Le blog-notes mathématique du coyote

 

Extra

Editorial

Ce blog a pour sujet les mathématiques et leur enseignement au Lycée. Son but est triple.
Premièrement, ce blog est pour moi une manière idéale de classer les informations que je glâne au cours de mes voyages en Cybérie.
Deuxièmement, ces billets me semblent bien adaptés à la génération zapping de nos élèves. Ces textes courts et ces vidéos, privilégiant le côté ludique des maths, pourront, je l'espère, les intéresser et leur donner l'envie d'en savoir plus.
Enfin, c'est un bon moyen de communiquer avec des collègues de toute la francophonie.

samedi 25 janvier 2014

Ruzzle : à la recherche de la plus belle grille

La plupart des profs que je connais sont réfractaires à l'utilisation d'un smartphone par les élèves, et rejettent cet outil. Ce n'est pas mon cas. Evidemment, il est hors de question que les élèves l'utilisent en cours sans mon autorisation. Mais pendant la pause, il est intéressant de voir ce que les élèves font avec leur appareil. Beaucoup envoient des messages, d'autres jouent. Et justement, certains jeux ne sont pas si idiots que cela, loin s'en faut.
L'année passée, des élèves m'ont fait découvrir "Ruzzle". C'est un jeu de lettres, très inspiré de son ancêtre "physique" Boggle. Dans une grille 4x4 sont inscrites 16 lettres. Il faut former le plus de mots possible en deux minutes, en passant d'une case à une case voisine. On ne peut utiliser chaque case qu'une seule fois pour un mot.
Je me suis mis à jouer à ce jeu (très addictif) et j'ai constaté que les grilles proposées contenaient en général entre 250 et 350 mots. Mais quelle est la grille où l'on peut trouver le plus de mots ? Je l'ai cherchée en utilisant des techniques d'optimisation (plus grande pente, méthode avec tabous, recuit simulé et algorithme génétique). C'est le sujet de l'article que vous trouverez sur cette page.


La plus belle grille que j'ai trouvée (mais il y a sûrement mieux), avec 1634 mots

samedi 4 janvier 2014

La conjecture de la pizza et la difficulté de vulgariser

La communication entre le monde scientifique et le grand public n’est pas toujours facile.
Pour un chercheur, parvenir à faire parler de son travail dans la presse non-scientifique est très gratifiant, même si une publication dans un quotidien n’a aucune valeur académique en comparaison d’un article publié dans une revue scientifique. Faire parler de ses recherches dans un journal est cependant l’occasion pour le scientifique de s’assurer que le problème sur lequel il travaille peut être intéressant, même en dehors de la petite communauté des spécialistes de la question, et d’essayer de faire comprendre à ses proches à quoi il consacre ses journées.
Malheureusement, la communication entre scientifiques et journalistes est quelquefois difficile et peut engendrer beaucoup de frustration. Il n’est pas rare que les journalistes déforment involontairement les paroles des chercheurs et leur prêtent des propos scientifiquement incorrects, parfois radicalement opposés à l’idée qu’ils cherchaient à exprimer.
Pire encore, un article mal vulgarisé peut discréditer un sujet de recherche aux yeux du grand public et pousser les lecteurs à se demander comment il est possible qu’on ait payé des gens pour travailler dessus. J’aimerais illustrer ce phénomène par un exemple récent qui m’a interpelé, en retraçant les étapes de vulgarisation successives qu’a connu un article scientifique.

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