Une nouvelle étude de sociologie a examiné la relation existant entre la popularité d'un prénom chez les adolescents et la tendance à commettre un délit.
Les résultats de l'étude montrent effectivement indépendamment de la race, les jeunes qui sont dotés d'un prénom peu populaire sont effectivement plus enclins à tomber dans une activité délictueuse. Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs de l'université de Shippensburg ont analysé les données étatiques afin de comparer les prénoms et enregistrements de délits.
Ils ont alors créé un index de popularité nommé PNI (popularity-name index). Par exemple, le PNI de Michael est de 100, car c'est le prénom le plus donné sur la période. Pour David, c'est 50, car donné moitié moins souvent que Michael. Pour certains prénoms comme Alex, Ernest, Ivan, Malcolm ou Kareem, le PNI est de 1.
On a remarqué que les prénoms les moins populaires étaient bien associés avec de la délinquance, indépendamment de la couleur de peau. Les prénoms sont connectés à des facteurs qui accroissent la tendance à commettre un crime, comme un foyer avec peu de ressources, une vie dans un contexte socio-économique de bas statut et des foyers dirigés par un seul parent.
De plus, les adolescents qui sont dotés d'un prénom peu populaire peuvent être traités différemment par leurs pairs et il leur est plus difficile d'avoir de bonnes relations. Ces adolescents peuvent aussi mal agir, car ils n'aiment pas, de manière inconsciente, leur prénom.
En tout état de cause, cette étude a permis d'identifier un facteur de risque concernant le potentiel de délit ou même de récidive.

Source : Sur-la-Toile