mardi 6 décembre 2016
Pourquoi toutes les cartes géographiques sont fausses
Par Didier Müller, mardi 6 décembre 2016 à 08:22 - Il y a des maths là ?
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Ce blog a pour sujet les mathématiques et leur enseignement
au Lycée. Son but est triple.
Premièrement, ce blog est pour moi une manière idéale de
classer les informations que je glâne au cours de mes voyages en Cybérie.
Deuxièmement, ces billets me semblent bien adaptés à la
génération zapping de nos élèves. Ces textes courts
et ces vidéos, privilégiant le côté ludique des maths,
pourront, je l'espère, les intéresser et leur donner l'envie d'en
savoir plus.
Enfin, c'est un bon moyen de communiquer avec des collègues de toute
la francophonie.
mardi 6 décembre 2016
Par Didier Müller, mardi 6 décembre 2016 à 08:22 - Il y a des maths là ?
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mercredi 9 novembre 2016
Par Didier Müller, mercredi 9 novembre 2016 à 10:09 - Il y a des maths là ?
Quelle taille devrait atteindre mon enfant lorsqu'il sera adulte ? La réponse à cette question n'est pas exacte mais statistique. Elle est donnée par une équation appelée formule de Tanner. Mais d'autres facteurs peuvent influencer la taille définitive de votre enfant.
Le résultat à la formule de Tanner est nommé « taille cible parentale », cette équation permet de se donner une idée de la taille qu'aura l'enfant par rapport à la taille de ses parents.
Elle se calcule à l'aide de la formule de Tanner, laquelle s'appuie sur la taille des parents.
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samedi 22 octobre 2016
Par Didier Müller, samedi 22 octobre 2016 à 16:24 - Il y a des maths là ?
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jeudi 29 septembre 2016
Par Didier Müller, jeudi 29 septembre 2016 à 08:30 - Il y a des maths là ?
Pour ceux qui l'ignorent, rappelons que Pac-Man est un petit personnage jaune qui déambule dans un labyrinthe en espérant fuir de vindicatifs et voraces fantômes. En réalité, il y a également une histoire de pilule qui rend invincible mais nous oublierons ce détail pour respecter les lois antidrogue.
Pour un mathématicien, le jeu se présente un brin différemment : on se donne le labyrinthe sous forme d'un graphe connexe fini. Un graphe est un ensemble de positions, appelées sommets, reliées par des arêtes que l'on parcourt toujours dans le même intervalle de temps, indépendamment de la longueur sur le dessin (connexe veut simplement dire qu'il est d'un seul tenant).
Lire l'article de Roger Mansuy sur larecherche.fr
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dimanche 11 septembre 2016
Par Didier Müller, dimanche 11 septembre 2016 à 08:53 - Il y a des maths là ?
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lundi 18 juillet 2016
Par Didier Müller, lundi 18 juillet 2016 à 18:22 - Il y a des maths là ?
Les mathématiques sont utiles pour résoudre des problèmes concrets ! Un exemple : vous voulez améliorer votre performance en course à pied. Quelle est la meilleure manière de procéder ?
Écoutez la réponse de la chercheuse Amandine Aftalion en podcast audio.
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jeudi 14 juillet 2016
Par Didier Müller, jeudi 14 juillet 2016 à 11:31 - Il y a des maths là ?
Le nombre d’or ou « divine proportion » représente parait-il le rapport le plus esthétiquement parfait que l’on puisse trouver dans la nature, dans les monuments antiques, les œuvres d’art célèbres ou un simple rectangle.
Lire l'article du Dr Goulu sur Pourquoi Comment Combien.
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samedi 28 mai 2016
Par Didier Müller, samedi 28 mai 2016 à 22:01 - Il y a des maths là ?
LEGO. Outre le plaisir de manipuler ces petits objets de couleur et de construire des châteaux en les empilant convenablement, ces fameuses briques posent des défis mathématiques de taille. L’objectif de ce texte est d’en présenter un en particulier, bien simple à énoncer : combien d’empilements différents peut-on créer avec N briques similaires ?
Lire l'article de Fabien Pazuki sur Images des Mathématiques.
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mardi 5 avril 2016
Par Didier Müller, mardi 5 avril 2016 à 08:28 - Il y a des maths là ?
Le kaléidoscope est un tube formé d’un agencement de miroirs qui contient des fragments de verre colorés, mobiles, aux formes variées. À chaque secousse, il offre une figure différente. Sa conception repose sur deux principes : les propriétés de réflexion de la lumière et les lois de composition des symétries.
