De nombreuses études ont déjà regardé comment les étudiants d'université trichaient, mais aucune ne s'était posée la question suivante : qui est plus susceptible de tricher ?
Une étude sur les étudiants d'une université américaine (Ohio) a montré que les étudiants qui obtenaient les meilleures notes sur un test psychologique mesurant le courage, l'empathie et l'honnêteté étaient les moins susceptibles de déclarer qu'ils trichaient par le passé ou qu'ils pensaient tricher à l'avenir.
De plus, ces étudiants là étaient alors moins susceptibles de croire que leurs collègues étudiants procédaient à de nombreux actes de triches. Il s'avère donc que les personnes qui ne trichent pas ont une vision plus positive des autres.
Ces étudiants modèles ne voient pas trop de différences entre eux-mêmes et les autres. Ce problème est important car on sait pertinemment que la triche est usuelle sur les campus.
Plus de la moitié et parfois 80% des étudiants avouent qu'ils ont déjà triché (selon les campus). Les étudiants qui ne trichent pas sont bien une minorité : une sorte d'héroïsme académique !
Si ces personnes-là en viennent un moment à tricher, elles se sentent évidemment plus coupables que ceux qui ne sont pas de la trempe des « héros académiques ».
Une des raisons d'étudier la triche à l'université est de tenter de réduire les manières de réduire ce fait. Lorsqu'on demandait aux étudiants s'ils avaient l'intention de tricher à l'avenir, presque la moitié disait que non mais un quart avouait qu'ils tricheraient à coup sûr. Les 29 % autres étaient incertains.
Ce sont ces 29 % d'étudiants que des stratégies de prévention de la triche doivent viser. Ces stratégies devraient se focaliser sur l'empathie et le courage latents de ces étudiants.

Source : Sur la Toile