Le blog-notes mathématique du coyote

 

Extra

Editorial

Ce blog a pour sujet les mathématiques et leur enseignement au Lycée. Son but est triple.
Premièrement, ce blog est pour moi une manière idéale de classer les informations que je glâne au cours de mes voyages en Cybérie.
Deuxièmement, ces billets me semblent bien adaptés à la génération zapping de nos élèves. Ces textes courts et ces vidéos, privilégiant le côté ludique des maths, pourront, je l'espère, les intéresser et leur donner l'envie d'en savoir plus.
Enfin, c'est un bon moyen de communiquer avec des collègues de toute la francophonie.

lundi 27 octobre 2008

Citation de Fontenelle




Toutes les sciences ont leur chimère, après laquelle elles courent, sans pouvoir l’attraper; mais elles attrapent en chemin d’autres connaissances forts utiles.

Bernard Le Bouyer de Fontenelle

dimanche 26 octobre 2008

MagiCalculator

MagiCalculator est un calculateur pédagogique virtuel développer en ActionScript2 (il migrera en ActionScript3) utilisable par les enseignants et les élèves sur ordinateur compatible PC.

Il est très intuitif à utiliser, son interface s’adaptant au niveau de l’utilisateur pour l’aider à calculer ou vérifier, du CM à la terminale, la plus grande partie de son travail algébrique. Son interaction avec un traitement de texte lui donne une grande souplesse d’emploi. Il permettra facilement, même avec de très jeunes élèves, de commencer à construire des programmes de calculs ou élaborer des fonctions à une ou plusieurs variables afin de les réutiliser dans des expressions algébriques.
L'auteur : R. Mahieux

samedi 25 octobre 2008

Ken-ken

Le ken-ken est une grille de chiffres à compléter inventée par un instituteur japonais, Tetsuya Miyamoto. Proche du sudoku, il mêle intuition, logique et calcul. Comme pour le sudoku, le but du jeu est de remplir toutes les n2 cases de la grille avec des chiffres allant de 1 à n sans jamais avoir deux fois le même chiffre dans la même colonne ou sur la même ligne.
La grille est constituée de n lignes et n colonnes contenant des blocs délimitées par un épais trait noir. Le chiffre inscrit en haut à gauche de chaque bloc est le résultat de l'opération effectuée avec les chiffres des cases d'un même bloc.
Chaque grille n'a qu'une seule solution.


Site officiel : www.kenken.com

vendredi 24 octobre 2008

La vache - Brutus

mercredi 22 octobre 2008

Les deux tables

Les plateaux de ces deux tables sont identiques !



mardi 21 octobre 2008

Math O Man

Berhard Elsner a ouvert en juillet de cette année un blog de maths intitulé Math O Man. Encore un blog à ajouter à une liste que ne cesse de croître, et c'est tant mieux.

lundi 20 octobre 2008

Folix


Vous avez des enfants, vous avez envies qu'ils jouent avec les mathématiques afin que la chose leur paraisse moins rébarbative ? C'est ce que c'est dit Alain Anaton en faisant "Folix". Bien lui en a pris : il a d'abord remporté la médaille d'or du concours Lépine 2008, puis a décidé de se lancer pour de vrai et voilà que son jeu est maintenant sur les étals.
Et pour ceux qui n'arrivent pas à le trouver en magasin, il est aussi disponible sur Amazon.fr.

dimanche 19 octobre 2008

Échiquier d'Adelson

L' illusion de la même couleur, également appelée le Checker shadow illusion of Adelson, le Checker shadow illusion ou seulement Checker shadow, est une illusion d'optique publiée par Ted Adelson en 1995. Il s'agit de l'échiquier ci-dessous. Croyez-le ou non, les cases A et B sont identiques!


Je sais, vous ne me croyez pas. Alors allez voir ce site pour vous en convaincre.

samedi 18 octobre 2008

Comment manipuler un sondage

Extrait d'un article paru dans Agoraxox.