Lire l'article de Serge Cantat sur Images de Mathématiques
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dimanche 3 janvier 2016
Par Didier Müller, dimanche 3 janvier 2016 à 07:54 - Il y a des maths là ?
Julien Guyon est polytechnicien, docteur en mathématiques appliquées de l’École des ponts, analyste quantitatif, professeur associé aux départements de mathématiques de l’Université de Columbia et de NYU, et amateur de football. Alors que le tirage au sort de la compétition il démontre scientifiquement, pour « Le Monde », comment les Bleus partent avec un avantage sur leurs adversaires.
Lire l'article sur Le monde.fr
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vendredi 16 octobre 2015
Par Didier Müller, vendredi 16 octobre 2015 à 19:32 - Il y a des maths là ?
Est-il possible d'inventer automatiquement des mots nouveaux qui sonnent bien ? Oui, grâce à un peu de statistiques et aux chaînes de Markov !
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samedi 19 septembre 2015
Par Didier Müller, samedi 19 septembre 2015 à 22:25 - Il y a des maths là ?
Les jeux ne sont pas encore faits, mais une prédiction mathématique a déjà calculé les probabilités que chacune des équipes atteigne le tour suivant. Et qu’elles remportent la Coupe.
A coup presque sûr, la Nouvelle-Zélande sera en finale de la Coupe du monde de rugby. Elle a en tout cas 63,5% de chances d’atteindre cette position, selon la Royal Statistical Society, le centre de statistiques britannique. C’est la nation qui a la probabilité la plus élevée d’aller en finale, mais aussi le plus de chances – avec une probabilité de 46,8% – de la remporter, si l’on en croit les chiffres.
Probabilités et incertitudes
Donc, “il y a encore plus de 50% de chances qu'une autre équipe soit couronnée”, souligne Niven Winchester, économiste au Massachusets Institute of Technology (MIT), dans les colonnes de Significance, le magazine officiel de la Royal Statistical Society et de l’American Statistical Association.En s’appuyant sur l’algorithme rugbyvision.com de notation des matchs internationaux de rugby qu’il a mis au point, l'économiste a construit un système de “prédictions” lui permettant d’estimer les probabilités que chacune des équipes du tournoi a d’atteindre les quarts de finale, les demi-finales, la finale, de devenir championne, mais aussi de caractériser l’incertitude quant à ces prédictions.
Finale : la Nouvelle-Zélande contre l’Irlande
“L'Irlande a 62,1% de chances d’aller en demi-finale, 27,7% d’aller en finale, et 9,2 % de gagner la compétition, dévoile le magazine. L'Irlande devra probablement battre l'Angleterre en demi-finale et la Nouvelle-Zélande en finale pour remporter la Coupe.”
Et, parmi les équipes participant à la Coupe du monde de rugby 2015 mais qui ne jouent ni dans le Tournoi des six nations ni dans le Rugby Championship (l'équivalent des Six Nations pour les pays du Sud), “ce sont les Samoa qui sont le plus susceptibles d’aller au-delà des phases de poule avec 30,9% de chances de se qualifier pour les quarts de finale”, prévoit Significance. Les paris sont ouverts !
Source : Carole Lembezat, Courrier International
P.S. Moi, je parie sur l'Irlande...
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samedi 29 août 2015
Par Didier Müller, samedi 29 août 2015 à 14:16 - Il y a des maths là ?
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mardi 30 juin 2015
Par Didier Müller, mardi 30 juin 2015 à 22:07 - Il y a des maths là ?
La sonde New Horizons, qui passera au plus près de Pluton et Charon le 14 juillet 2015, a commencé à observer la surface de ces deux corps. L'engin spatial est encore à 18 millions de kilomètres de sa cible mais de subtiles techniques de traitement d'images révèlent des détails sur les photographies prises par le télescope Lorri. Découvrez la magie de la déconvolution.
Tous les instruments d’optique, du microscope au radiotélescope, que ce soit dans le visible ou dans l’infrarouge, introduisent des déformations, des perturbations dans l’image d’un objet. De sorte qu’il n’est pas facile de dire a priori si celle que l’on forme sur un capteur, par exemple CCD, n’introduit pas ou ne détruit pas des informations qui n’ont rien à voir avec le véritable aspect de cet objet. Heureusement, les mathématiciens ont développé des méthodes dites de déconvolution qui séparent dans le signal collecté par un instrument de mesure la part qui est due à cet instrument et celle qui revient en propre à l’objet étudié.
La déconvolution fait intervenir la fameuse théorie des séries et des transformées de Fourier ainsi que la théorie des distributions de Laurent Schwartz. On peut avoir une idée de ces théories en consultant l’ouvrage du médaillé Fields : Méthodes mathématiques pour les sciences physiques, ou encore celui de Walter Appel : Mathématiques pour la physique et les physiciens !
