
- Livres/e-books
Le Conservatoire numérique des Arts & Métiers propose sur son site la version numérique du livre Problèmes plaisants & délectables qui se font par les nombres, par Claude-Gaspar Bachet, sieur de Méziriac (1581-1638), Gauthier-Villars, 1884
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mercredi 2 avril 2008
Par Didier Müller,
mercredi 2 avril 2008 à 08:27
- Cours en ligne/MOOC
Une raison pour laquelle l'algèbre linéaire est appropriée pour présenter le raisonnement abstrait est qu'une grande partie du matériel a une interprétation géométrique. On peut "visualiser" des résultats. L'inverse est également vraie : l’algèbre linéaire aide à développer l'intuition géométrique.
Bien que l'algèbre linéaire a son côté abstrait élégant, elle a également beaucoup d'applications réelles. Celles-ci s'étendent d’étudier le trafic traversant le centre-ville de Moscou à prévoir la météo à Vancouver. Les pages suivantes représentent une tentative de stimuler l'intérêt pour l'algèbre linéaire en choisissant une grande variété de problèmes qui apparaissent dans différentes branches de cette discipline.
Ce site web a été créé par Dr Joseph Khoury pour un projet conçu par Dr Barry Jessup, avec un support financier du prix d’excellence en éducation de l’université d'Ottawa.
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mardi 1 avril 2008
Par Didier Müller,
mardi 1 avril 2008 à 07:34
- Non classés
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