dimanche 28 décembre 2014
Deux minutes pour le duc de Densmore
Par Didier Müller, dimanche 28 décembre 2014 à 21:48 - Deux minutes pour...
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Ce blog a pour sujet les mathématiques et leur enseignement
au Lycée. Son but est triple.
Premièrement, ce blog est pour moi une manière idéale de
classer les informations que je glâne au cours de mes voyages en Cybérie.
Deuxièmement, ces billets me semblent bien adaptés à la
génération zapping de nos élèves. Ces textes courts
et ces vidéos, privilégiant le côté ludique des maths,
pourront, je l'espère, les intéresser et leur donner l'envie d'en
savoir plus.
Enfin, c'est un bon moyen de communiquer avec des collègues de toute
la francophonie.
dimanche 28 décembre 2014
Par Didier Müller, dimanche 28 décembre 2014 à 21:48 - Deux minutes pour...
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lundi 22 décembre 2014
Par Didier Müller, lundi 22 décembre 2014 à 20:37 - Il y a des maths là ?
24 heures, Lucie Monnat
Dans le film Minority Report, la ville de Washington a réussi, en 2054, à éradiquer la criminalité. Les agents du «Précrime», des individus doués de précognition, peuvent fournir des visions du futur permettant d’arrêter les criminels juste avant qu’ils n’aient commis leurs méfaits.
Avec quarante ans d’avance, la police de Zurich utilise désormais un système similaire. En juillet, elle a acheté «Precobs», un logiciel élaboré par l’«Institut de technique prédictive modélisable» (IfmPt), une petite entreprise basée dans la ville allemande d’Oberhausen. Le programme doit justement son nom à la nouvelle de Philip K. Dick dont est tiré le film.
Precobs indique sur une carte le lieu et la date des prochains délits, et ce au mètre et à l’heure près. Il ne s’agit pas de jouer les Madame Soleil, mais d’un calcul purement mathématique. Le programme répertorie dans sa base de données l’ensemble des délits signalés ces cinq dernières années, incluant le lieu, la date et l’heure exacts ou encore le montant du butin et le modus operandi. Ces données, consignées au fur et à mesure par les policiers, permettent à l’algorithme du programme de prédire le futur en marquant de rouge les zones vulnérables.
Afin de prévenir les critiques sur la protection des données, l’institut insiste sur le fait que l’algorithme ne stocke aucune information personnelle. Precobs se base ainsi sur les observations de plusieurs études démontrant le phénomène des «near repeats», soit le fait que souvent, une infraction en précède une autre. Cela se vérifie en particulier pour les cambriolages, mais aussi les vols à main armée ou les vols de véhicule.
Un cambrioleur revient en effet souvent sur le lieu de son forfait. «En tant que voleur, vous préféreriez naturellement les immeubles de Champel plutôt que ceux du Lignon, explique simplement Marco Cortesi, porte-parole de la police municipale de Zurich. C’est comme partir à la cueillette des champignons: au début, on tâtonne sans savoir où les meilleurs se trouvent. Puis, lorsqu’on a trouvé le bon endroit, pas trop éclairé, facile d’accès et bien fourni, on revient toujours au même.»
Test concluant
Pour l’instant, la police zurichoise utilise le logiciel uniquement pour repérer les cambriolages. Les résultats sont bluffants. «Nous constatons une diminution de 14% des cambriolages pour la période de novembre 2013 à novembre 2014. Celle-ci est de 30% dans les zones testées avec Precobs», affirme Marco Cortesi.
Il ne s’agit cependant pas de remplacer les policiers par un ordinateur. «Nous devons toujours observer et analyser les zones sensibles. Notre travail ne s’arrête pas là », précise Marco Cortesi, qui décidément connaît bien Genève: «Precobs peut indiquer qu’une cible potentielle se trouve dans la rue des Bains, mais il ne va pas indiquer le numéro de la rue et de l’appartement.» Lorsqu’une alerte est donnée, la police agit de deux manières. Elle envoie discrètement des détectives afin de prendre les malfrats la main dans le sac, et elle renforce la présence policière. «A force de voir des patrouilles et des uniformes, les cambrioleurs finissent par laisser tomber l’endroit», conclut Marco Cortesi.