Les Français sont-ils favorables au travail le dimanche ?

Depuis un bon mois, les déclarations gouvernementales sur les intérêts potentiels d’une libéralisation du travail le dimanche se sont succédé. Cette opération de communication vient de franchir une étape supplémentaire avec la publication par Le Journal du dimanche d’un sondage laissant penser que ces propositions auraient le soutien de l’opinion publique. Est-ce bien sûr et que cache cette volonté de « réforme » du Code du travail ?

Depuis un bon mois, MM. Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, et Xavier Bertrand, ministre des Affaires sociales, se relayent auprès des professionnels pour les assurer de leur volonté de promouvoir le travail le dimanche, en accord avec le slogan présidentiel « travailler plus pour gagner plus ». Un sondage Ifop-Publicis paru le 12 octobre dans Le Journal du dimanche laisse supposer que les Français y sont favorables à 67 %. Cette présentation des faits a été reprise tout au long de la journée de dimanche par les médias audiovisuels (France 2 et France 3, France-inter, France-info, RTL, Europe 1, etc.) avec un manque de recul étonnant ; elle mérite pourtant une analyse plus poussée.

Un sondage présenté de façon surprenante

Intéressons-nous tout d’abord au sondage lui-même. Première surprise, la question posée était « travailler le dimanche est payé davantage qu’en semaine. Si votre employeur vous proposait de travailler le dimanche, accepteriez-vous ». Cette formulation met donc en avant l’avantage salarial que procurerait le travail dominical, avantage dont on verra plus loin l’aspect fortement théorique, avant de poser la question objet. Il s’agit-là d’un biais de présentation de nature à induire une réponse a priori plutôt positive que négative. De façon plus perverse, cette question suggère aussi qu’il s’agirait d’une demande de l’employeur, et non pas d’une exigence, ce qui implique que les sondés seraient libres de refuser. On verra aussi plus loin ce qu’il en est...

Deuxième surprise, les réponses ne sont pas du type oui ou non, mais « non jamais » (33 %), « de temps en temps » (50 %) et « toujours » (17 %). Ceci signifie donc que la moitié des personnes interrogées n’est disposée à travailler le dimanche que de temps en temps le dimanche, notion vague et opinion modérée que les analystes du Journal du dimanche et leurs confrères de la presse n’ont pourtant pas hésité à agréger sous le titre « Les Français veulent travailler le dimanche ». L’article du Journal du dimanche portant ce titre a d’ailleurs été rédigé par le nouveau rédacteur en chef, M. Claude Askolovitch, dont l’arrivée au journal s’est traduite par un alignement étonnant de celui-ci sur la ligne politique présidentielle.

Une fracture entre droite et gauche, entre Paris et province

Ce souhait de voir libéraliser le travail le dimanche correspond à une fracture entre les habitants des grandes villes et particulièrement ceux de Paris, et ceux de la province. Un résultat d’un sondage équivalent réalisé en 2007 démontrait que seul 45 % des provinciaux étaient favorables au travail dominical contre presque 75 % de leurs concitoyens citadins. Ce clivage est aussi un double clivage puisqu’il oppose électeurs de droite (favorables à 66 %) et ceux de gauche (favorables à 44 %).

Ces deux typologies sont intéressantes. A priori, ceux qui sont les plus concernés par le travail le dimanche, c’est-à-dire ceux qui devront travailler ce jour-là et qui sont statistiquement plus « à gauche » qu’« à droite », n’y sont pas si favorables que cela. Même observation par niveaux de revenu : si l’on compare les revenus disponibles par ménage en région parisienne et en province, on constate que c’est a priori ceux qui ont les plus forts revenus - et qui sont donc plus à mêmes de profiter de l’ouverture des magasins le dimanche - qui sont favorables au projet. Il est donc plus que probable que parmi ceux qui ont répondu « oui toujours » ou « de temps en temps » à la question posée par Ifop-Publicis, une proportion non négligeable a réagi de façon quelque peu individualiste, comme bénéficiaire potentielle, probablement non concernée par le risque que constitue le travail dominical.

