Le blog-notes mathématique du coyote

 

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Editorial

Ce blog a pour sujet les mathématiques et leur enseignement au Lycée. Son but est triple.
Premièrement, ce blog est pour moi une manière idéale de classer les informations que je glâne au cours de mes voyages en Cybérie.
Deuxièmement, ces billets me semblent bien adaptés à la génération zapping de nos élèves. Ces textes courts et ces vidéos, privilégiant le côté ludique des maths, pourront, je l'espère, les intéresser et leur donner l'envie d'en savoir plus.
Enfin, c'est un bon moyen de communiquer avec des collègues de toute la francophonie.

lundi 20 mai 2019

Non, le manuscrit Voynich n'est toujours pas décrypté...

Comme je l'avais pressenti dans un précédent billet, il semble bien que le Manuscrit Voynich garde tout son mystère. Sur son excellent blog, Klaus Schmeh explique (en allemand (mais il y a google traduction...) que plusieurs experts rejettent complètement cette nouvelle solution (il y en a eu une bonne soixantaine durant les 100 dernières années). Voici ce que dit Klaus Schmeh à la fin de son billet (Google traduction):

Jusqu'à présent, la plupart des experts en langue sur le papier de Cheshire ont été très négatifs. Par exemple, le linguiste Koen Gheuens a publié une critique dévastatrice du travail de Cheshire sur son blog. Il écrit notamment: «Le journal a affirmé que le langage utilisé dans la VM était proto-italique. En tant que linguiste, je sais qu'une telle chose est impossible. Cela revient à dire que les Triceratops sont encore en vie dans certaines régions isolées du monde. […] La langue proto-italique était parlée avant que les poèmes homériques ne soient écrits, juste pour permettre une comparaison. A cette époque, il était déjà passé à l'ancien latin, ce qui est principalement attesté par des inscriptions. Le premier auteur connu dans une langue romane a été Livius Andronicus, qui a vécu au 3ème siècle avant notre ère, un demi-millénaire après l'extinction de la langue proto-italique. Il est absolument impossible qu’un texte volumineux en proto-italique ait survécu, même lors de la transmission. Le proto-italique a été remplacé par des langues comme le latin.
Koen accuse même Cheshire de pratiques douteuses. Il écrit: «De plus, son doctorat se situe dans un domaine totalement indépendant, mais sa manière de communiquer impliquait fortement que c'était en linguistique. […] Un épisode singulier s'est produit sur le site de Nick Pelling, dans lequel une seule personne, Rick Sheeger, a défendu le «travail» de Cheshire. Sheeger a rapidement découvert un pseudonyme employé par Cheshire lui-même. "
Vous trouverez Ici et là d'autres critiques sur le papier de Cheshire.
Le 15 mai, l'Université de Bristol a publié un communiqué de presse sur le prétendu succès de Cheshire. Un jour plus tard, ils le retirèrent et le remplacèrent par un commentaire qui se terminait par la déclaration suivante: "Suite à la couverture médiatique, des inquiétudes ont été exprimées quant à la validité de cette recherche d'universitaires dans les domaines de la linguistique et des études médiévales. Nous prenons ces préoccupations très au sérieux et avons donc retiré de notre site Web le récit concernant cette recherche afin de le valider davantage et de permettre de nouvelles discussions à la fois en interne et avec le journal concerné."

Bref, non seulement cette solution est fausse, mais il semble que l'auteur ne soit pas sérieux du tout... Au mieux.

vendredi 17 mai 2019

Le texte le plus mystérieux du monde aurait enfin été déchiffré

Cette nouvelle est à prendre avec des pincettes... Ce n'est pas la première fois qu'un chercheur prétend être venu à bout de ce manuscrit. Certains chercheurs remettent d'ailleurs en cause l’analyse de Gerard Cheshire, comme Lisa Fagin Davis, directrice exécutive de l’académie médiévale d’Amérique, qui explique que la langue découverte par le docteur n’existe tout simplement pas!


Source : Huffpost

dimanche 5 mai 2019

Belgique: Un homme a résolu un casse-tête mathématique du MIT imaginé en 1999

Bernard Fabrot, un programmeur belge, a réussi le 20 avril à résoudre un casse-tête cryptographique imaginé en 1999 par des chercheurs du MIT. Le créateur de cette énigme estimait pourtant qu’il faudrait 35 ans pour résoudre ce défi mathématique, rapporte Wired.
L’autodidacte belge aura été plus rapide que ça. Ayant appris l’existence de cette énigme, baptisée « LCS35 Time Capsule Crypto-Puzzle », en 2015, il n’aura mis que trois ans et demi à la résoudre. « Pendant toutes ces années, je n’ai dit à personne que je tentais de résoudre le casse-tête, à part à des amis proches », explique Bernard Fabrot. « Je savais que j’avais mes chances. Mais si j’en parlais à qui que ce soit, ils auraient pu utiliser une unité centrale plus puissante. »
L’énigme consistait à trouver le résultat d’une opération impliquant de mettre un nombre au carré 80.000 milliards de fois, sans s’appuyer sur des calculs parallèles par ordinateur. Une fois la solution trouvée, le programmeur l’a envoyée au laboratoire du MIT – qui avait entre-temps été remplacé par une autre structure. La nouvelle directrice n’avait d’ailleurs jamais entendu parler de ce casse-tête.
La « LCS35 Time Capsule Crypto-Puzzle » servait aussi de serrure virtuelle à une capsule temporelle. Parmi les objets qu’elle renferme figurent une série de jeux vidéo et plusieurs dizaines d’objets choisis notamment par Bill Gates ou Tim Berners-Lee, inventeur du World Wide Web. La capsule sera ouverte ors d’une cérémonie organisée le 15 mai prochain.

Source : 20 minutes