Le blog-notes mathématique du coyote

 

Extra

Editorial

Ce blog a pour sujet les mathématiques et leur enseignement au Lycée. Son but est triple.
Premièrement, ce blog est pour moi une manière idéale de classer les informations que je glâne au cours de mes voyages en Cybérie.
Deuxièmement, ces billets me semblent bien adaptés à la génération zapping de nos élèves. Ces textes courts et ces vidéos, privilégiant le côté ludique des maths, pourront, je l'espère, les intéresser et leur donner l'envie d'en savoir plus.
Enfin, c'est un bon moyen de communiquer avec des collègues de toute la francophonie.

vendredi 11 janvier 2013

Relation entre plomb et violence

Lorsque vous allez à la pompe à essence, si vous n'avez pas un diesel, vous prenez du « sans-plomb ». Mais vos parents ou grands-parents remplissaient, eux, le réservoir de leur voiture avec du super et qui contenait du plomb. General Motors avait en effet développé dans les années 20 (1920) un additif pour l’essence, afin d’éviter un phénomène que l’on appelle le « cliquetis ». Cet additif, nommé Tétraéthylplomb a été généralisé au monde entier rapidement.
Dans les années 70, les pots catalytiques étaient incompatibles avec l’essence au plomb. Les associations de lutte pour l’environnement ont aussi fait pression sur les gouvernements, car des études avaient montré que le plomb conduisait à des maladies congénitales. Ainsi, dans les années 80 est apparu le « sans-plomb » alors que le super était taxé plus lourdement. Aux États-Unis, le « super » a été interdit sur les routes en 1996. On le trouve encore dans les voitures de course, certains avions ou véhicules tout-terrain.
On pense instinctivement que la violence est culturelle. Les taux de crimes ont connu un pic durant les années 80 et 90 et ont baissé depuis les années 2000. Est-ce dû à l'évolution des moeurs, des conditions socio-économiques ? Pendant ce temps, on sait que de forts niveaux de plomb provoquent des problèmes à la naissance, à des déficiences de l'intelligence ou de l'audition. Depuis quelque temps, des chercheurs trouvent que cela provoque aussi de forts niveaux d'agressivité. Pour des toxicologues de l'université de Tulane, la combustion de pétrole dopé au plomb est derrière le pic de crimes violents durant les années 80 et 90. La forte réduction d'essence au plomb durant les années 80 a fait que les crimes violents ont baissé.
Dans les 6 villes américaines étudiées, Atlanta, Chicago, Indianapolis, Minneapolis, La Nouvelle-Orléans, et San Diego, à chaque point de pourcentage dans le nombre de tonnes de plomb relâchées dans l’atmosphère, on obtient un accroissement d’un demi-point (0.5 %) des taux de crime violent 22 ans plus tard.
Ainsi, pour un mètre cube de plus dans l’air, on voit un accroissement de 1.59 crime violent pour 100 000. Cela signifie des millions de plus de tir à armes à feu, de coups de couteaux et autres coups à mains nues. Les données sont théoriquement capables d’expliquer 90 % des augmentations et des chutes de taux de crime dans les villes étudiées et citées plus haut.
Cette relation entre le plomb dans l’air (ou absorbé autrement, dans les morceaux de peinture au plomb par les bébés toujours prêts à avaler n'importe quoi, par exemple…) est assez récente. Une étude réalisée par un chercheur de Pittsburgh en 1996 avait montré que les enfants qui avaient de forts niveaux de plomb étaient bien plus susceptibles de montrer un comportement agressif par rapport à ceux qui avaient des niveaux normaux. Une autre étude réalisée en 2000 avait montré que les jeunes délinquants qui avaient été arrêtés avaient de bien plus forts niveaux de plomb dans leurs os en moyenne par rapport aux non-délinquants.
Il n’y a pas si longtemps que cela, on a attribué à la sévère politique du maire de l’époque de New York, Rudy Giuliani (le « tolérance zéro » qui avait tant impressionné Sarkozy un peu plus tard) les résultats impressionnants de chute des crimes : 75 % de moins entre les années 90 et 2010 ! Le souci avec cette conclusion est que les taux de crimes ont baissé dans les autres villes de la même manière alors qu’il n’y avait pas de « Giuliani » : -70 % à Dallas, -74 % à Newark et -79 % à Los Angeles. Il n’y avait aucun « héros » de combat contre le crime dans ces villes, même si elles ont certainement renforcé leurs mesures.

Source : Sur-la-Toile

mercredi 9 janvier 2013

Le risque d’être un artiste solo...

Les artistes qui chantent en solo et qui ont du succès sont deux fois plus susceptibles de mourir de manière prématurée par rapport à ceux qui font partie d’un groupe. L’étude a regardé la carrière de 1400 chanteurs Pop ou Rock américains ou européens. Le risque d’un chanteur européen solo de mourir trop tôt était de 1 sur 10 (âge moyen : 39 ans) et pour un américain, de 2 sur 10 (âge moyen 45 ans). La différence pourrait s’expliquer par les tournées plus longues en Amérique du Nord ainsi que des différences liées à la santé et à l’exposition aux drogues.
Il semblerait que faire partie d’un groupe permette de bénéficier d’un support protecteur. Notons aussi que l’origine ethnique joue : ceux qui ne sont pas d’origine caucasienne ont plus de chances de mourir prématurément. Les auteurs anglais de l’étude suggèrent qu’une carrière musicale peut être attirante pour ceux qui échappent à une enfance malheureuse, mais une fois la notoriété et la richesse atteinte, cette enfance peut conduire à une prédisposition à des comportements à risques…

Source : Sur-la-Toile

vendredi 4 janvier 2013

Le chocolat chaud meilleur au goût servi dans une tasse orange

Une étude menée par des chercheurs espagnols et britanniques conclut en l'influence de la couleur du contenant dans l'appréciation du goût d'un liquide chocolaté. Servir un chocolat chaud dans une tasse de couleur orange constitue, semble-t-il, un élément significatif influant sur les papilles gustatives et même sur l'odorat du consommateur.
Cinquante-sept personnes participèrent à une étude dans laquelle il leur fut proposé de goûter au chocolat chaud versé dans des tasses aux couleurs rouge, orange, blanc et crème et d'en évaluer la saveur. Les gens soumis à cette expérience indiquèrent, après dégustation, préférer le goût du breuvage lorsque pris dans le contenant orange ou crème. Il s'agissait pourtant du même chocolat chaud.
Aucune loi établie ne permet d'associer la couleur et la forme d'un contenant à un accroissement du goût ou de l'arôme du produit que l'on y dépose. Il importe plutôt de prendre en compte le genre d'aliment présenté avant d'y associer une couleur.
À titre d'exemple, un contenant rose suggérera une boisson sucrée, l'acheteur associera le bleu à un breuvage rafraîchissant tandis que le goût du citron des sodas se trouvera amélioré par l'utilisation d'une boîte jaune. Paraît-il d'autre part, selon une étude distincte, que la couleur des assiettes importe en lien avec les plats offerts. Ainsi donc, une mousse à la fraise présentée dans une assiette blanche donnera l'illusion d'être davantage sucrée que sur fond noir.

Source : Sur-la-Toile