Le blog-notes mathématique du coyote

 

Extra

Editorial

Ce blog a pour sujet les mathématiques et leur enseignement au Lycée. Son but est triple.
Premièrement, ce blog est pour moi une manière idéale de classer les informations que je glâne au cours de mes voyages en Cybérie.
Deuxièmement, ces billets me semblent bien adaptés à la génération zapping de nos élèves. Ces textes courts et ces vidéos, privilégiant le côté ludique des maths, pourront, je l'espère, les intéresser et leur donner l'envie d'en savoir plus.
Enfin, c'est un bon moyen de communiquer avec des collègues de toute la francophonie.

mercredi 9 novembre 2011

Tatouage quadratique

samedi 29 octobre 2011

Modéliser une citrouille avec Mathematica (2)

Le Wolfram blog montre comment modéliser une citrouille avec Mathematica.

mercredi 26 octobre 2011

L'hyperdodécaèdre


Fiche technique

dimanche 23 octobre 2011

10'000 décimales de pi en chanson

vendredi 30 septembre 2011

Ig Nobel 2011

La 21e cérémonie s'est tenue le 29 septembre 2011. Rappelons que les prix Ig Nobel récompensent des publications ou des travaux scientifiques qui font des recherches inusuelles et imaginatives.

Physiologie : à Anna Wilkinson, Natalie Sebanz, Isabella Mandl et Ludwig Huber pour leur étude montrant qu'on n'a pas de preuve que le bâillement soit contagieux chez les tortues charbonnières à pattes rouges.

Chimie : à Makoto Imai, Naoki Urushihata, Hideki Tanemura, Yukinobu Tajima, Hideaki Goto, Koichiro Mizoguchi et Junichi Murakami, pour avoir déterminé la densité idéale de wasabi pour être réveillé en cas d'incendie ou de toute autre urgence, dans l'optique de réaliser un système d'alarme à base de wasabi diffusé dans l'atmosphère.

Médecine : à Mirjam Tuk, Debra Trampe et Luk Warlop, ainsi qu'à Matthew Lewis, Peter Snyder et Robert Feldman, Robert Pietrzak, David Darby et Paul Maruff pour avoir démontré que l'on peut prendre, dans certains cas, de meilleures décisions lorsqu'on a un besoin urgent d'uriner, et de mauvaises décisions dans d'autres cas.

Psychologie : à Karl Halvor Teigen de l'Université d'Oslo, pour avoir tenté de comprendre pourquoi nous soupirons dans la vie de tous les jours.

Littérature : à John Perry de l'Université de Stanford, pour sa théorie de la procrastination structurée qui affirme que pour réussir sa vie, il faut se concentrer sur quelque chose d'important, mais avant tout afin d'éviter de réaliser quelque chose d'encore plus important.

Biologie : à Darryl Gwynne et David Rentz pour avoir découvert qu'une espèce de scarabée tentait de s'accoupler avec un certain type de cannette de bière australienne.

Physique : à Philippe Perrin, Cyril Perrot, Dominique Deviterne, Bruno Ragaru et Herman Kingma, pour avoir déterminé pourquoi les lanceurs de disque sont atteints de vertige, mais pas les lanceurs de marteau.

Mathématiques : à Dorothy Martin, Pat Robertson, Elizabeth Clare, Lee Jang Rim, Credonia Mwerinde et Harold Camping, pour avoir prophétisé la fin du monde, respectivement en 1954, 1982, 1990, 1992, 1999, 1994 - le dernier ayant rectifié sa prédiction pour le 21 octobre 2011). Tous sont récompensés pour nous avoir enseigné la prudence dans le domaine des affirmations basées sur des calculs mathématiques.

Paix : à Arturas Zuokas, le maire de Vilnius, pour avoir démontré que le problème du stationnement illégal pouvait être résolu en écrasant les véhicules mal garés avec un char d'assaut.

Sécurité publique : à John Senders de l'Université de Toronto, pour avoir conduit une recherche sur l’attention requise pour conduire un véhicule, qui impliquait une série de tests dans lesquels un dispositif masquait régulièrement la vue du conducteur roulant sur une autoroute.

Source : Wikiédia

mardi 30 août 2011

Les bébés comprennent les probabilités ... surtout avec des friandises

Lorsqu'on est un bébé, on est très motivé à trouver des sucreries. Des chercheurs ont tiré parti de cette motivation pour déterminer si les bébés d'environ un an d'âge sont capables de comprendre la base des notions probabilistes. L'expérience était simple. D'abord, on faisait goûter aux enfants deux sucettes différentes : une rose et une noire. On notait la préférence. On montrait ensuite deux bocaux. L'un avait beaucoup de sucettes noires et un peu de roses et l'autre inversement. Le chercheur prenait une sucette dans chaque bocal devant le bébé mais en cachant la couleur des sucettes.
Enfin, on lâchait les deux sucettes dans deux bocaux opaques. Les bébés ne pouvaient donc savoir quelle était le bocal qui contenait la sucette qu'il préférait. Toutefois, vous avez compris, ils pouvaient estimer des probabilités. Ainsi, 78% des bébés ont été assez perspicaces pour choisir le bocal « le plus probable ».