Pour que ce sondage ait vraiment une valeur indicative, il aurait fallu interroger non pas l’ensemble des actifs, mais l’ensemble des actifs risquant de devoir travailler le dimanche... Il n’est alors pas certain que la réponse aurait été la même !

Lire l'article complet

vendredi 17 octobre 2008

Mathgraph32

Mathgraph32 est un logiciel de géométrie dynamique gratuit réalisé par Yves Biton. Ce logiciel est destiné à produire des figures planes de mathématiques d’une façon très rapide et intuitive. La plupart des objets sont créés en quelques clics de souris. Il autorise aussi bien la réalisation de figures de géométrie pure que d’analyse avec en particulier la possibilité de tracer facilement des courbes de fonctions. Il permet aussi de simuler des expériences aléatoires, de créer des figures parlantes et animées, de superposer une construction ou courbe à une image... Facile à utiliser dès le collège, il sera utile également au lycée et même au-delà grâce à sa puissance. Il a été le premier logiciel français de géométrie dynamique à prendre totalement en charge le calcul sur les nombres complexes et leur représentation graphique.

jeudi 16 octobre 2008

Des blogs de math : pour quoi faire ?

Il y a quelques temps, j'ai posé cinq questions à plusieurs mathématiciens blogueurs. Merci aux blogueurs qui m'ont répondu! Voici l'article que j'en ai tiré (il est disponible au format PDF). Il paraîtra dans le no 108 du bulletin de la SSPMP (Société Suisse des Professeurs de Mathématique et de Physique), le 20 octobre.

mercredi 15 octobre 2008

La loi de Benford

Mon collègue Paul Jolissaint nous explique la loi de Benford (mp3 disponible durant un mois), mais aussi ses propres travaux autour de ce fameux chiffre 1.

Cette loi montre que dans la vie, le chiffre 1 est plus fréquent que le 2, lui-même plus fréquent que le 3, etc.
Par exemple, si vous gardez vos factures de courses pendant deux mois, que vous notez le premier chiffre de chaque prix et répétez l'expérience sur au moins deux cents valeurs, vous observerez que le chiffre 1 apparaît dans 30% des cas et le chiffre 2 dans 17,6%. Jusqu'au chiffre 9, qui apparaît le moins fréquemment, soit seulement dans 4, 6% des cas.
La loi de Benford marche aussi sur les valeurs d'une page de journal, la liste des longueurs des rivières, les nombre d'habitants des villes etc. Vous pouvez aller voir les tableaux que je mets à jour chaque année avec l'aide de mes élèves.

A la fin de l'émission vous entendrez "Connais-tu l'animal qui inventa le calcul intégral?", chanson interprétée par Evariste en 1967, Disc AZ.

mardi 14 octobre 2008

L'art fractal de Janet Parke

Les peintures de Janet Parke trouvent leur inspiration dans les fractales. Janet Parke est américaine (de l'Indiana) et...danseuse classique. Elle a commencé à s'intéresser aux fractales en 1996, avant de créer ses propres images. Depuis, Janet Parke a participé à de nombreuses expositions aux Etats-Unis et a reçu un prix de création digitale en 2000.


Taupensky © Janet Parke

lundi 13 octobre 2008

Citation de Galois

«Jusqu'à quand les pauvres jeunes gens seront-ils obligés d'écouter ou de répéter toute la journée ? Quand leur laissera-t-on du temps pour méditer sur cet amas de connaissances, pour coordonner cette foule de propositions sans suite, de calculs sans liaison ? … Mais non, on enseigne minutieusement des théories tronquées et chargées de réflexions inutiles, tandis qu'on omet les propositions les plus brillantes de l'algèbre…».