Source : 24 heures
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samedi 20 décembre 2014
Par Didier Müller, samedi 20 décembre 2014 à 19:59 - Articles/revues
Il y a quelques mois, j'ai écrit un article sur Ruzzle et comment (essayer de) trouver la grille contenant le plus de mots français. A la fin de l'article, je proposais au lecteur d'essayer de faire mieux que moi. Benoit St-Jean a décidé de relever le défi. Il nous tiendra au courant de ses progrès sur son blog L'Endormitoire. A suivre.
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mercredi 17 décembre 2014
Par Didier Müller, mercredi 17 décembre 2014 à 21:11 - Actu
Images des Mathématiques organise le 4e concours BD « Bulles au carré », avec pour thème « égalité ». Le concours est prolongé jusqu’au 30 janvier 2015.
Chaque participant créera un scénario sur le thème : « égalité ». Le sujet est volontairement assez large. Il n’a pas été défini de façon plus précise pour qu’il y ait différentes facettes de l’égalité, que chacun puisse y apporter ce qu’il y voit ou comprend. Signe « égal », égalité mathématique, égalité sociale, jeux de mots ... toutes les interprétations sont possibles.
Pour en savoir plus, voir le site officiel.
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mardi 16 décembre 2014
Par Didier Müller, mardi 16 décembre 2014 à 10:34 - Art
Afin de célébrer le 148e anniversaire du père de l'art abstrait, Google consacre aujourd'hui un Doodle à Vassily Kandinsky.
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samedi 13 décembre 2014
Par Didier Müller, samedi 13 décembre 2014 à 09:15 - Articles/revues
Article de Maryline Baumard dans LeMonde.fr
Un cours de maths qui tient dans un petit film de 10 minutes, c’est plus sympa qu’une leçon à lire dans son manuel ou dans son cahier. Depuis la rentrée, l’intégralité du programme de mathématiques, du CP à la terminale, est disponible en français sur la Khan Academy, sous forme de séquences filmées. Une manière de devenir presque ami avec Monsieur Pythagore (tu te souviens de son théorème ?) ou de M. Thalès… Deux ennemis jurés de trop de collégiens !
Pour accéder gratuitement à ces cours, qui peuvent te faire aimer les maths, tu peux t’inscrire en individuel pour réviser et travailler de ton côté, mais aussi pour reprendre les leçons que tu as eu du mal à comprendre en cours. Certains enseignants travaillent même avec en cours.
Félicitations et badges au programme
C’est la cas de Mounira Rovini, prof au collège Anselme-Mathieu d’Avignon, dont de nombreux élèves ont des difficultés. « Comme tous n’ont pas le même niveau ou la même rapidité, les films de la Khan Academy me permettent d’individualiser au maximum l’enseignement… ». Chacun va à son rythme et regarde la leçon autant de fois qu’il faut pour comprendre. En plus, les élèves font un test de niveau avant de commencer les exercices. Cela leur permet de n’attaquer que des problèmes qu’ils peuvent réussir. Et grâce à leur profil perso et au logiciel de suivi, la difficulté augmente au fil du temps. « Mes élèves retrouvent l’envie de progresser en travaillant avec la Khan. Outre l’aspect ludique du support, la Khan les aide à se positionner à leur niveau exact, et leur permet de réussir. Il y a celui qui est félicité pour sa persévérance, celui qui gagne des badges parce qu’il a beaucoup progressé. De ce point de vue, c’est admirablement fait », rappelle l’enseignante.
Et c’est aussi très motivant : « J’ai été étonnée de voir que certains élèves s’inscrivaient en plus à la maison pour faire des mathématiques », se réjouit Mounira Rovini.
