Le blog-notes mathématique du coyote

 

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Editorial

Ce blog a pour sujet les mathématiques et leur enseignement au Lycée. Son but est triple.
Premièrement, ce blog est pour moi une manière idéale de classer les informations que je glâne au cours de mes voyages en Cybérie.
Deuxièmement, ces billets me semblent bien adaptés à la génération zapping de nos élèves. Ces textes courts et ces vidéos, privilégiant le côté ludique des maths, pourront, je l'espère, les intéresser et leur donner l'envie d'en savoir plus.
Enfin, c'est un bon moyen de communiquer avec des collègues de toute la francophonie.

jeudi 24 mars 2011

Climat : Le train serait pire que l’avion ?

Le New Scientist rapporte les résultats d’une étude à propos de l’impact de différents modes de transports sur le climat. Comme bien souvent, la réalité est bien plus complexe qu’on aimerait le croire.
En plus de la consommation de carburant, il faut bien entendu prendre en compte le cout de la production des modes de transports, de leur entretien (et de celui des voies, dans le cas des trains, des routes pour la voiture et des aéroports pour le transport aérien), ainsi que le nombre de passagers effectivement transportés, etc.
En prenant en compte ces sources de pollution, le train se révèle beaucoup moins vert, ses émissions étant multipliées par deux. Celles des voitures se voient majorées d’un tiers, et celles des avions augmentent de 10 à 20 %.
Le transport le plus polluant s’avère être le bus durant les heures creuses, qui pollue 8 fois plus par passager que durant l’heure de pointe. Si un bus a moins de 5 passagers, des voitures seraient préférables.
Un autre facteur à prendre en compte est la génération d’électricité pour le train. Comme les centrales les plus polluantes sont également les plus susceptibles d’être fermées si la demande d’énergie devait diminuer, l’énergie consommée par le train a un impact sur la production de gaz à effet de serre.
Même en France et au Québec, qui font figure d’exception en produisant la majorité de leur électricité sans générer de CO2, il faut prendre en compte que cette énergie pourrait être vendue aux pays voisins qui fermeraient leurs propres centrales plus polluantes. L’électricité consommée par les trains ne peut donc pas être considérée comme neutre dans l’équation.
Les chercheurs encouragent les politiciens à voir le problème de manière plus globale, et à choisir des solutions optimales pour chaque situation, lorsqu’ils prennent des décisions concernant le transport public.

Sources : Sur-la-Toile, New Scientist

dimanche 20 mars 2011

Le 20 mars c'est le printemps : mais pourquoi donc ?

On a l'habitude de dire qu'une hirondelle ne fait pas le printemps. On pourra désormais ajouter : le 21 mars non plus. En cause les irrégularités du mouvement terrestre : le dernier printemps le 21 mars a eu lieu en 2007, pour le prochain vous devrez attendre 2102 !
Mais d'abord, quand démarre le printemps ? C'est le jour du mois de mars où le Soleil se trouve exactement à la verticale de l'équateur, moment que l'on appelle l'équinoxe de printemps. En raison de l'inclinaison de l'axe de rotation terrestre, le mouvement apparent du soleil dans le ciel varie tout au long de l'année, une danse connue sous le nom d'analemme. La transition de l'hiver au printemps correspond au moment où le Soleil atteint l'intersection entre le plan de l'écliptique terrestre et l'équateur céleste, intersection connue sous le nom de point vernal.
À cette date, la durée du jour et de la nuit est rigoureusement identique si l'on ne tient pas compte des effets de la réfraction atmosphérique lorsque le soleil est proche de l'horizon. Le pôle Nord commence alors une journée de six mois alors que le pôle Sud plonge dans la nuit pour une durée équivalente. Le phénomène inverse se produit au moment de l'équinoxe d'automne en septembre.

L'astronomie, une science pas si exacte

En théorie, les dates des équinoxes devraient être immuables, selon les lois rigoureuses de la mécanique céleste. Mais l'axe de la rotation de la Terre décrit un cône dans l'espace en moins de 26.000 ans, connu sous le nom de précession, ce qui a pour conséquence de faire lentement rétrograder le point vernal sur l'écliptique. Si vous ajoutez à cela les approximations de notre calendrier qui prévoit des années civiles de 365 ou 366 jours pour se caler le mieux possible à l'année astronomique de 365,2422 jours, vous comprendrez alors pourquoi les dates des équinoxes fluctuent. Ainsi l'équinoxe de printemps cette année se produit le 20 mars à 23 h 20 TU. Eh oui, on chipote pour 40 minutes...
Il vous reste 90 printemps à fêter le 20 mars avant celui du 21 mars 2102. 90 ? Il en manque un : c'est le printemps 2044, qui se produira... un 19 mars !

Source : Futura-Sciences

vendredi 18 mars 2011

Le calendrier maya se terminerait en 2116

Les frères Böhm ont découvert que l'interprétation de la fin du monde n'était pas prévue par le calendrier maya pour 2012, mais pour 2116. Leur étude, publiée dans la revue allemande Astronomische Nachrichten, vient remettre en cause les idées reçues sur le sujet.
Bohumil et Vladimir Böhm, respectivement mathématicien et professeur d'histoire et d'espagnol, s'intéressent tous deux de très près à la culture maya. Les Mayas étaient obnubilés par les chiffres et les dates. Le problème réside dans le fait qu'ils utilisaient plusieurs calendriers. Leur calendrier religieux comportait 260 jours ; un autre de leurs calendrier en avait 365, et était employé principalement à des fins agricoles ; enfin, ils se servaient également d'un calendrier de neuf jours, qui correspond à peu près à notre semaine. Ils avaient, en outre, défini un cycle long de 1 872.000 jours.
Connaître la relation liant leur calendrier au nôtre permet de savoir quand était prévue, selon eux, la fin du monde, correspondant selon ses défenseurs à la fin de ce cycle. Cependant, cette relation se révèle très complexe à établir ; il faut s'appuyer sur des événements relatés et datés et par des sources chrétiennes, et par des sources mayas, tout en sachant quel calendrier maya a été utilisé pour la datation.
Les recherches de Vladimir et Bohumil Böhm les ont amenés à conclure que depuis cinquante ans, les rapports calculés entre notre calendrier et le calendrier maya étaient faussés. En effet, John Eric Sidney Thompson, archéologue et spécialiste de la culture maya de la première moitié du XXème siècle, avait déterminé cette relation sans tenir compte d'une interruption dans l'usage du calendrier maya due à l'occupation de deux cités-temples par des tribus mexicaines. C'est en rectifiant cette erreur que les frères Böhm, se basant sur un code maya conservé à la Bibliothèque universitaire saxonne de Dresde, ont découvert que les Mayas n'avaient pas prévu la fin de leur cycle pour 2012, mais pour 2116.

Source : Techno-science