Evariste Galois

dimanche 12 octobre 2008

Combien de mathématiciens pour remplacer une ampoule ?

Combien faut-il de mathématiciens pour changer une ampoule ?

Aucun. C’est laissé au lecteur en exercice.
Aucun. Un mathématicien ne peut pas changer une ampoule, mais il peut prouver que cela est faisable.
Un. Il la donne à un physicien et ramène ainsi le problème à un problème précédemment résolu.
Un seul, une fois que vous avez réussi à lui présenter le problème dans des termes qu’il peut comprendre.

Combien faut-il d’analystes pour changer une ampoule ?

Trois. Un pour prouver l’existence, un pour prouver l’unicité et un pour déterminer les conditions initiales.

Combien faut-il d’analystes numériques pour changer une ampoule ?
3,9967 (après six itérations)

Combien faut-il de mathématiciens constructivistes pour changer une ampoule ?

Aucun. Ils ne croient pas aux rotations infinitésimales.

Combien faut-il de géomètres classiques pour changer une ampoule ?

Cela ne peut pas être fait à la règle et au compas.

Combien faut-il de topologistes pour changer une ampoule ?

Un seul. Mais que fait-il du beignet ??

Combien faut-il de Bourbakistes pour changer une ampoule ?

Changer une ampoule est un cas particulier d’un problème plus général concernant l’entretien et la réparation d’un système électrique. Pour déterminer un minorant et un majorant du nombre de personnes nécessaires, nous devons vérifier si les conditions du lemme 2.1 (disponibilité du personnel) et ceux du corollaire 2.3.55 (motivation du personnel) sont vérifiées. Si et seulement si ces conditions sont réunies, on obtient le résultat en appliquant le théorème de la section 3.11.23. Le majorant obtenu est, bien sûr, à prendre en compte dans un espace mesuré, muni de la topologie *-faible.

samedi 11 octobre 2008

Les trois bougies

Un moine doit sonner les cloches dans 6 heures exactement. Pour mesurer le temps, il dispose de 3 bougies : la grande fond en 4 heures, la moyenne en 3 heures et la petite en 1 heure. Il n'est pas possible de savoir si une bougie s'est réduite de moitié, d'un quart, etc.
Comment le moine doit-il s'y prendre pour mesurer 6 heures ?

vendredi 10 octobre 2008

La vache - Les économies

jeudi 9 octobre 2008

Symétrie et attirance corporelle

Une recherche a montré la corrélation existant entre l'attirance et les caractéristiques corporelles : hauteur, taille des seins, longueur des jambes, largeur des épaules et arrondi du visage. L'étude a également exploré le degré d'asymétrie entre les côtés droit et gauche du corps. On croît fortement qu'il s'agit d'une mesure indirecte de la qualité du développement chez de nombreuses espèces dont l'Homme. Les chercheurs ont utilisé un scanner optique 3D pour mesurer les proportions humaines de manière précise.
Les scientifiques ont identifié une propriété nommée « masculinité du corps », une sorte de globalisation mathématique des composantes corporelles comme une plus grande hauteur, des épaules plus larges, des seins plus petits et des jambes plus courtes. Les résultats les plus remarquables sont que lorsque l'on demandait à des hommes de noter des images de femmes en 3D sur le plan de l'attirance, les hommes choisissaient évidemment les corps dont le score de « masculinité » était le plus faible et inversement lorsque des femmes notaient des corps en 3D d'hommes.
Par ailleurs, une forte masculinité était corrélée avec la plus grande symétrie possible chez les hommes et par une plus grande asymétrie chez les femmes. Cela suggérerait que les individus possédant le meilleur développement et santé sont les corps qui exagèrent les caractères orientés par le genre sexuel. Pour le responsable de cette étude, il est clair que les proportions et symétries corporelles envoient des signaux aux autres concernant votre état de santé et votre développement général.
Chez de nombreuses espèces, plus on se rapproche de la symétrie parfaite, plus cela signifie meilleure santé, développement et succès dans la reproduction. Comme les asymétries ne sont pas toujours évidentes à l'oeil nu, l'évolution aurait trouvé des signaux plus forts comme la largeur des épaules, les courbes ou la manière de se déplacer afin de montrer que l'individu est sain.

