Des psychologues américains de l'université de Brigham Young (Utah) ont rassemblé des données concernant plus de 300 000 personnes sur plus de sept ans. Ils ont cherché à déterminer quel est le lien entre l'importance des relations sociales et la mortalité. Il s'avère que quelques questions seulement concernant les raisons sociales permette de prédire si les gens sont plutôt susceptible d'être en vie ou d'être décédés 7,5 ans plus tard en moyenne...
Cette étude légitime la notion qu'un manque de relations sociales est bien facteur de risque au niveau de la mortalité. Le risque n'est pas limité aux personnes âgées ou mentalement déficientes. Les effets restent valides quel que soit l'âge. Après avoir quantifié le risque, les chercheurs ont comparé les résultats avec d'autres facteurs de risque comme la cigarette ou l'obésité. Il s'avère que vivre de manière solitaire est aussi dangereux que de fumer 15 cigarettes ou que d'être alcoolique. C'est même plus risqué que de ne pratiquer aucun exercice physique ! Il reste maintenant à déterminer si c'est la quantité qui prime ou la qualité sur le plan des relations sociales.

Sources : Sur-la-Toile, Cosmos