Source : Sur-la-Toile

vendredi 19 août 2011

Un logiciel pour prédire les crimes

Devait-on arriver un jour, à l'instar du film Minority Report, finaliser un moyen de prédire les crimes? C'est le cas d'un logiciel utilisé par la police de Santa Cruz, relançant pour de vrai cette fois-ci un exercice philosophique sur le fait de connaitre ou pas à l'avance un délit. La police expérimente actuellement ce logiciel (pas encore rebaptisé PréCrime) lui permettant d'arriver sur les lieux d'un acte criminel avant qu'il ne soit commis.
Une prédiction qui rencontre déjà du succès même si l'expérience commencée en juillet doit encore faire ses preuves sur la longueur. Le New-York Times rapporte ainsi l'arrestation de deux femmes grâce au logiciel selon lequel des cambriolages de voitures étaient susceptibles d'avoir lieu ce jour et dans cette zone géographique. Le logiciel a fait mouche puisque deux femmes ont été arrêtées, l'une avait des amendes impayées et l'autre détenait des drogues illégales.
Le logiciel a déjà fait ses preuves en ce qui concerne les cambriolages, par rapport à juillet 2010 la police dit avoir enregistré une baisse de 27 % des cambriolages. Le logiciel aurait permis de prévenir plusieurs crimes et a abouti à l'interpellation de cinq personnes. Développé par deux mathématiciens, un anthropologiste et un criminologue, la police de Los Angeles devrait avoir recours à ce logiciel d'ici la fin de l'année. Le logiciel « génère des projections à propos des zones géographiques et fenêtres temporelles pour des risques élevés de futurs crimes ». Le logiciel se base sur des données pour des crimes commis par le passé, et les projections sont actualisées tous les jours en fonction des nouveaux crimes. La police de Los Angeles envisage d'étendre les prédictions du logiciel à des crimes violents.

Sources : Sur-la-Toile, New York Times

mercredi 17 août 2011

Google célèbre Fermat

Voici l'image que l'on pouvait voir aujourd'hui sur Google France, en l'honneur de l'anniversaire de la naissance de Fermat :


On notera que, si l'on connaît la date du décès de Fermat, on n'est par contre pas du tout sûr de la date de sa naissance...

jeudi 11 août 2011

Curieux comportement si notre premier choix est non disponible

Quelque chose d'étrange, en termes de logique, intervient lorsque le consommateur Lambda veut effectuer une décision d'achat et lorsqu'il apprend que le produit qu'il a finalement choisi n'est pas disponible. Normalement, nous avons alors à reconsidérer les options préalables. Le choix « évident » et logique serait de se rabattre sur le deuxième dans la liste des produits les plus désirables lorsque l'on ne peut attendre.
Ce n'est pas ce qui se passe. Pour plus de 60 % des consommateurs, ce qui intervient est un rejet du second de la liste et de prendre un produit qui avait été initialement rejeté car trop « bas de gamme ». On dirait que choisir entre deux produits de bonne qualité met l'accent sur les différences et qu'il est difficile de devoir remettre en question notre réflexion ; alors, on se rabat sur un pis-aller.

Sources : Sur-la-Toile, ScienceDaily

dimanche 7 août 2011

La bat-équation


Pour en savoir plus, allez lire l'article Tout sur la bat-équation sur le blog Choux romanesco, vache qui rit et intégrales curvilignes.

dimanche 15 mai 2011

Google NE pronostique PAS le vainqueur de l'Eurovision

Décidément, il est difficile de pronostiquer un vainqueur pour l'Eurovision... En tout cas Google a eu tout faux (voir billet du 9 mai). Hier soir, juste avant le concours, Google donne le tiercé :

  1. Allemagne
  2. Irlande
  3. Russie
Résultats du concours :
  1. Azerbaïdjan
  2. Italie
  3. Suède
En plus, Google avait pronostiqué l'Italie 25ème et dernière ! L'Irlande finit 8ème, l'Allemagne 10ème et la Russie 16ème. Bref, La "méthode Google" ne marche pas du tout.

lundi 9 mai 2011

Google pronostique le vainqueur de l'Eurovision

Envie de faire des pronostics ? Devinez qui sera le gagnant de l'Eurovision 2011 avec le gadget iGoogle "Pronostics". Basé sur le nombre de recherches faites sur Google, ce gadget mesure la popularité de chaque candidat et calcule ensuite le nombre de votes qu'il aurait si le concours avait lieu aujourd'hui. Dans certains pays, les points étant attribués par un jury professionnel, il est impossible de prévoir les résultats de façon aussi précise que dans ceux où le vote du public fait référence.