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lundi 16 février 2015
Par Didier Müller, lundi 16 février 2015 à 18:28 - Il y a des maths là ?
Le professeur au département des sciences informatiques à l'Université de la Colombie-Britannique (UBC), Robert Bridson, recevra samedi un Oscar pour ses contributions à différents films au cours de 13 dernières années.
Il a toutefois admis vendredi que son discours de remerciement n'était pas encore tout à fait au point. « J'ai 45 secondes et c'est difficile de tout dire [en si peu de temps] », a-t-il lancé.
Robert Bridon est récompensé par l'Académie des arts et des sciences du cinéma pour avoir développé un programme mathématique permettant d'élaborer des effets spéciaux qui ont l'air très réels. Ce programme a permis de créer des scènes dans des films bien connus, dont Le Hobbit, Avatar et Gravité.
« Il faut que ça semble vrai et la meilleure façon de faire ces choses est d'aller vers les vraies lois de la physique et des mathématiques qui sont dans la nature pour simuler »
Il espère que son prix incitera les jeunes passionnés par les films à envisager des études en mathématiques.
Source : Ici Radio-Canada
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samedi 14 février 2015
Par Didier Müller, samedi 14 février 2015 à 08:57 - Il y a des maths là ?
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lundi 22 décembre 2014
Par Didier Müller, lundi 22 décembre 2014 à 20:37 - Il y a des maths là ?
24 heures, Lucie Monnat
Dans le film Minority Report, la ville de Washington a réussi, en 2054, à éradiquer la criminalité. Les agents du «Précrime», des individus doués de précognition, peuvent fournir des visions du futur permettant d’arrêter les criminels juste avant qu’ils n’aient commis leurs méfaits.
Avec quarante ans d’avance, la police de Zurich utilise désormais un système similaire. En juillet, elle a acheté «Precobs», un logiciel élaboré par l’«Institut de technique prédictive modélisable» (IfmPt), une petite entreprise basée dans la ville allemande d’Oberhausen. Le programme doit justement son nom à la nouvelle de Philip K. Dick dont est tiré le film.
Precobs indique sur une carte le lieu et la date des prochains délits, et ce au mètre et à l’heure près. Il ne s’agit pas de jouer les Madame Soleil, mais d’un calcul purement mathématique. Le programme répertorie dans sa base de données l’ensemble des délits signalés ces cinq dernières années, incluant le lieu, la date et l’heure exacts ou encore le montant du butin et le modus operandi. Ces données, consignées au fur et à mesure par les policiers, permettent à l’algorithme du programme de prédire le futur en marquant de rouge les zones vulnérables.
Afin de prévenir les critiques sur la protection des données, l’institut insiste sur le fait que l’algorithme ne stocke aucune information personnelle. Precobs se base ainsi sur les observations de plusieurs études démontrant le phénomène des «near repeats», soit le fait que souvent, une infraction en précède une autre. Cela se vérifie en particulier pour les cambriolages, mais aussi les vols à main armée ou les vols de véhicule.
Un cambrioleur revient en effet souvent sur le lieu de son forfait. «En tant que voleur, vous préféreriez naturellement les immeubles de Champel plutôt que ceux du Lignon, explique simplement Marco Cortesi, porte-parole de la police municipale de Zurich. C’est comme partir à la cueillette des champignons: au début, on tâtonne sans savoir où les meilleurs se trouvent. Puis, lorsqu’on a trouvé le bon endroit, pas trop éclairé, facile d’accès et bien fourni, on revient toujours au même.»
Test concluant
Pour l’instant, la police zurichoise utilise le logiciel uniquement pour repérer les cambriolages. Les résultats sont bluffants. «Nous constatons une diminution de 14% des cambriolages pour la période de novembre 2013 à novembre 2014. Celle-ci est de 30% dans les zones testées avec Precobs», affirme Marco Cortesi.
Il ne s’agit cependant pas de remplacer les policiers par un ordinateur. «Nous devons toujours observer et analyser les zones sensibles. Notre travail ne s’arrête pas là», précise Marco Cortesi, qui décidément connaît bien Genève: «Precobs peut indiquer qu’une cible potentielle se trouve dans la rue des Bains, mais il ne va pas indiquer le numéro de la rue et de l’appartement.» Lorsqu’une alerte est donnée, la police agit de deux manières. Elle envoie discrètement des détectives afin de prendre les malfrats la main dans le sac, et elle renforce la présence policière. «A force de voir des patrouilles et des uniformes, les cambrioleurs finissent par laisser tomber l’endroit», conclut Marco Cortesi.
