Le blog-notes mathématique du coyote

 

Extra

Editorial

Ce blog a pour sujet les mathématiques et leur enseignement au Lycée. Son but est triple.
Premièrement, ce blog est pour moi une manière idéale de classer les informations que je glâne au cours de mes voyages en Cybérie.
Deuxièmement, ces billets me semblent bien adaptés à la génération zapping de nos élèves. Ces textes courts et ces vidéos, privilégiant le côté ludique des maths, pourront, je l'espère, les intéresser et leur donner l'envie d'en savoir plus.
Enfin, c'est un bon moyen de communiquer avec des collègues de toute la francophonie.

samedi 30 octobre 2010

Modéliser une citrouille avec Mathematica

Le dernier billet du Wolfram Blog montre comment modéliser une citrouille pour un mini film d'horreur :


Source : Wolfram Blog : Scary Mathematica Movies for Halloween

mardi 26 octobre 2010

Auto-description

D'abord, il y a ce strip de xkcd :


Puis Jon McLoone a eu l'idée d'écrire un programme Mathematica reproduisant ce dessin. On le trouve sur le billet Self-Description de Wolfram Blog, avec les explications qui vont avec.

vendredi 15 octobre 2010

Les pigeons aiment aussi jouer à la roulette

Des scientifiques ont réalisé diverses expériences et ont vérifié que les pigeons sont comme les humains : ils adorent les jeux de hasard. Les chercheurs ont mis au point un dispositif qui ressemble à une sorte de machine à sous, sauf qu'elle distribue des friandises pour pigeons. On a constaté que les pigeons avaient tendance à jouer à cette machine même si les probabilités de gains étaient manifestement contre eux. Ces pigeons seraient ainsi devenus “accros au jeu”, de manière similaire aux humains. Ce problème de prise de décision est typique chez les humains.
Ici, c'était la survie des pigeons qui étaient en jeu et ces oiseaux ont choisi la mauvaise option, celle qui faisait intervenir le risque pour une perspective de gain plus élevé. Les pigeons préfèrent ainsi une faible probabilité avec un gros gain plutôt qu'une probabilité bien plus grande d'obtenir moins. La question que se posent les chercheurs par rapport à leurs expériences est de savoir si les joueurs de jeux de casino joueraient autant s'il n'y avait aucun signal visuel décrivant le jeu en cours (les dessins de la machine à sous ou la balle de la roulette, par exemple).

Source : Sur-la-Toile

lundi 4 octobre 2010

Prix Ig Nobel 2010

Management : à Alessandro Pluchino, Andrea Rapisarda, et Cesare Garofalo pour avoir démontré qu'une organisation donnée gagnerait en efficacité si les promotions hiérarchiques étaient faites de manière aléatoire. Leurs travaux se basent sur le principe de Peter selon lequel tout employé s’élève dans la hiérarchie jusqu’à son niveau d’incompétence maximum.

Ingénierie : à Karina Acevedo-Whitehouse, Agnes Rocha-Gosselin et Diane Gendron. Le jury les a félicité pour le petit hélicoptère qu’elles ont conçu. Piloté à distance, il permet de collecter le mucus et les gaz expirés par des baleines sans se salir ni se mouiller les mains.

Physique : à Lianne Parkin, Sheila Williams et Patricia Priest qui ont démontré que porter des chaussettes à l’extérieur de ses chaussures limitait le risque de chute sur un sol gelé.

Biologie : à Libiao Zhang, Min Tan, Guangjian Zhu, Jianping Ye, Tiyu Hong, Shanyi Zhou, Shuyi Zhang of China et Gareth Jones ont publié l’an dernier une étude remarquée sur la pratique de la fellation chez les chauves souris.

Paix : à Richard Stephens, John Atkins et Andrew Kingston qui ont démontré que jurer est un bon moyen d’augmenter sa tolérance à la douleur. Un phénomène qui n’avait jusqu’alors jamais été étudié.

Santé publique : à Manuel Barbeito, Charles Mathews et Larry Taylor pour leurs travaux sur les microbes qui s’accrochent au scientifique barbu. Ils ont montré que certaines bestioles que l’on trouve dans les laboratoires de microbiologie s’installaient durablement dans les poils de celui qui les manipulait.

Régulation des transports : à Toshiyuki Nakagaki, Atsushi Tero, Seiji Takagi, Tetsu Saigusa, Kentaro Ito, Kenji Yumiki, Ryo Kobayashi, Dan Bebber et Mark Fricker pour leur étude sur le myxomycète Physarum polycephalum.

Economie : aux dirigeants de Goldman Sachs, AIG, Lehman Brothers, Bear Stearns, Merrill Lynch et Magnetar pour avoir « créé et promu de nouvelles manières d’investir de l’argent en maximisant les gains financiers et en minimisant le risque pour l’économie mondiale, ou une portion de celle-ci ». Bizarrement, et contrairement à tous les autres lauréats, aucun d’entre eux n’est venu récupérer le prix

Médecine : à Simon Rietveld et Ilja van Beest ont été couronnés pour leur étude sur l’influence des montagnes russes sur l’asthme.

Chimie : à Eric Adams, Scott Socolofsky, Stephen Masutani ainsi que la compagnie pétrolière BP. Ils ont rendu un grand service à la science en réfutant la vieille croyance que l’eau et l’huile n’étaient pas miscibles. BP n’est pas venu à la cérémonie, à l’inverse des trois scientifiques américains.