Bêtes de maths : Pourquoi vous êtes un génie de maths, au même titre que les langoustes, les oiseaux, les chats ou les chiens
Keith Devlin
Editions le Pommier (3 février 2009)
250 pages

Description de l'éditeur
Lorsqu'elle construit ses cellules parfaitement hexagonales pour entreposer son miel, l'abeille fait-elle des maths ? et les langoustes, qui possèdent un système de localisation équivalent à notre GPS ? et le faucon pèlerin, qui, lorsqu'il fond sur sa proie, suit une trajectoire en forme de spirale logarithmique ?
Les mathématiques se nichent partout dans le monde vivant : dans la façon dont les insectes se déplacent, les oiseaux s'orientent, les plantes disposent leurs feuillages ou leurs graines... Y aurait-il donc deux sortes de mathématiques : les mathématiques «naturelles», celles des petits vendeurs de rues brésiliens qui, d'instinct, savent rendre la monnaie sans se tromper alors qu'ils ne savent pas effectuer la moindre opération, ou celles des bébés qui, dès l'âge de quatre mois, savent que 1 + 2 = 3 et que 2-1 = 1; et les mathématiques «élaborées», celles que l'on apprend à l'école, souvent difficilement ?
Pourquoi les premières fonctionnent-elles plus aisément que les secondes ? Pour maîtriser les mathématiques «savantes», il est nécessaire de faire abstraction de leur relation avec une réalité concrète, pour leur donner un sens plus universel. La clé pour franchir cette étape cruciale du sens se trouve peut-être dans le langage...