Source : 24 heures
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mardi 2 décembre 2014
Par Didier Müller, mardi 2 décembre 2014 à 22:20 - Il y a des maths là ?
Les statisticiens et les analystes cherchent à modéliser le football, mais celui-ci est-il réductible à des données mathématiques, aussi abouties soient-elles ?
Lire le dossier de l'Equipe
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mardi 4 novembre 2014
Par Didier Müller, mardi 4 novembre 2014 à 20:20 - Il y a des maths là ?
Les mathématiques se retrouvent même dans les séries télévisées malgré leurs auteurs. Prenons l’exemple de Game of Thrones. Avant d’être une série à succès planétaire, il s’agit d’une œuvre littéraire écrite par George Martin. Aussi le monde des fans se divise-t-il en trois. D’un côté, certains se contentent de suivre les péripéties des nombreux personnages à travers la série télévisée. De l’autre côté, certains dévorent les livres. Et, au milieu, on trouve Richard Vale, professeur de mathématiques à l’université de Cornell. Trop impatient pour attendre la sortie du tome six au cours de l’année 2015, il a décidé de deviner la suite de la saga littéraire grâce à des modèles mathématiques comme le notent mcetv.fr, tomsguide.fr, geek.niooz.fr et neozone.org. Par exemple, le tome cinq laisse un certain personnage en fâcheuse posture. Nous ne dirons pas de qui il s’agit mais vous pouvez le lire sur gizmodo.fr. Le mathématicien a fondé ses travaux sur la manière dont est écrite la saga du Trône de fer : chaque chapitre met en scène un seul personnage principal, porte son nom et est écrit de son point de vue. « En associant un modèle à effet aléatoire à une matrice des chapitres point-de-vue dans les romans précédents grâce aux théories de Bayes », le mathématicien a établi que le personnage mystère n’avait pas moins de 60% de chances de survivre. Il est intéressant de noter que certaines hypothèses avancées par Richard Vale semblent en accord avec l’univers de Game of Thrones.
Source : Extrait de la Revue de presse novembre 2014 du site Images des maths
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jeudi 9 octobre 2014
Par Didier Müller, jeudi 9 octobre 2014 à 19:30 - Il y a des maths là ?
Une équipe de recherche de Bâle a modélisé mathématiquement l’épidémie d’Ebola en Sierra Leone. Le temps d’incubation serait de 5 jours et la durée de la contagion s’étalerait entre 1,2 et 7 jours.
Alors que l’Europe, mais aussi les Etats-Unis et le Canada ont renforcé leurs mesures de prévention face à la diffusion de l’épidémie Ebola, une équipe de chercheurs de Bâle, en Suisse, a tenté de modéliser mathématiquement la progression et la diffusion du virus Ebola . Travaillant sur la base des données génétiques de 72 patients tombés malades d’Ebola en mai et juin en Sierra Leone, l’équipe de Tanja Stadler, du Département des biosystèmes l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) a ainsi déterminé une sorte d’arbre généalogique de l’épidémie.
« Un gros avantage de notre méthode est qu’elle prend en compte les cas non enregistrés et donc la vraie mesure de l’épidémie », explique Tanja Stadler, dans un communiqué. Les chercheurs ont estimé la zone grise des cas non recensés à environ 30%.
Manque de données
Principale conclusion de cette enquête, le temps d’incubation jusqu’à l’apparition des premiers symptômes serait de 5 jours et la durée de la contagion s’étalerait entre 1,2 et 7 jours. Mais les chercheurs estiment de manquer de données pour prédire plus précisément l’évolution de l’épidémie.
Il faudrait des données ADN récentes, mais elles ne sont pas disponibles. Le génome du virus change en effet très vite, d’un jour à l’autre et d’un patient à l’autre. « Si nous recevions de nouvelles séquences, nous pourrions avoir des chiffres précis dès le lendemain », estime Tanja Stadler, interrogée par l’agence suisse ATS.
Pour l’heure, les mesures de prévention se renforcent de par le monde. Washington et Ottawa ont ainsi annoncé le renforcement du contrôle des voyageurs en provenance des pays africains touchés par Ebola. L’Europe de son côté, a décidé mercredi de renforcer l’information aux voyageurs et au personnel médical afin de détecter le plus vite possible toute entrée accidentelle de malades. Et d’éviter que ne se reproduise ce qui s’est passé en Espagne, pays où est apparu la première contamination sur le sol européen.
Source : Les echos.fr
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