Le blog-notes mathématique du coyote

 

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Editorial

Ce blog a pour sujet les mathématiques et leur enseignement au Lycée. Son but est triple.
Premièrement, ce blog est pour moi une manière idéale de classer les informations que je glâne au cours de mes voyages en Cybérie.
Deuxièmement, ces billets me semblent bien adaptés à la génération zapping de nos élèves. Ces textes courts et ces vidéos, privilégiant le côté ludique des maths, pourront, je l'espère, les intéresser et leur donner l'envie d'en savoir plus.
Enfin, c'est un bon moyen de communiquer avec des collègues de toute la francophonie.

jeudi 12 juillet 2012

La réussite au Bac selon les prénoms

Les copies sont anonymes le jour du Bac et pourtant certains prénoms réussissent mieux que d’autres à cet examen. Un constat que l’on doit davantage aux préférences dans les milieux sociaux au gré des époques qu’aux capacités intrinsèques qu’un prénom peut procurer. En tête : Madeleine, Côme ou Irène. En queue : Youssef ou Nabil. Mais les choses changeront !

Prénommer votre enfant Madeleine, Côme ou Irène ne suffira pas à lui garantir une mention « Très bien » au Bac dans 18 ans. Mais s'il travaille assidûment, il pourrait retrouver de nombreux homonymes à ses côtés dans le tableau d'honneur, selon un sociologue des prénoms.
Selon les observations de Baptiste Coulmont, chercheur au CNRS et spécialiste de la sociologie des prénoms, plus de 25 % des Madeleine, Irène, Côme et Ariane qui ont passé le baccalauréat 2012 ont reçu une mention « Très bien ». Plus d'une Marie-Anne, d'une Anne-Claire et d'un Gaspard sur cinq également.
En outre, à ces prénoms sont associés relativement peu d'échecs au Bac, seules 3 % des Madeleine devant par exemple passer l'oral de rattrapage, note Baptiste Coulmont sur son blog.

Des prénoms qui reflètent un milieu social

« Il n'y a bien entendu aucune relation directe entre un prénom et la réussite au Bac », avertit le chercheur de l'université Paris 8 (Vincennes-Saint-Denis). Pas de déterminisme non plus entre prénom et capacités intellectuelles : « si les enfants de professeurs, d'instituteurs et de médecins s'appelaient Potiron et Potironne, alors Potiron et Potironne recevraient beaucoup de mentions », souligne-t-il.
Si relation il y a, elle est indirecte et intimement liée au milieu social des parents. En l'occurrence, Madeleine, Côme et Irène reflèteraient donc majoritairement des prénoms en vogue chez les classes supérieures et les cadres voici environ 18 ans.
De leur côté, les ouvriers et employés ont depuis une trentaine d'années tendance à préférer des prénoms aux consonances anglo-saxonnes ou reflétant leurs éventuelles origines étrangères. On constate en effet dans le recensement, non exhaustif, effectué par le sociologue qu'aucun des 125 Youssef ou 105 Nabil n'a obtenu de mention « Très bien » et que plus de 30 % d'entre eux sont dans la situation de passer l'oral de rattrapage.

Choisir un prénom pour que son enfant ait une mention au Bac ?

De la même manière en 2012, « seules une ou deux Sandy, Alison ou Sofiane décrochent la mention "Très bien". Quatre Christopher (sur 300) et cinq Mohamed (sur 400). Huit Cassandra et huit Sabrina sur 470 », relève Baptiste Coulmont.
Et attention, si vous appelez aujourd'hui votre fille Madeleine, elle n'obtiendra pas, dans 18 ou 19 ans, une mention « Très bien » avec des chances égales aux Madeleine qui avaient 18 ans en 2012, insiste-t-il.
Car selon le chercheur, « le monde des prénoms évolue chaque année » et la Madeleine d'aujourd'hui n'est pas celle d'avant-hier.

Source : Futura-Sciences

lundi 2 juillet 2012

Les oiseaux prennent davantage pour cibles les voitures rouges

En cours de vol, les oiseaux se délestent de leurs fientes qui viennent à maintes reprises souiller les automobiles. Une étude menée sur 1 140 voitures de toutes les couleurs, dans cinq villes de Grande-Bretagne, permit d'établir que certains propriétaires de véhicules doivent procéder plus souvent que d'autres à un petit rituel de nettoyage en raison de l'attirance plus prononcée de ces volatiles pour certaines teintes. Les voitures rouges semblent la cible de prédilection de ces créatures ailées.
Les résultats de cette recherche s'établissent comme suit : 18 % des voitures rouges se voient maculées par ces dépôts inesthétiques, 14 % des bleues, 11 % des noires, 7 % des blanches, 3 % des grises et finalement 1 % des vertes. Certains interprètent cette préférence des oiseaux pour le rouge du fait que cette couleur prendrait à leurs yeux le sens de menace et d'agression. D'autres estiment que l'endroit où l'on stationne la voiture importe quant au risque de retrouver sur sa carrosserie ces dépôts inélégants.
Chacun y va de sa théorie pour justifier cet état de fait. Quoi qu'il en soit, les experts recommandent un nettoyage rapide des dégâts laissés sur le véhicule afin d'éviter que ne ternisse la couleur de la voiture aux endroits touchés par les déjections des oiseaux.

Sources : Sur-la-Toile, Mail Online