Voir la page http://www.google.fr/intl/fr/landing/eurovision/index.html. A comparer dimanche avec les résultats du concours.

samedi 30 avril 2011

Police !

vendredi 22 avril 2011

Les lapins en mathématiques

La suite star des maths, célèbre pour ses liens trop étroits avec le nombre d'or, est la suite de Fibonacci. On commence par 1 et 1, et les termes qui suivent s'obtiennent en additionnant les deux termes précédents. Ceci donne 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13,... Les origines de cette suite, et son rapport avec les lapins, remontent au XIIIe siècle, sous la plume de Leonardo Fibonacci ; c'est un problème récréatif sur la procréation incessante d'une population de lapins :

Un cuniculteur élève un couple de lapereaux. Il s'aperçoit qu'un couple devient adulte après 3 mois, et qu'une fois adulte, un couple de lapin met tous les mois au monde un nouveau couple de bébés lapin. Sachant qu'un lapin ne meurt jamais, combien aura-t-il de couples après 1 an ?

En détaillant le nombre de couples que l'on a mois après mois, on se retrouve face à une suite de Fibonacci, ce qui résout le problème posé.

Il y a aussi la suite du lapin, obtenu en partant de 0, et en transformant à chaque étape 0 par 1 (le lapin devient adulte) et 1 par 10 (le lapin engendre un nouveau lapin). La suite donne donc 0, 1, 10, 101, 10110, 10110101, ... En poursuivant à l'infini, on obtient le développant binaire du nombre 0,10110101... (en décimal, R=0.7098034...), appelé nombre du lapin. En cherchant un peu, on lui trouve des liens avec la suite de Fibonacci ou évidemment le nombre d'or.

Et sinon, il y a le lapin de Douady, qui est la fractale de Julia que l'on obtient en prenant le paramètre c = -0.123 + i.0.745, et qui ressemble, de loin dans le brouillard, à un lapin :



Source : L'excellent blog "Choux Romanesco, vache qui rit et intégrales curvilignes" : Top 10 des maths animalières

samedi 16 avril 2011

Des fourmis calculatrices

On a beau parler d'intelligence collective à leur endroit, les fourmis individuelles peuvent se targuer de savoir réaliser des calculs dignes de nos élèves du primaire ! Les chercheurs ont suivi différentes espèces pour mesurer leur capacité de calcul. Les espèces de fourmis très sociales peuvent en réalité communiquer aux autres fourmis de la colonie des chiffres ainsi que de réaliser des opérations arithmétiques simples. Pour déterminer les capacités de ces fourmis dans le domaine, les chercheurs ont réalisé des labyrinthes.
Les fourmis ne pouvaient a priori communiquer seulement que par des traces de phéromones. De toute manière, les fourmis ont montré qu'elles pouvaient utiliser des valeurs quantitatives et de faire passer le message. D'autres peuvent réaliser des prouesses dans le domaine : les oiseaux adorent les énigmes chiffrées. Les chimpanzés ne sont pas mauvais, mais les fourmis pourraient les dépasser en précision.

Source : Sur-la-Toile

mardi 29 mars 2011

Homme moyen en 2011


+ de videos buzz sur buzzmoica.fr

Mon titre est peut-être mal choisi, car j'imagine que les auteurs de cette statistique ont plutôt pris le mode à la place de la moyenne...

lundi 14 mars 2011

Pi day

Le 14 mars, écrit 3/14 en format de date américain, dérive de l'approximation habituelle à trois chiffres 3,14. Elle est généralement célébrée à 1h59 de l'après-midi, à cause de l'approximation de six chiffres (3,14159). Certains, utilisant une horloge à 24 heures, plutôt qu'à 12 heures, disent que 1h59 de l'après-midi est en fait 13h59, et à la place, la célèbrent à 1h59 du matin.

Vivement 2015 : on pourra ajouter gratuitement deux décimales à 9h26... (3/14/15 9h26)

jeudi 10 mars 2011

Yoshimoto cube

Voici ce fameux cube :


Et voici comment en construire un soi-même :

dimanche 6 mars 2011

Le parapluie cadran solaire


Une boussole est fixée au manche pour pouvoir viser le sud.

Objet paradoxal : qui va se promener avec un parapluie quand il fait grand soleil ?

Source : Clock Parasol

mercredi 23 février 2011

La bosse des maths des nourrissons

Les nourrissons, dès 18 mois, sont capables de reconnaître une arithmétique de base. Des scientifiques ont ainsi trouvé que les nourrissons de cet âge choisissent des vidéos qui montrent un compte correct plutôt que la même vidéo où les sommes ne sont pas justes. La grande majorité des cultures humaines possèdent un processus pour compter les choses. En général, ce processus n'est pas maîtrisé avant l'âge de 4 ans mais l'étude démontre que les principes sont très vite appris, dès la tendre enfance en réalité.
L'étude réalisée sur des nourrissons de 15 à 18 mois a montré que ceux de 15 mois n'étaient pas affectés par des sommes incorrectes mais que ceux de 18 mois, si ! L'étude démontre donc que les nourrissons commencent à acquérir les principes abstraits qui gouvernent la manière de compter avant même de commencer à faire montre d'un comportement qui indique une faculté de compter.

Sources : Sur-la-Toile, The Telegraph

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