Ce blog a pour sujet les mathématiques et leur enseignement
au Lycée. Son but est triple.
Premièrement, ce blog est pour moi une manière idéale de
classer les informations que je glâne au cours de mes voyages en Cybérie.
Deuxièmement, ces billets me semblent bien adaptés à la
génération zapping de nos élèves. Ces textes courts
et ces vidéos, privilégiant le côté ludique des maths,
pourront, je l'espère, les intéresser et leur donner l'envie d'en
savoir plus.
Enfin, c'est un bon moyen de communiquer avec des collègues de toute
la francophonie.
Comment compte-t-on les manifestants ? Quelle est la probabilité que deux ministres aient la même date d’anniversaire ? Comment chiffrer et déchiffrer un message ? Peut-on faire une sphère avec une feuille de papier ?
Voilà autant de questions que la carte « L’univers des mathématiques » entend illustrer.
Créée en 2023 par CNRS Mathématiques (Insmi), cette carte met en image les domaines de la recherche en mathématiques et montre que les mathématiques répondent à des questions concrètes de notre vie courante.
La paternité du fameux concept mathématique a été attribuée à Pythagore, un mathématicien ayant vécu il y a 2 500 ans. Mais une étude révèle que les Babyloniens avaient déjà connaissance de la relation, plus de mille ans auparavant.
Le 30 mai 1832, un duel prend lieu à Paris, au cours duquel un jeune homme de 20 ans est mortellement blessé. Bien plus tard, il deviendra l'un des plus grands génies en mathématiques de l'histoire.
Son nom est Évariste Galois.
« Regardez, la voilà ! La sorcière ! » Cachés dans la pénombre d’une ruelle, les parabalanis guettent leur proie. Ils sont plusieurs dizaines, vêtus de noir, la couleur traditionnelle de ces moines chrétiens fanatisés.
Par Didier Müller,
dimanche 27 novembre 2022 à 09:06
-Histoire des maths
La division des figures planes est un chapitre géométrique développé dans de nombreux ouvrages écrits en arabe. Dans le prolongement des pratiques grecques, ce chapitre se retrouve également dans des développements originaux en pays d’Islam, c’est-à-dire toutes les régions dominées et unifiées par une seule religion - l’Islam -. L’objectif de la présente contribution est de montrer la diversité à partir de plusieurs ouvrages des pays d’Islam du IXe siècle au XVe siècle.
Cette diversité s’appuie notamment sur la rencontre d’une approche mathématique avec certaines pratiques corporatistes. En effet, outre son traitement en géométrie euclidienne hypothético-déductive, la division des figures planes est aussi liée, entre autres, aux pratiques d’artisans, d’architectes ou encore de juristes. Par exemple, dans la tradition islamique, le qāḍī [juge] a à se prononcer sur le partage des champs entre héritiers ou ayants droit. Diviser une figure géométrique en un certain nombre de figures similaires est un problème important pour les décorateurs qui embellissent les palais, madrasas [écoles coraniques] et autres mosquées ou mausolées.
Ladite diversité s’exprime également par la richesse des procédures de construction et de résolution pour lesquelles les connaissances mathématiques requises sont variées.
Plusieurs géomètres des pays d’Islam proposent ces problèmes dans leurs écrits. C’est ce que nous donnons à voir ci-après.