La version française de ce site, que ses élèves ont testé l’an dernier, est accessible à tous depuis la rentrée des classes, le 2 septembre. Sur les 4 500 vidéos gratuites de la version d’origine (en anglais), 2 700 seront disponibles en français à la fin de cette année, en mathématiques et en physique. Tous les programmes de maths du CP à la terminale seront couverts et s’inséreront dans un ensemble beaucoup plus large. « La base de 100 000 exercices sera ainsi accessible à un public francophone, comme le système de tutorat et d’évaluation », explique Patrick Weil, le président de Bibliothèques sans frontières.
« Créer l’enseignement que j’aurais aimé recevoir »
Son association rêve d’un savoir gratuit accessible au plus grand nombre. C’est elle qui a décidé d’offrir aux francophones du monde entier, notamment d’Afrique, la traduction de la Khan Academy, qui compte déjà 10 millions d’inscrits pour sa version anglophone.
Qui est l’inventeur de cette sorte de MOOC (formation en ligne) très appréciée, tant par les jeunes que par les profs et les parents, qui peuvent suivre les progrès réalisés ? Salman Khan, un Américain. En 2006, il conçoit ses premiers petits cours pour aider sa cousine collégienne. Il filme un tableau noir, où prennent vie chiffres et équations, y a adjoint une explication en « voix off ». Très vite, les vidéos commencent à circuler et quelques écoles américaines les adoptent. Salman Khan voulait inventer quelque chose de moins pénible que les cours classiques, durant lesquels il s’est ennuyé. « J’ai toujours voulu créer l’enseignement que j’aurais aimé recevoir », répète, dans son livre, celui qui a même séché les cours magistraux de la très prestigieuse et très chère université de Harvard !
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vendredi 12 décembre 2014
Par Didier Müller, vendredi 12 décembre 2014 à 22:38 - Livres/e-books
Archimede excellium maths 2015
de Novosoft
Plate-forme: Windows XP / Vista / 7 / 8
Présentation de l'éditeur
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jeudi 11 décembre 2014
Par Didier Müller, jeudi 11 décembre 2014 à 23:00 - Humour/bêtisier
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mercredi 10 décembre 2014
Par Didier Müller, mercredi 10 décembre 2014 à 21:09 - En classe
Zoom sur les pratiques innovantes d’un professeur parisien, qui mise avant tout sur le travail en groupe pour faire progresser ses élèves.
Au lycée Jean-Baptiste Say, dans l’Ouest parisien, la sonnerie vient de marquer la fin de la récréation. Les élèves de terminale S rejoignent leur salle de cours et avant de reprendre stylos, cahiers et calculatrices, réagencent leurs bureaux pour pouvoir travailler plus facilement par groupes de trois ou quatre, comme ils en ont désormais l’habitude.
Lire l'article sur la-croix.com
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mardi 9 décembre 2014
Par Didier Müller, mardi 9 décembre 2014 à 09:18 - Actu
Lancé dans une course de vitesse avec Google, Facebook vient de recruter une sacrée pointure en la personne du mathématicien russe Vladimir Vapnik. A bientôt 80 ans, le père de la «théorie de l’apprentissage statistique» a accepté la proposition de Mark Zuckerberg de rejoindre le labo de recherche en intelligence artificielle du «social network». Vapnik y cotoiera des jeunes cerveaux en tee-shirt et baskets qui vont devoir retenir sa leçon s’ils veulent apprendre aux machines à apprendre. C’est tout l’objet des travaux de cet expert des «réseaux de neurones» depuis les années 50. La mission de Vapnik sera de donner un coup de booster aux recherches de Facebook face à Google. Le géant du Web a mobilisé d’énormes moyens pour parvenir à la «singularité» : ce moment où les machines deviendront aussi, voire plus intelligentes que leurs créateurs.
