J'ai lu un article intéressant (et clair) sur les nombres imaginaires dans la numéro hors-série de Sciences et Avenir No 147. Mais ce qui m'a le plus frappé dans cette revue, c'est la difficulté qu'ont les professeurs d'université à communiquer clairement avec le commun des mortels. Pourquoi utiliser des phrases proustiennes contenant au moins un mot inconnu par ligne ? Je prends une phrase au hasard (sans trucages), p. 33 : "La doctrine de Berkeley constitue une manière de type idéal du fictionnalisme ou, si l'on préfère, en est la version maximale."
J'avais déjà ce sentiment, étant étudiant, que plus on monte dans les études, plus les enseignants sont mauvais, ou en tout cas, sont de moins en moins capables de descendre au niveau des étudiants. Il y a évidemment toujours des exceptions. Par exemple, Jean-Paul Delahaye, qui tient une chronique dans Pour la Science, est excellent. J'avais d'ailleurs suivi avec grand plaisir une de ses conférences il y a quelques années.