dimanche 1 mars 2009
Pour réussir comme courtier, il faut avoir l'annulaire long !
Par Didier Müller, dimanche 1 mars 2009 à 08:08 - Drôles de statistiques
Une étude s'est penchée sur les courtiers londoniens sous pression. Ce sont des métiers où il s'agit de prendre des risques et où il faut réagir rapidement. Cela peut vous sembler curieux au départ, mais les traders qui réussissent le mieux dans le métier sont ceux qui ont les annulaires les plus longs !
En fait, d'autres études avaient montré que ce trait physique est associé à une grande exposition à l'hormone testostérone dans le ventre de la mère. On croit donc qu'avoir un long annulaire est lié à une propension à la confiance en soi, à la prise de risques et à une attention importante et des réponses rapides.
Ces qualités permettraient à quelqu'un au long annulaire de bien rentrer dans la peau d'un courtier, où la prise de risque permet d'être bien plus compétitif sur le marché. Le résultat est particulièrement significatif : les traders qui présentaient un long annulaire gagnaient , en moyenne, 6 fois plus d'argent.
Ils étaient aussi capables de survivre plus longtemps dans ce monde sans pitié qui se débarrasse aisément des faibles et des non profitables. La taille des doigts était aussi importante que l'expérience pour juger du succès ; c'est dire !
Les traders londoniens visés par l'étude étaient au nombre de 44 et gagnaient parfois jusqu'à 4 millions de livres anglaises par an ; ils vendaient et achetaient des produits dérivés à la vitesse de l'éclair. Ce résultat montre comment des facteurs de nature biologique peuvent influencer les marchés financiers : autant que la capacité mentale ou l'expérience.
Il ne permet toutefois pas de conclure que seules les personnes aux longs annulaires doivent être embauchées sur ce secteur ! On peut prendre un exemple chez les joueurs de tennis : il est certes avantageux d'être grand, car cela permet des services naturellement plus puissants, mais cela aurait exclu des joueurs comme McEnroe ou Jimmy Connors.
Source : Sur-la-Toile
lu 5268 fois