Source : libération.fr
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lundi 8 décembre 2014
Par Didier Müller, lundi 8 décembre 2014 à 19:46 - Livres/e-books
L'art fractal : Aux frontières de l'imaginaire
Jérémie Brunet
POLE Production et organisation du loisir éducatif
26 novembre 2014
173 pages
Présentation de l'éditeur
Ce livre est une compilation des meilleures œuvres visuelles de Jérémie Brunet, alias « bib », un artiste fractaliste dont la réputation grandit de jour en jour. Il comporte une présentation de l'art de Jérémie Brunet, par l'artiste lui-même, puis une sélection d'une centaine d’œuvres accompagnées d’un commentaire mathématique en regard (en français et en anglais). Comment représenter un objet aussi abstrait et impénétrable pour le profane qu'une formule mathématique ? C'est à cette question que répond Jérémie Brunet, à travers un voyage riche et psychédélique dans un monde artistique et visuellement déjanté bâti uniquement sur des formules mathématiques. La patte de l'artiste reste cependant primordiale pour sélectionner, retravailler, recadrer, coloriser les surfaces et volumes obtenus par les algorithmes mathématiques de la géométrie fractale. L'objet fractal le plus célèbre est sans contexte l'ensemble de Mandelbrot, ancêtre commun à toutes les œuvres d'art fractal. Il est caractérisé par une autosimilarité à toutes les échelles : aussi loin où l'on va en zoomant sur cet objet, il ne change pas, reste identique à lui-même, apparaît en miniature dans chacune des parties qui le constituent. Le processus de création de cet objet peut être repris et étendu grâce à de nouvelles techniques numériques de modélisation.
L'auteur
Jérémie Brunet, né en 1975, ingénieur diplômé de l’École Centrale de Nantes, travaille à Paris dans l’industrie informatique. Membre de plusieurs sociétés d’art mathématique, il connaît un succès grandissant depuis ses premières expositions en 2010. Sa chaîne Youtube compte plus d’un million de vues. Il a remporté de nombreux prix artistiques (Mandelbrot International Fractal Art Contest, Osc’Art Tangente…). Parallèlement à ses réalisations de tableaux d’art fractal, il continue d’innover avec des sculptures fractales imprimées en 3D.
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dimanche 7 décembre 2014
Par Didier Müller, dimanche 7 décembre 2014 à 21:28 - Drôles de statistiques
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vendredi 5 décembre 2014
Par Didier Müller, vendredi 5 décembre 2014 à 22:51 - Cryptographie
Kryptos trône dans l'enceinte du quartier général de la CIA en Virginie depuis 1990. La mystérieuse sculpture se compose d’un petit bassin entouré de bois, de blocs de granite et d’une large plaque de cuivre en forme de "S" dans laquelle ont été découpées des lettres de l’alphabet. La légende veut que ces messages constituent eux-mêmes une énigme, faisant référence à quelque chose qui serait enterré sous le sol de la CIA Malgré les efforts des meilleurs cryptographes, le message n'a pas encore été totalement décodé.
L'artiste Jim Sanborn, créateur de la sculpture, a récemment dévoilé un nouvel indice qui permettra peut être aux mathématiciens les plus aguerris de déchiffrer enfin la 4ème et dernière partie du code qu'elle contient.
Lire l'article sur Atlantico.fr
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jeudi 4 décembre 2014
Par Didier Müller, jeudi 4 décembre 2014 à 19:38 - Jeux / Théorie des jeux
Avant de se mettre à jouer à un jeu de hasard utilisant un dé, on se pose rarement la question : ce dé est-il pipé ou non ? C’est pourtant là une question fondamentale : celle de l’équiprobabilité des résultats possibles, condition qui permet au joueur probabiliste d’utiliser la formule dite de Laplace (probabilité = nombre de cas favorables / nombre de cas possibles) pour évaluer ses chances de gain. On peut y répondre de diverses façons.
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mardi 2 décembre 2014
Par Didier Müller, mardi 2 décembre 2014 à 22:20 - Il y a des maths là ?
Les statisticiens et les analystes cherchent à modéliser le football, mais celui-ci est-il réductible à des données mathématiques, aussi abouties soient-elles ?
Lire le dossier de l'Equipe
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lundi 1 décembre 2014
Par Didier Müller, lundi 1 décembre 2014 à 10:02 - Deux minutes pour...
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