Source : Sur la Toile

mercredi 8 octobre 2008

L'extraordinaire aventure du chiffre 1

Plusieurs fois diffusée sur Planète et France 5, "L'extraordinaire aventure du chiffre 1" est enfin disponible sur le web, sur le site Mathois

mardi 7 octobre 2008

Ig Nobel 2008

L' Ig Nobel Prize rend chaque année honneur aux gens dont les accomplissements « ne peuvent pas ou ne doivent pas être reproduits » (la reproductibilité étant un des critères de la méthode scientifique). La 18ème cérémonie des Ig Nobel s’est tenue le 3 octobre 2008. Voici les lauréats :

Nutrition : revient à Massimiliano Zampini, de l’Université de Trente et Charles Spence de l’Université d’Oxford pour leurs recherches sur la sonorité de la nourriture.

Paix : le prix est décerné au comité d’éthique sur la biotechnologie non-humaine de la confédération helvétique pour avoir établi légalement que les plantes avaient une dignité.

Archéologie : Astolfo G. Mello Araujo et José Carlos Marcelino de l'Université de São Paulo, pour avoir mesuré les effets nocifs du tatou sur le contenu des sites de fouilles archéologiques.

Biologie : Marie-Christine Cadiergues, Christel Joubert et Michel Franc de l’École Nationale Veterinaire de Toulouse pour avoir découvert que les puces qui vivent sur un chien peuvent sauter plus haut que les puces qui vivent sur un chat.

Médecine : Dan Ariely (Duke University) qui a démontré qu’un placebo au tarif très élevé était plus efficace qu’un placebo au prix peu élevé.

Sciences cognitives : Toshiyuki Nakagaki (université d’Hokkaido), Hiroyasu Yamada (Nagoya), Ryo Kobayashi (Hiroshima), Atsushi Tero de la Japan science and technology (JST/Presto), Akio Ishiguro de l’université Tohoku et Ágotá Tóth de l’université de Szeged en Hongrie, qui ont découvert que les mycétozoaires pouvaient trouver la sortie d'un labyrinthe.

Économie : Geoffrey Miller, Joshua Tybur et Brent Jordan de l’université de New Mexico pour avoir découvert que le cycle d’ovulation d’une danseuse de danse contact pouvait avoir un effet sur le montant de ses pourboires.

Sciences physiques : Dorian Raymer, des observatoires océaniques de l’institution Scripps et Douglas Smith de l’Université de Californie à San Diego, pour avoir prouvé mathématiquement que les tas de cheveux, de cordes ou de presque n’importe quoi d’autre finissaient inévitablement par s’emmêler en nœuds.

Chimie : à Sharee A. Umpierre de l’université de Puerto Rico, Joseph A. Hill, des centres de fertilité de Nouvelle-Angleterre et à Deborah J. Anderson de l’université de médecine de Boston et de la Harvard medical school pour avoir démontré que le Coca-Cola était un spermicide efficace. Le prix est aussi remis aux chercheurs taïwanais Chuang-Ye Hong, C.C. Shieh, P. Wu, et B.N. Chiang qui ont de leur côté établi que le Coca-Cola n’était pas un spermicide efficace.

Littérature : David Sims, de la Cass Business School (Londres) pour son étude joliment écrite et intitulée You Bastard: A Narrative Exploration of the Experience of Indignation within Organizations. (traduction approximative : Espèce de salaud ! Une exploration narrative de l’expérience de l’indignation au sein des organisations).

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